L'islam, le pape et les Juifs.

La visite du pape au Maroc s'inscrit dans sa politique d'apaisement envers l'islam. L'histoire se répète, comme Saint François qui voulait convertir le Sultan, le pape François croit au dialogue avec l'islam.

L'intention est louable mais il st à craindre qu'elle ne soit aussi illusoire que la folle équipée de Saint François chez les Maures de Saladin.

Entre l'islam et nos valeurs le fossé est infranchissable. Il ne peut être comblé que par le dépassement des religions dans un humanisme spirituel qui remet en cause aussi bien les archaïsmes religieux que la folie matérialiste et hédoniste des sociétés sécularisées.

Mais ni le pape ni les musulmans ( ni les Juifs) n'en sont là,  tous s'arc boutent sur leurs vieilles histoires de chameliers . Mais lorsqu'ils se parlent c'est un progrès qu'il faut saluer, surtout lorsque le pape a l'heureuse idée d'aborder les problèmes du moyen-orient en évoquant le statut particulier de Jérusalem.

Mais sur le sujet il lui faudra aussi parler aux rabbins et mettre tout le monde à la même table, car le statut de  Jérusalem, (cette vieille histoire de chameliers)  intéresse tout de même un peu les Juifs... vous en conviendrez.

Dossier à suivre avec intérêt mais sans trop d'illusions. Les  efforts d'apaisement  du pape sont louables mais son aveuglement sur les conséquences sociétales et religieuses de la crise migratoire est inquiétant.

Pour conclure nous dirons que parler avec les musulmans est bien, et nécessaire, mais que parler avec les juifs l'est tout autant,.... à l'horizon de Jérusalem qui, au-delà des vieilles histoires de chameliers, est aussi l'horizon d'une humanité évoluée et en paix.

Italie : le pape ne reconnait plus ses paroissiens !

Rien n'y fait, il a beau essuyer ses lunettes et écarquiller les yeux le pape ne reconnait plus ses paroissiens. Il a beau lancer des appels en faveur des migrants,ses ouailles ne l'écoutent plus et lui préfèrent le discours musclé du ministre de l'intérieur, Matteo Salvini.

Celui-ci ne cesse de monter dans les faveurs de l'opinion italienne, lui qui promet que tant qu'il sera ministre, pas un migrant ne mettra les pieds en Italie et qui ajoute, je cite " Les bobos de gauche, les chanteurs engagés ou les évêques peuvent protester"

Non le pape ne reconnait plus ses ouailles car à mesure que les églises se vident d'Italiens blancs et catholiques, elles se  remplissent sur ordre du pape de musulmans noirs et musulmans.

Pas étonnant après cela que le Saint Père ne reconnaisse plus ses paroissiens, faute sans doute de chausser des lunettes corrigées qui lui permettront enfin de voir la réalité du monde et de l'Italie d'aujourd'hui !

Ce renouveau chrétien qui vient de l'Est.

En haut  dans la forêt enneigée il est seul en ce moment, il veille sur les chèvres et la basse cour de l'ermitage en travaux, entre les prières et les offices de la rustique chapelle. C'est un moine orthodoxe venu de l'est. .

En bas  les siens, immigrés de l'est comme lui, font revivre une vieille  église catholique vouée à l'abandon mais louée par l'évêché. Le dimanche elle est bondée, pleine de ces chères têtes blondes qui se font rares dans nos églises et nos écoles. Les siens ne craignent ni les durs travaux, ni l'appel de la vie, ils sont religieux et leur vie est ancrée dans un christianisme identitaire sans complexe. Sont-ils l'avenir du christianisme chez nous ?

A eux seuls sans doute pas, mais avec  nous pour quoi pas ? Sous réserve  que nous retrouvions un peu de foi. Encore faut-il pour cela commencer par le haut,  par un retour au désert et à la prière, suivant en cela l'exemple des premiers moines de chez nous.. Ce sont d'ailleurs des moines de chez nous qui louent le terrain de notre ermite. Le lieu dit s'appelle le Couvent et l'on y trouve les ruines d'un ermitage du V è siècle.

Et si l'on relevait ensemble les ruines ?