20 juillet 2025. A Limoges, à Nîmes, la France brûle pendant que le président va se faire voir ailleurs. Pour la France l'heure de vérité a sonné.
La dissolution ne fut qu'une manœuvre désespérée du président pour la retarder mais le budget sera présenté à l'automne et il devrait être censuré en provoquant une crise politique inévitable. Le pays sera confronté à ce qu'il est devenu après trente ans d'irresponsabilité politique.
De Gaulle avait pourtant remis la France sur pied malgré ses mauvais démons. Mais aujourd'hui tout est à recommencer. S'il reste encore des gaullistes cette note s'adresse à eux.
De quoi s'agit-il ? Comme en 1958 la France est confrontée à une impasse politique mais en 1958 l'Etat était respecté et sa mauvaise gestion compensée par une économie en pleine croissance. Aujourd'hui au contraire l'Etat n'a plus d'autorité et les finances de la France sont en ruine. En outre à la double crise des finances et de l'impuissance de l'Etat s'ajoute une crise d'identité provoquée par l'immigration non contrôlée soutenue par une justice vouée à la disparition des peuples européens au nom du mondialisme et des Droits de l'Homme.
Un gouvernement responsable devra donc rétablir l'autorité de l'Etat et la sécurité intérieure, remettre de l'ordre dans les finances et s'attaquer aux racines de la crise d'identité. Les trois crises n'en font qu'une d'ailleurs. La crise d'identité est liée à l'immigration massive et à la relation non réglée avec l'Algérie et l'islam, la crise financière interdit le réarmement nécessaire pour assurer la sécurité extérieure, et l'Etat a perdu son autorité et sa crédibilité par son laxisme gestionnaire et son incapacité à faire appliquer ses lois.
Comment faire ? Sans rupture rien n'est possible. Encore faut-il savoir rompre sans casser, vider l'eau sale mais ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain, être national et non nationaliste pour mieux rompre avec tout ce qui ne fonctionne pas. Et dans cette affaire une politique gaulliste de la France commencerait à Bruxelles. Un gouvernement français digne de ce nom remettrait en cause tout pouvoir réglementaire et judiciaire non fondé dans la volonté du peuple français exprimée par référendum.
Vaste programme aurait dit De Gaulle. Eh bien justement nous y sommes.