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Christianisme - Page 89

  • Le pape en caleçon dans un Vatican en ruines ?

    140.jpgComme tous les hommes politiques le pape n'aime pas la critique. A propos de son bilan financier dans le rouge, il dénonce une "stratégie de discrédit".

    Il devrait pourtant se réjouir de cette évolution vers l'église pauvre qu'il souhaite. Au train où vont les choses la faillite au Vatican  conduit  plus vite à des réformes profondes que ne le peuvent conciles, synodes et  autres conciliabules  ( avec ou sans bulles )

    Imaginez un peu  le pape et ses pairs  en caleçon dans un Vatican en ruines ?

    Il faudrait bien alors inventer une autres église.

    Je suis prêt à parier que du jour au lendemain tous les problèmes du catholicisme seraient résolus. Ne pouvant plus payer ses bureaucrates, l'Eglise redeviendrait ce qu'elle fut à l'origine, c'est à dire un ensemble de communautés locales  auto gérées pratiquant des gnoses proches, mais non semblables.

    A Rome la théologie de justification de la nouvelle situation ne tarderait pas. Par exemple la question du mariage des prêtres serait vite résolue. On ne parlerait plus de prêtres, mariés ou non, mais de responsables de communautés inséré(e)s dans la société civile.

    Un exemple parmi d'autres des innombrables faux problèmes que l'institution romaine en crise est actuellement incapable de résoudre. 

    Bien entendu je plaisante ( un peu ) car j'aime trop le patrimoine spirituel et matériel du catholicisme pour le voir disparaître, mais il est vrai aussi qu' une restauration  réussie de vieux bâtiments exige souvent  que l'on abatte des murs trop vermoulus.

    C'est exactement la situation au Vatican.

     

  • Quand deux juifs parlent de Dieu sans le nommer.

    i-media-266-eric-zemmour-homme-abattre-588x330.jpgRien de tel que d'opposer deux juifs pour animer un débat. Sur Cnews le 22 octobre Eric Zemmour et Marek Halter ont parlé de guerre et de paix, histoire de poser la question du vrai Dieu d'Israël. Ce que bien sûr ils n'ont pas fait, alors j'explique:


    Le Dieu  de Marek Halter est féministe et pacifique, il a  même des relents de christianisme idéaliste, celui d'Eric Zemmour est le bon vieux Dieu des armées d'Israël, le Dieu machiste que Mahomet a récupéré pour justifier ses conquêtes

    Peut-on réconcilier les deux attitudes ? Eternelle question que juifs puis chrétiens n'ont jamais cessé de se poser mais n'ont jamais résolue. Même l'islam, à travers le soufisme, hésite lui aussi entre le Dieu ds Armées et le Dieu d'Amour.

    Voilà pour les spéculations car au niveau pratique c'est Zemmour qui a raison, la paix n' est possible qu'au fil de l'épée, les succès de Poutine et d'Erdogan en sont une nouvelle preuve, ils ont des "c.......s" que semblent avoir perdu les Américains et les Européens voués à la religion féminine des droits de l'homme.

    Pourtant  à l'horizon eschatologique du devenir humain c'est Marek Halter qui a raison, notre planète (appelée Gaïa ou la   Pacha Mama) ne peut survivre que par la puissance féminine du Dieu d'Amour dans le respect et l'amour des créatures.

    C'est ce que le pape a compris avec les chamans d'Amazonie. Mais Dieu est Un comme l'exprime si parfaitement le cri de guerre des Templiers qui chargeaient l'ennemi au cri de "Vive Dieu Saint Amour !"

     

     

     

  • Le couteau d'Abraham.

    agneau1.jpgJudaïsme,christianisme et islam se réclament  de leur filiation à  Abraham au point que les trois religions sont appelées les religions abrahamiques. Toutes remontent au sacrifice d'Abraham qui remplaça la mort rituelle de l'être humain par celle d'un mouton.

     Puis le judaïsme créa la maison de Dieu, le Temple de Jérusalem où en permanence grillaient  les viandes offertes en sacrifice. Après la destruction du Temple le judaïsme  abandonna la pratique rituelle sacrificielle.

    Le christianisme la réinstitua en l'historicisant et en la situant au plan symbolique. L'eucharistie est en effet un sacrifice humain. Jésus est l'agneau de Dieu sacrifié pour le salut de l'humanité. Chaque dimanche les fidèles boivent le sang du Christ et mangent son corps, cela est particulièrement le cas lorsqu'ils communient sous les espèces consacrées du pain et du vin. La notion de présence réelle dans l'hostie souligne la réalité du sacrifice, fût-il symbolique.

    Dernier venu l'islam se veut la réforme et l'accomplissement du judaïsme et du christianisme selon le dernier des Prophètes que serait Mahomet. Pourtant loin d'innover, l'islam revient à la tradition du sacrifice rituel du mouton et instaure la fête de l'Aïd, véritable marqueur culturel.

     Et de fait, l'égorgement  (ou le geste qui le simule) est une pratique que l'on associe à l'islam. Les images épouvantables des égorgements diffusées par l'Etat Islamique, tout comme le couteau en porcelaine du tueur de la préfecture de police de  Paris, nous le rappellent également.

    Nier le caractère régressif de l'islam ressort d'un aveuglement stupide, mais ce serait  douter de Dieu que d'oublier que l'islam peut aussi être une voie spirituelle  s'il est pratiqué  dans l'amour de Dieu et du prochain comme l'enseignent les maîtres soufis. 

    Il revient à l'Etat de confisquer le couteau d'Abraham et aux trois religions de reconstruire ensemble un Temple  de sagesse et de foi, une Maison Dieu où  l'on cesserait enfin de sacrifier des boucs émissaires pour se contenter de louer Dieu en lui demandant pardon pour la folie du genre humain.