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Christianisme - Page 99

  • Trois bonnes raisons pour mettre les pieds dans une église.

    350px-Spain_Santiago_de_Compostela_-_Cathedral.jpg   La messe, surtout en latin, m'ennuie profondément et je préfère célébrer l'eucharistie, c'est à dire la  Vie, en partageant le pain et le vin autour d'une table d'apéritif. Je n'aime pas non plus les discussions théologiques car rien ne peut être dit du mystère absolu de l'existence, sinon que nous sommes sur terre pour vivre, c'est à dire aimer et créer.

    Pourtant, parfois, je vais à l'église  et voici pourquoi. J'ai trois bonnes raisons pour le faire.

     D'abord une église est un marqueur  de mon identité culturelle chrétienne et occidentale.  Je suis allé jusqu'à Compostelle pour affirmer cela. J'ai mis trois mois pour affirmer ce que je suis et ce que je veux maintenir. 

    Je vais aussi à l'église parfois pour prier et exprimer ma foi en la Vie. Je peux certes prier et adorer partout, dans la nature comme dans une mosquée ou une synagogue, mais pour prier avec d'autres je préfère mes repères collectifs et patrimoniaux. Nos églises en font partie et rien n'est plus triste que de les voir disparaître du paysage.

    Enfin et peut-être surtout c'est dans une église que  l'amour du prochain  prend sens. Malgré toutes ses turpitudes, le catholicisme est exemplaire dans la prise en charge des urgences caritatives. En dépit de ses provocations avec les migrants le pape François contribue à humaniser notre monde trop souvent indifférent à la souffrance humaine.

    Trois raisons donc pour entrer dans une église mais pas de quoi faire Eglise. Il y faudrait pour cela une remise en cause fondamentale de la pensée dogmatique et pas seulement dans le catholicisme. Mais  ceci est une autre histoire.

     

     

     

  • Premiers chrétiens et islamistes même combat

    x17740783.jpgLes rapports sur l'islamisation de la société française s'accumulent, le dernier en date vient de paraître le mercredi 26 juin. Il concerne l'islamisation progressive de nos services publics. Le phénomène semble inédit mais  en fait il  n'est pas différent du problème posé  par les chrétiens à la société et à  l'administration romaine il y a 2000 ans.

    Le christianisme, avant de devenir officiel et romain, fut d'abord une sécession radicale au sein de la société romaine. Les chrétiens refusaient les dieux de la cité et d'abord le culte impérial. De ce fait ils étaient les ennemis de l'intérieur. Mais les Romains ne croyaient plus à leurs dieux aussi  les  chrétiens  purent-ils redonner du sens à un Empire cosmopolite qui n'était plus romain que de nom.

    Nous vivons la même situation. Les islamistes refusent la loi républicaine ( sauf pour l'instrumentaliser  ) et ils ne peuvent accepter la République que si elle devient islamiste. Ils sont en sécession radicale dans une société en crise de valeurs et qui craint l'Apocalypse écologique et sociétale. Dans ce désarroi, et face au chaos sociétal croissant, la certitude absolue de l'islam apparait comme une réponse rassurante.

    L'islamisme en France ( et plus généralement en Europe ) préfigure-t-il la prise de pouvoir par l'islam comme le firent les chrétiens à Rome ?

    La réponse est biologique et culturelle. Une immigration musulmane non maîtrisée dans une société "déboussolée" qui ne fait plus d'enfants  imposera un islam obscurantiste de manière purement biologique.

    Au contraire, dans l'hypothèse d'une immigration maitrisée et d'une révolution culturelle ancrée  dans les valeurs judéo-chrétiennes, l'islam peut influer positivement en reposant la question de Dieu au coeur d'une société en perte de repères. Déjà les mamans musulmanes, comme les chrétiennes, se révoltent lorsque l'école prétend imposer une vision du monde LGBT à leurs enfants.

    Voilà  ce qui est en jeu au-delà des nombreux rapports parlementaires, ou autres, qui constatent les progrès de l'islamisation de notre société .

     

  • L'évangile de Barnabé : un faux qui donne à réfléchir sur notre christianisme.

    x17740783.jpgMême si l'évangile de Barnabé est une forgerie musulmane du  16 è siècle cela n'enlève rien à l'intérêt de ce texte pour tous les croyants monothéistes. Ce faux repose en effet sur des fragments d'un évangile judéo-chrétien apocryphe qui nous permet de mieux comprendre les sources  du christianisme qui sont aussi en partie celles de l'islam.

     C'est à   Alexandrie en particulier, dans le bouillonnement intellectuel grec, qu' apparurent de multiples versions de l'histoire de Jésus. Puis  le pouvoir romain  fit le tri, formula la théologie christique des évangiles canoniques et imposa  l'ordre spirituel romain.

    Une deuxième remise en ordre eut lieu avec le surgissement de l'islam. Ce dernier est en partie une réinterprétation tardive des récits gnostiques par un nouvel ordre politico religieux .

    Dans cette perspective l'évangile de Barnabé est utilisé pour conforter les thèses musulmanes sur Jésus, en particulier le rejet de sa divinité et du discours trinitaire. La forgerie aurait pu rester limitée aux textes du XVI è siècle si tout récemment les autorités turques ont fait savoir que la version originale de l'évangile de Barnabé avait été découverte à Chypre . ( quotidien turc Bugün du 23 février 2012)

    Ce manuscrit serait en phase de restauration et d'authentification. Une nouvelle fraude musulmane ? Dossier à suivre.

    Au fond peu importe car  chrétien ou musulman le récit sur Jésus sera toujours une invention. La seule certitude que nous ayons est que le discours d'une prétendue vérité en la matière fut imposé par le pouvoir politique.

    Heureusement en esprit et vérité Dieu reconnait les siens. Qu'ils soient chrétiens, juifs ou musulmans !