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Diplomatie vaticane au Moyen Orient.

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Le voyage du pape Léon XIV au Moyen Orient dénote une inflexion diplomatique envers les choix de son prédécesseur. Contrairement à ce dernier Léon XIV n'a pas jugé bon de trop en faire envers l'Islam en la personne d'Erdogan. Il a évité une visite à Sainte Sophie transformée en mosquée et il s'est contenté d'évoquer l'idée de deux Etats en Palestine; une formulation sans contenu qui ne mange pas de pain comme on dit. En faire plus aurait été se laisser instrumentaliser par un Erdogan qui soutient le terrorisme islamique du Hamas.

Léon XIV a préféré en appeler à l'unité des chrétiens au Liban. Mais là encore la question est compliquée, en particulier du fait de l'église orthodoxe. Cette dernière et pas seulement en version russe, tend à penser que Rome en fait trop envers les musulmans et elle  est prête à en découdre pour le "filioque " comme au bon vieux temps des querelles christologiques.

En matière d'oecuménisme les théologiens ne valent pas grand chose et l'éternelle tarte à la crème de leur discours sur l'unité ne sert qu'à les nourrir, plutôt bien et c'est tant mieux pour eux. Sur le sujet mieux vaut prier les saints. C'est ce qu'a fait le pape Léon qui est allé se recueillir sur la tombe de Saint Charbel, le phare spirituel du Liban. Le saint ermite faisait, et fait encore des miracles aussi bien pour les musulmans que pour les chrétiens,  et même  pour des mécréants dans mon genre ou le vôtre. 

Pour conclure il faut accorder un satisfecit au pape Léon. Ce dernier commence son pontificat avec prudence en évitant les provocations de François. Sera t il le pape qui saura réconcilier modernité et Tradition ?

 

 

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