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Christianisme - Page 187

  • Caricatures de Mahomet et spectacles sacrilèges.

    téléchargement.jpgMusulmans et chrétiens sont confrontés au même irrespect de leurs convictions, mais peuvent-ils mettre en cause la liberté d'expression au nom du refus du sacrilège ?

    Sur cette question on lira la note Golgotha picnic parue sur le blog régionaliste de Colmar à l'adresse suivante http://colmardabord.hautetfort.com/

     

  • Saints guérisseurs et protecteurs de l'Alsace au salon du livre de Colmar

    L'ouvrage intitulé "Saints guérisseurs et protecteurs de l'Alsace" est mon coup de coeur du salon et je lui décerne volontier le prix du Vieux Templier......Il s'agit d'un gros ouvrage écrit par Marie-Thérèse Fischer et publié aux éditions du Signal. Il passionnera les amateurs de culture et traditions populaires.                                                                                                                                                                       

    Pour ce qui est de la sainteté je laisse aux spécialists du droit canonique le soin de la définir car j'ai des doutes sur le sujet. Il parait que le fondateur de l'Opus Dei est un saint, tout comme l'empereur Constantin qui manipula le concile de Nicée. Il n'était même pas chrétien à l'époque et il avait tué femme et enfant pour assurer son pouvoir. Il finit par se convertir sur son lit de mort...on ne sait jamais.

    Pour ce qui est de nos saints populaires je n'ai pas de doutes, ils furent des figures locales bénéfiques vénérées. Peut-être d'ancieux dieux païens christianisés. Peu importe ils eurent pendant des siècles une fonction pratique utile de saints protecteurs spécialisés dans une fonction, un métier, une région. Le peuple croyait en eux et il y eut des miracles dit-on.... n'est-ce pas l'essentiel ? Et ce n'est pas l'ancien pèlerin de Compostelle que je suis qui vous dira le contraire.

    Sainte Odile est la patronne de l'Alsace, mais en Alsace comme ailleurs nous vénérons des saints spécialistes de l'élevage,de la viticulture et autres métiers. Souvent le nom du saint aide à connaitre sa spécialité, comme Saint Corneille ou Cornelius, patron des bêtes à cornes évidemment. Malheur au saint qui fait mal son métier. Saint Urbain, patron des vignerons, fut plongé dans une fontaine et condamné à boire de l'eau par des vignerons alsaciens mécontents d'une mauvaise vendange.

    Même les cocus avaient leur saint en la personne de Saint Gangolphe de Lautenbach. De retour de voyage on lui apprit l'inconduite de sa femme. Pour en avoir le coeur net il lui fit passer l'épreuve du jugement de Dieu en la plongeant dans une fontaine qui devint....très chaude.Il y a d'autres versions mais je m'arrête car je craindrais de n'être plus en odeur de sainteté auprès de vous amis lecteurs de ce blog .

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  • Internet et la vie monastique.

    imagesCA8SC3KF.jpgSelon un article paru dans le journal " La croix" ce mois-ci, les monastères n'échappent pas aux grandes évolutions de la société et des mentalités,au premier rang desquelles il faut citer la montée de l'individualisme.

    Selon le père Luc Commuau, abbé de la Pierre-qui-Vire ( Yonne), " même les moines sont tentés d'organiser leur vie, de trouver leurs lieux de respiration, de se faire leur opinion eux-mêmes sur Internet ".Le Père abbé ne dit pas comment les moines accèdent à Internet. J'imagine qu'ils sont autorisés à posséder un ordinateur dans leur cellule afin d'utiliser Internet dans leurs recherches en en disciplinant strictement l'usage. Mais peut-être suis-je trop libéral et trop confiant dans une démarche monastique fondée sur l'auto discipline ?

    Mais comment faire autrement puisque les règles monastiques ont été écrites alors qu'Internet n'existait pas? Saint Benoît n'avait pas prévu non plus que la quête de Dieu passerait aussi par une démarche scientifique qui ne pose pas Dieu en préalable, et il n'avait pas prévu la confrontation quotidienne du chrétien avec des religions et des chemins spirituels qui ne le sont pas, ou plus.

    Pourtant la Règle monastique est nécessaire aujourd'hui comme hier. Elle reste le fondement de toute démarche ascétique, même si le quêteur de Dieu peut le chercher en dehors des chemins balisés du dogme....et en surfant au grand large...sur Internet.

    Pour conclure, à l'intention des jeunes moines qui vont sur Internet, qu'il me soit permis d'évoquer ce jour, il y a bien longtemps, où à la fin d'une retraite à l'abbaye de Hautecombe, je décidai que je ne serais pas moine parce que j'avais acquis la certitude que le christianisme n'est pas le dernier mot sur Dieu.

    Aujourd'hui, tout en ayant la même conviction, peut-être ferais-je un choix différent, peut-être accepterais-je la Règle et l'institution catholique en mon fort extérieur, même si en mon fort intérieur je resterais un esprit libre dans ma quête et dans mes recherches....sur Internet et dans le dialogue avec des frères suivant leurs voies particulières.

    Je crois que c'est devenu possible si j'en crois le père Commuau :" il s'agit de rejoindre chaque frère là où il est, lorsque l'on y parvient s'établit une confiance qui fonde véritablement notre autorité"