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Christianisme - Page 97

  • La Vierge Marie ou Dieu au féminin.

    téléchargement (9).jpgD'abord sachez que  je prie la Vierge Marie et allume des cierges devant ses statues dans les églises. Je suis un inconditionnel du culte marial car il est naturel et existait bien avant le catholicisme. En ce jour anniversaire des apparitions de Fatima cette note est un hommage aux puissances ce Vie féminines. Sainte Marie Mère de Dieu ...cela ne me choque pas.

    Historiquement la Vierge Marie catholique fut une orientale voilée qui avait une ribambelle d'enfants. L'un d'eux, un certain Jésus, surdoué, mais rebelle, eut des problèmes et finit mal. Une histoire banale et triste, et il n'y aurait rien à ajouter sauf que les philosophes et les théologiens en ont beaucoup rajouté.

    Et cela ne m'intéresse pas car la Vierge Marie catholique n'est qu'un des nombreux avatars de l'archétype féminin depuis les temps préhistoriques. A mesure qu'ils s'hominisaient nos ancêtres devenaient religieux et  c'est ainsi qu'apparut  le culte de la Vierge Mère.

    Je vous épargnerai la liste des noms de la Vierge Mère selon les cultures, l'important est d'y reconnaitre l'aspect féminin de la puissance créatrice, c'est à dire Dieu soi-même. A ce titre elle est puissance de vie et il est bon de la prier car elle est la bonté même et l'amour en soi. A ce titre elle fait des miracles ( mais qui sont en fait l'expression de lois naturelles que nous ne comprenons pas encore. Les uns appellent cela 'effet placebo' et d'autres les  miracles de la foi).

    Je peux dire l'un et l'autre car c'est l'esprit scientifique qui porte ma foi.

    C'est elle qui me pousse à allumer mon cierge en plaçant toute ma confiance en Marie archétype féminin des puissances de Vie, et je le fais aussi en tant que français et catholique ( même mécréant) fidèle à son patrimoine culturel et religieux.

    Voilà pourquoi aussi, hier  dimanche j'ai assisté à la messe à Notre Dame de Laghet, un sanctuaire marial du Haut Pays niçois. Certes je n'ai pas communié n'étant  pas en communion avec l'institution romaine,  mais c'est sans importance et relatif. 

    ND de Laghet n'est qu'un modeste sanctuaire mais il est tout aussi sacré que Lourdes ou Fatima, et tant d'autres points d'acupuncture telluriques où s'échangent les énergies du ciel et de la terre. Je m'y suis ressourcé en pensant à ma mère et à toutes les femmes aimées et aimantes sans lesquelles nous pauvres hommes ne serions pas hommes.

    Heureux annivesaire très Sainte Vierge de Fatima ou d'ailleurs !  

  • Omerta et repentance dans l'église catholique.

    images - Copie (2).jpgToute société fermée et non démocratique est susceptibles de connaître des dérives mafieuses. Cela vaut hélas pour la théocratie absolutiste  qu'est  l'église catholique (et pas seulement pour l'Opus Dei encore appelée la Sainte Mafia).

    Ceci ne remet pas en cause la valeur du message chrétien mais cela l'affecte profondément  depuis très longtemps, depuis que la variante gnostique chrétienne s'est coulée dans le moule du pouvoir romain. Les dérives actuelles ont toujours existé au sein de l'institution mais elles ne peuvent plus être occultées à l'heure de la communication universelle.

    L'omerta, ou loi du silence, ne peut plus être pratiquée et il ne sert de rien de pratiquer la repentance à  usage externe seulement, sans l'appliquer en interne au cœur de l'institution.

    Alors même que Jean-Paul II demandait pardon au monde pour les crimes de l'Inquisition et l'anti sémitisme chrétien historique, il occultait les pratiques mafieuses de la Banque Ambrosiano et les dérives sexuelles au sein du clergé. En un sens Jean-Paul II fut un grand tartuffe,  mais dans la continuité historique de la tradition ecclésiale.

    Question qui donne à réfléchir.

    Pourquoi l'église n'a-t-elle jamais réhabilité l'ordre du temple alors même que la recherche historique possède les matériaux historiques qui le justifierait ?

    Peut-être parce que le procès des templiers ne fut que le procès inversé de l'église elle-même, ce procès fut le miroir de ses propres turpitudes en matière de sexualité et plus encore de rapport aux pouvoirs et à l'argent.

    L'institution n'a que très peu évolué depuis l'époque médiévale car suite à l'invention de l'imprimerie qui conduisit à la Réforme, le catholicisme s'est conçu dans l'esprit de la Contre Réforme et du  rejet de l'évolution moderne. Position devenue intenable dans l'ère de la communication, d'où la crise actuelle.

     

  • L'Eglise de Benoît et celle de François.

    F0007202.jpgDerrière l'imposante façade du Palais papal, rien ne va plus dans l'église romaine devenue bicéphale.

     Benoît et François rament dans des directions opposées; ce qui ne fait pas avancer le vaisseau de St Pierre au milieu de la tempête.

    Aux dernières nouvelles, le mardi 30 avril une vingtaine de prêtres et d'évêques ont publié une tribune au vitriol sur le site Lifesitenews, dans laquelle ils accusent le souverain pontife de "crime hérétique" selon le Midi Libre.

    Au cœur de la querelle il y a deux conceptions opposées de l'Eglise. Pour les uns, les partisans de Benoît, rien ne doit changer, l'Eglise serait un roc au milieu de la tempête, l'ultime refuge des fidèles du Christ. Vue  de l'extérieur cette église-là ressemble à  un musée plus qu'à un refuge.

     A l'opposé François ne se soucie pas du patrimoine, il ne veut même pas payer pour Notre Dame de Paris et transformerait volontiers paroisses et monastères en auberges à migrants,y compris musulmans, voire surtout musulmans au nom de l'amour de l'Autre.

    François scandalise, Benoît bétonne. Une situation intenable mais est-ce si grave ?

    L'Eglise n'est-ce pas la communauté chrétienne idéale dans sa diversité ?

    Si l'église catholique se réduit aux révolutions de palais et autres pantalonnades romaines qui décrédibilisent le Vatican cela n'est pas grave, c'est même un bien. En effet l'affaiblissement et le déclin de la bureaucratie vaticane  nous ramènent  aux origines chrétiennes, avant le césaro papisme, lorsque l'évêque de Rome n'était qu'un évêque parmi d'autres.

    Le christianisme n'est pas en déclin mais son image est affectée par la crise de la principale institution qui l'exprime. Oublions donc le Vatican ! Saluons l'évêque de Rome comme Primus inter pares ! Et  surtout soyons fidèles à la Parole d'un certain Jésus portée par  les innombrables églises qui se réclament de Lui !