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Christianisme - Page 66

  • Sainte Thérèse de Lisieux ou transfert d'énergie inconnue ?

    apressoin-242x300.jpgC'est l'histoire d'une mère et d'une fille, l'une retraitée en France, de formation universitaire, l'autre travaillant outre atlantique à un très haut niveau de qualification, deux femmes liées par le sang et l'hérédité. Les deux sont nées catholiques, non pratiquantes, mais intéressées par la recherche, la science et la spiritualité.

    Or il se trouve que la mère souffre presque en permanence de douleurs diffuses, en  particulier de douleurs de dos. Suite à une crise de douleurs de dos aigues la fille avait dit à sa mère qu'elle prierait Sainte Thérèse de Lisieux pour elle. 

    L'autre jour  à  8 heures 30 du matin la mère qui peinait à se mouvoir depuis plusieurs jours et arrivait difficilement à se redresser tant les douleurs étaient aigues,  ressent comme une onde qui descend le long de sa colonne vertébrale et la libère de cette douleur aigue paralysante, ne laissant subsister que la douleur sourde habituelle. A ce moment là, surprise par la disparition soudaine de la douleur après le passage de cette douce onde, elle pense aussitôt à Sainte Thérèse en se demandant si la Sainte a vraiment pu se pencher sur sa pénible douleur.

    Outre atlantique la fille dormait sans doute à cette heure compte tenu du décalage horaire mais après vérification elle avait prié Sainte Thérèse de Lisieux pour sa mère précisément à cette heure là.

    Commentaire.  Aucun miracle dans cette histoire rien qu'un phénomène énergétique naturel mais qui pose question car les prières à Saint Thérèse de Lisieux sont des faits eux aussi.

    De même vous pouvez dire que la guérison du cancer d'un être cher est l'effet de vos prières à la Vierge et de l'eau de  Lourdes autant que des soins des médecins. Vos prières et l'eau de Lourdes sont tout autant des faits que les soins  qui eux sont aisément constatables ; ce qui n'est pas le cas de vos prières.

    Conclusion.  Science et foi ne sont pas incompatibles mais se complètent, c'est la foi qui donne du sens  à la science en attendant que celle-ci explique toujours mieux le caractère vital et quasi biologique de la foi.

  • L'écologie du pape n'est pas celle de St François.

     le_poverello.jpgLe pape François qui se réclame de Saint François, cet écologiste avant la lettre,  a le droit bien sûr de s'exprimer sur l'écologie, c'est même devenu son dada.

    Le problème est que son sectarisme idéologique bien pensant pollue ses idées en la matière. Dans une vidéo diffusée sur Internet il dénonce, je cite  " la dette écologique" du nord envers le sud. Déclaration qui n'a rien de scientifique et qui illustre une fois de plus le sectarisme gauchiste du pape.

    Une fois de plus il s'agit de culpabiliser les Européens, coupables selon lui, de colonialisme  et de pillage de la planète.

    Autant alors condamner les progrès apportés à toute la planète par la révolution industrielle. Celle-ci a  bien sûr commencé au nord en exploitant d'abord les ressources du nord, essentiellement le charbon et le fer,  puis elle s'est étendue à toute la planète en y apportant à la fois bienfaits et surexploitation des ressources naturelles.

    Le sud a été exploité, ni plus et ni moins que le nord, et de ce fait le nord n'a aucune dette écologique envers le sud.

    Plutôt que d'opposer le nord au sud en termes culpabilisants, le pape ferait mieux de poser la question de l'orientation dommageable de certains choix technologiques qui exigent d'être corrigés d'urgence. Opposer le sud au nord est contre productif, la planète toute entière est concernée par une énorme dette écologique globale envers l'environnement. Le pape ferait bien de modérer son discours en la matière, et puis surtout on attend en vain de lui des choix et des paroles forts sur les sujets qui le concernent en premier chef, à savoir la théologie et la morale chrétienne. Mais là on ne voit rien venir hélas !

  • Le christianisme: plus qu'une identité, une civilisation en péril.

    imagesHX74162B.jpgDurant la campagne électorale qui vit l'élection d'Emmanuel Macron , François Fillon osa se définir comme catholique, ce qui lui valut une volée de bois vert du très catholique François Bayrou. Pourquoi ? Bien sûr le contexte électoral y était pour quelque chose, mais pas seulement.

     Dans l'espérance de son hochet ministériel, François Bayrou exprimait bien l'opinion de l'épiscopat  catholique français, très politiquement correct et qui a peur que le catholicisme apparaisse pour ce qu'il est, à savoir une identité. Pour la plupart de nos évêques,  le catholicisme est une identité à gommer le plus possible dans notre admirable société du vivre ensemble et de l'accueil universel. 

    Au nom de l'accueil de l'Autre et pour être un bon chrétien selon lui,  notre pape nous interdit d'être ce que nous sommes et voulons rester. Cela mérite rectification car notre pape n'est pas infaillible.

    Les catho à la Bayrou,  épiscopat et  pape en tête,  réalisent-ils qu'on veut leur peau parce qu'ils sont chrétiens ? Comprennent-ils qu'ils abondent dans le sens de l'apostasie militante qui est dans l'air du temps ?

    Sur le modèle  du mouvement qui demande aux Allemands de se débaptiser, le site "apostasie. org" invite les chrétiens à apostasier. En fait il s'agit de  nous priver de notre identité, avant sans doute de nous en imposer une autre.

    Peu importe qui  est derrière cette campagne  qui  hélas illustre la décadence de l'occident, car une chose est de critiquer l'Eglise, une autre de prétendre la détruire. Il est temps de comprendre que renoncer à se définir comme chrétien, et d'abord  comme catholique, publiquement et politiquement, c'est faire le jeu des adversaires de notre identité et de notre culture.

    Je précise que je vais rarement à la messe, je suis un mécréant, c'est à dire un croyant  qui se moque de la théologie officielle, des dogmes et des excès de la morale chrétienne, mais mon identité et ma culture sont chrétiens et j'y tiens. Voici pourquoi.

    Se définir comme chrétien c'est se reconnaître dans cette culture tolérante d'accueil et de respect d'autrui  qui est à l'origine de la philosophie des droits de l'homme et le  fondement de la démocratie. Mais être chrétien c'est aussi refuser les dérives éthiques en cours, et la montée de la barbarie justifiée par la seule référence  à l'individu-roi.

    Au-dessus de l'individu il  y a la nature et ses lois divines dont la Loi mosaïque est une première expression fondamentale. Cette loi a ensuite été améliorée par l'évangile et aujourd'hui elle s'épanouit dans les Droits de l'Homme, mais sous réserve qu'ils ne soient pas interprétés en dehors de leur source spirituelle et religieuse.

    Il n'y a pas de Droits de l'Homme sans référence à Dieu et aux lois naturelles de l'univers. Sans cette référence l'individu se prend pour Dieu et l'humanité retombe dans la barbarie,même et peut-être surtout,si une science et une technologie avancées donnent l'impression que l'on puisse se passer de Dieu.

    Voilà pourquoi, au-delà de nos querelles de chapelles, il faut se battre pour l'identité chrétienne de la France et de l'Europe fondatrice des Droits universels. C'est ce combat qu'ont compris beaucoup de mécréants dans mon genre à la lueur de l'incendie de Notre Dame. Le symbole de la France  n'aura pas brûlé pour rien, le tocsin sonne et une sainte colère remplit les cœurs français.