Le carême est un temps de pénitence, l'horreur absolue pour la modernité jouisseuse et égoïste. Et pourtant le carême ce n'est pas compliqué, c'est ce que nous vivons tous en ce moment, croyants ou non. Un petit virus nous force à entendre ce que l'Eglise nous a toujours dit, et que nous ne voulions pas entendre, à savoir qu'il faut changer dans le bon sens. Nous devons faire pénitence, comprenez que nous devons changer. En effet pénitence du latin paenitentia traduit le grec metanoia qui signifie changer, se transformer.
Et cela ne vaut pas que pour les décisions collectives qui devront être prises après la crise sanitaire, mais surtout au plan personnel. Nous devons apprendre à vivre autrement, plus simplement, plus naturellement.
Mais attention ne vous y méprenez pas je reste un mécréant comme vous et je ne retournerai à l'Eglise que lorsqu'elle aura compris le message du petit virus, à savoir qu'elle doit changer complètement. 40 jours pour retourner à Dieu nous répète-t-elle chaque année avant Pâques et son symbolisme de renouveau.
Mais qu'attend elle pour se renouveler ? 40 jours c'est court, mais 60 ans depuis Vatican II c'est déjà trop long. Dieu n'attendra pas. Il n'a pas besoin de religion pour continuer sa Création.
A+..
La crise sanitaire remet la mort à la une tous les soirs et le confinement n'est finalement rien d'autre qu'une manière de retrouver le sens bien oublié du Carême chrétien.
Elle se reconnaîtra en lisant cette note. Bien que longtemps engagée au PS et élue régionale alsacienne ( personne n'est parfait), elle et son compagnon sont de mes amis colmariens. La crise sanitaire l'a amenée à réclamer des comptes à nos gouvernants sur les réseaux sociaux. Je ne les fréquente pas ( pas nos gouvernants, mais les réseaux sociaux) Mais je ne peux complètement les ignorer, et j'avais donc réagi en privé à une réaction violente de Victorine face à la crise sanitaire. Je lui avais conseillé l'indulgence envers nos dirigeants considérant la complexité des prises de décision.