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Christianisme - Page 191

  • La crise et les 7 péchés capitaux.

    imagesCAXLOA5V.jpgLa crise a une dimension morale éternelle qui fait écho aux vieilles histoires bibliques et à la notion de "péché", vieux mot culpabilisant qu'il vaut mieux traduire par erreur.La crise est la conséquence d'erreurs de développement que l'humanité doit corriger en changeant son mode de développement. Rien de nouveau sous le soleil.

    La Bible décrit les périodes de vaches grasses et de vaches maigres, une histoire très moderne. Après la période de vaches grasses des trente glorieuses,le monde entre dans une période de vaches maigres. Quant aux "péchés" commis,les erreurs à l'origine de la crise sont elles aussi, aussi vieilles que l'humanité et relèvent de son irresponsabilité morale.

    N'est-ce pas symboliquement très significatif de voir " le maître du monde" du FMI, DSK, s'effondrer dans la luxure et la goinfrerie financière et charnelle ? On pourrait reprendre tous les " péchés" du monde pour les appliquer à la crise.Contentons-nous de dire qu'elle est d'abord au coeur de l'homme et ne sera surmontée qu'après prise de conscience par ce dernier des erreurs commises. Mais plus encore faut-il pour surmonter la crise que nous retrouvions les valeurs créatrices de la foi,de l'espérance et de la charité.

    Les erreurs sont celles d'un mode de développement fondé sur l'avidité égoïste et le non respect des êtres et de l'environnement. Contrôler les marchés financiers pour qu'ils n'agissent pas en prédateurs des faibles relève d'une démarche morale et d'une vision juste du développement humain. Quant aux valeurs créatrices de la foi, de l'espérance et de la charité,il faut les comprendre dans une optique beaucoup plus large que celle du seul christianisme.

    Il faut avoir foi en l'homme,mais un homme humble, conscient de la Transcendance et de sa petitesse face à l'Univers, un homme en marche vers les étoiles et qui ne se prend pas pour le centre de l'univers, bref un homme qui ne se prend pas pour Dieu.

    Il faut espérer en la puissance de la Vie universelle au coeur du projet humain car c'est l'espérance qui ne cesse de faire toutes choses nouvelles au-delà des apocalypses des mondes anciens, l'espérance qui ne cesse de vouloir créer.

    IL faut aimer enfin, aimer la Création et d'abord la terre et toutes les vies qui la peuplent. Il faut pratiquer la charité, c'est à dire accueillir les hommes de toutes origines et toutes religions pout construire le peuple de Dieu  et réaliser sur terre la nouvelle Jerusalem.

  • Caricatures de Mahomet et spectacles sacrilèges.

    téléchargement.jpgMusulmans et chrétiens sont confrontés au même irrespect de leurs convictions, mais peuvent-ils mettre en cause la liberté d'expression au nom du refus du sacrilège ?

    Sur cette question on lira la note Golgotha picnic parue sur le blog régionaliste de Colmar à l'adresse suivante http://colmardabord.hautetfort.com/

     

  • Saints guérisseurs et protecteurs de l'Alsace au salon du livre de Colmar

    L'ouvrage intitulé "Saints guérisseurs et protecteurs de l'Alsace" est mon coup de coeur du salon et je lui décerne volontier le prix du Vieux Templier......Il s'agit d'un gros ouvrage écrit par Marie-Thérèse Fischer et publié aux éditions du Signal. Il passionnera les amateurs de culture et traditions populaires.                                                                                                                                                                       

    Pour ce qui est de la sainteté je laisse aux spécialists du droit canonique le soin de la définir car j'ai des doutes sur le sujet. Il parait que le fondateur de l'Opus Dei est un saint, tout comme l'empereur Constantin qui manipula le concile de Nicée. Il n'était même pas chrétien à l'époque et il avait tué femme et enfant pour assurer son pouvoir. Il finit par se convertir sur son lit de mort...on ne sait jamais.

    Pour ce qui est de nos saints populaires je n'ai pas de doutes, ils furent des figures locales bénéfiques vénérées. Peut-être d'ancieux dieux païens christianisés. Peu importe ils eurent pendant des siècles une fonction pratique utile de saints protecteurs spécialisés dans une fonction, un métier, une région. Le peuple croyait en eux et il y eut des miracles dit-on.... n'est-ce pas l'essentiel ? Et ce n'est pas l'ancien pèlerin de Compostelle que je suis qui vous dira le contraire.

    Sainte Odile est la patronne de l'Alsace, mais en Alsace comme ailleurs nous vénérons des saints spécialistes de l'élevage,de la viticulture et autres métiers. Souvent le nom du saint aide à connaitre sa spécialité, comme Saint Corneille ou Cornelius, patron des bêtes à cornes évidemment. Malheur au saint qui fait mal son métier. Saint Urbain, patron des vignerons, fut plongé dans une fontaine et condamné à boire de l'eau par des vignerons alsaciens mécontents d'une mauvaise vendange.

    Même les cocus avaient leur saint en la personne de Saint Gangolphe de Lautenbach. De retour de voyage on lui apprit l'inconduite de sa femme. Pour en avoir le coeur net il lui fit passer l'épreuve du jugement de Dieu en la plongeant dans une fontaine qui devint....très chaude.Il y a d'autres versions mais je m'arrête car je craindrais de n'être plus en odeur de sainteté auprès de vous amis lecteurs de ce blog .

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