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Actualité en lecture spirituelle - Page 169

  • Ces croyants qui n'ont pas la foi

    images (7).jpgLe drame autour de Vincent Lambert pose la question fondamentale de notre relation à ce que nous appelons la vie et/ou la mort. Euthanasie ou avortement c'est la même question.

    De ce point de vue l'attitude des parents de Vincent Lambert parait contradictoire avec leur point de vue religieux.

    De deux choses l'une en effet :

    Ou bien ils croient  à la vie éternelle et dans ce cas ils ne peuvent que laisser partir leur fils. Leur attitude est celle de parents possesifs et égoïstes. ( Inversement on comprendrait que des parents athées et matérialistes  veuillent garder leur fils dans le coma en refusant la fin de vie définitive selon eux )

    Si la vie est un continuum éternel la vie biologique terrestre n'est qu'une section relative de ce continuum. La définition de cette section est toujours arbitraire. Au plan biologique il est impossible de définir de manière absolue le moment précis du début comme celui de la fin de vie. Nos définitions sont toujours contestables et dans ce cas des considérations simplement humaines doivent motiver la décision de l'avortement ou celle de la fin de vie biologique.

    Dans le doute abstiens toi de positions absolues et permets l'avortement ou l'euthanasie passive ( l'arrêt des soins palliatifs ) d'une manière strictement limitée. Toute attitude laxiste en la matière revient à nier le caractère sacrée de la vie éternelle au-delà de son expression biologique.

    Mais en ce domaine il y aura toujours des contestations d'esprits extrémistes et déraisonnables. Faisons donc en sorte que sur ces sujets la loi soit aussi raisonnable et précise que possible.

  • Eurovison et amour du prochain.

    amour-khodr.gifFacile à dire, plus difficile à faire. Passe encore quand le prochain a la même gueule que vous, beaucoup plus difficile, voire impossible, quand le prochain en question ne vous ressemble pas, mais alors pas du tout.

    C'est la réflexion que se sont fait beaucoup de français en apprenant que la France serait représentée par un très  bizarre chanteur ou chanteuse ( on ne sait pas au juste),  et arabe de surcroit . Pouah ont-ils  réagi,  tandis que les fans du lobby LGBT applaudissaient et occupaient l'espace médiatique et les réseaux sociaux, y compris après l'échec de leur champion.

    Méchants racistes contre apôtres de l'amour universel ? Pas si simple.

    L'Eurovision et ses trucages ( les bookmakers ne s'étaient pas trompés sur le résultat ) n'a pas pour finalité de mesurer l'amour du prochain dans l'opinion, mais de faire beaucoup de fric en son nom.

    Et tant pis pour Bilal à qui je présente mes condoléances pour l'instrumentalisation dont il est l'objet de la part de forces qui le dépassent. Condoléances d'avoir vu son rêve brisé. A chacun le sien, il avait envie de gagner  et je ne peux avoir que de l'empathie face à son échec. Pour moi c'est cela aimer mon prochain à travers Bilal.

    Mes condoléances aussi à celles et ceux qui, en regardant  Bilal, voient s'effondrer les repères auxquels ils sont attachés. J'en fais partie et je ne me reconnais pas dans la France de Bilal et de la culture pub et fric qui l'instrumentalise. Mon prochain me ressemble, il est blanc, chrétien et parle un français qui ignore le jargon anglopub, ce prochain là a droit au respect lui aussi.

    L'amour du prochain s'exprime dans une saine relation à la réalité sociale et culturelle et il devient une dangereuse perversion lorsqu'il s'oppose à l'ordre collectif qui lui permet de s'exprimer. De ce point de vue un  certain christianisme est subversif lorsqu'il place l'Autre avant soi-même et contribue ainsi à détruire l'ordre social.

    Ce ne sont pas les barbares qui ont détruit l'Empire Romain, mais les chrétiens qui ont conduit la révolte des esclaves et la perversion des meilleurs esprits romains. Lorsque l'officier romain Martin sectionne son manteau d'uniforme d'un coup de glaive pour le partager avec un mendiant, il donne un magnifique exemple d'amour du prochain, il devient alors Saint Martin, mais en même temps il signe l'arrêt de mort de l'ordre romain.

    Avec Bilal et l'Eurovision nous en sommes là. Au nom de l'amour légitime dû aux êtres différents et aux minorités hors normes, nous sommes en train de détruire le socle des valeurs normatives de  la culture occidentale. Bilal n'y est pour rien mais les élites  de notre société mercantile y sont pour beaucoup. Ce sont  elles qui  effacent tous les repères afin de mieux asseoir le pouvoir du fric tout puissant.... au nom de l'amour du prochain et du drapeau arc en ciel !

  • Omerta et repentance dans l'église catholique.

    images - Copie (2).jpgToute société fermée et non démocratique est susceptibles de connaître des dérives mafieuses. Cela vaut hélas pour la théocratie absolutiste  qu'est  l'église catholique (et pas seulement pour l'Opus Dei encore appelée la Sainte Mafia).

    Ceci ne remet pas en cause la valeur du message chrétien mais cela l'affecte profondément  depuis très longtemps, depuis que la variante gnostique chrétienne s'est coulée dans le moule du pouvoir romain. Les dérives actuelles ont toujours existé au sein de l'institution mais elles ne peuvent plus être occultées à l'heure de la communication universelle.

    L'omerta, ou loi du silence, ne peut plus être pratiquée et il ne sert de rien de pratiquer la repentance à  usage externe seulement, sans l'appliquer en interne au cœur de l'institution.

    Alors même que Jean-Paul II demandait pardon au monde pour les crimes de l'Inquisition et l'anti sémitisme chrétien historique, il occultait les pratiques mafieuses de la Banque Ambrosiano et les dérives sexuelles au sein du clergé. En un sens Jean-Paul II fut un grand tartuffe,  mais dans la continuité historique de la tradition ecclésiale.

    Question qui donne à réfléchir.

    Pourquoi l'église n'a-t-elle jamais réhabilité l'ordre du temple alors même que la recherche historique possède les matériaux historiques qui le justifierait ?

    Peut-être parce que le procès des templiers ne fut que le procès inversé de l'église elle-même, ce procès fut le miroir de ses propres turpitudes en matière de sexualité et plus encore de rapport aux pouvoirs et à l'argent.

    L'institution n'a que très peu évolué depuis l'époque médiévale car suite à l'invention de l'imprimerie qui conduisit à la Réforme, le catholicisme s'est conçu dans l'esprit de la Contre Réforme et du  rejet de l'évolution moderne. Position devenue intenable dans l'ère de la communication, d'où la crise actuelle.