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Judaïsme - Page 46

  • L'Eglise ? Mais pour quoi faire ?

    F0007202.jpgLe  petit Jésus et les discours moralisateurs sont de retour ponctuellement urbi et orbi à Rome. Le problème est que les beaux discours ne sont pas suivis d'actes concrets en réponse aux problèmes du temps.

    Tout comme l'Etat régalien, en échec partout sauf dans ses variantes dictatoriale, les institutions religieuses sont en échec sauf dans leurs versions obscurantistes. Celles-ci prolifèrent avec succès comme l'illustre la création d l'Etat islamique et le développement du  courant ultra orthodoxe juif.

    Pour ce qui est du christianisme, l'institution ecclésiale, surtout dans sa version catholique est en crise. Et cela  parce qu'elle n'est plus suffisamment identitaire pour répondre au besoin de sécurité spirituelle des esprits désorientés des contemporains.

    Faute en effet de réaffirmer l'identité chrétienne, le pape donne dans le politiquement correct. Cela lui vaut le prix  Charlemagne d'une Europe qui s'en va mais ne répond pas à la question posée par le peuple chrétien.

    L'Eglise pour quoi faire ? Pour amuser le public en attendant mieux.

     

  • Jésus : chacun sa version.

    images7IWHU85Q.jpgL'émission documentaire "Jésus et l'islam" a été diffusée le mardi 8 décembre 2015 sur Arte. Ce titre est trop restrictif et le titre de l'émission aurait dû être " Aux sources des monothéismes". Il d'ailleurs devrait être celui de toutes les émissions religieuses d'Arte qui visent à éclairer les sources des religions monothéistes nées au moyen orient. En ce temps de  Noël il serait bon de rappeler aux Juifs comme aux Musulmans que Jésus fait partie de notre commun héritage.

    Le documentaire intitulé "Jésus et l'islam" comporte trois parties qui éclairent chacune un aspect particulier  de la doctrine islamique, à savoir le rapport à Jésus, le rapport aux Juifs et le rapport à Marie.

    Pour l'islam Jésus est un envoyé de Dieu, au même titre que Mahomet, et il est même quasi plus important que lui puisqu'il revient à la fin des temps, au Jugement dernier, pour consacrer la victoire définitive de l'islam. A noter que pour l'islam Jésus n'est pas mort sur la croix contrairement à ce que racontent les Juifs selon l'islam. Les Juifs s'illusionnent sur le sujet. Et là on retrouve les apocryphes, dont l'évangile de Barnabé, revendiqué par l'islam, et qui a nourri aussi la doctrine du docétisme et  monophysite sur l'illusion de la crucifixion.

    Ce qui est passionnant c'est le fait que la crucifixion et la mort de Jésus ne sont acceptés finalement ni par l'islam ni par le christianisme. Puisque dans les deux cas Jésus échappe à la mort. Un autre est crucifié à sa place dans l'islam et il ressuscite dans le christianisme. Quelle imagination ils ont ces orientaux !

    S'agissant du rapport aux Juifs qui constitue la deuxième partie du documentaire, on comprend bien qu'il s'agit d'une affaire de concurrence commerciale. Il s'agit du monopole  dans l'exploitation du pèlerinage et du fonds de commerce religieux monothéiste. Rien de bien neuf. Déjà Jésus s'était attaqué aux marchands du temple, Mahomet remet en cause l'establishment religieux de l'époque à La Mecque. Rien de bien neuf en fait . Bien plus tard la Réforme remettra Rome en cause et le commerce des indulgences. Et depuis les mouvements de renouveau spirituel ne cessent pas, aussi bien dans le christianisme que dans l'islam. Le rêve de l'Etat Islamique est aussi fondamentalement un mouvement de remise en cause de l'islam institutionnel. Mahomet fit ce que fit Jésus un peu avant lui et ce que Luther et d'autres firent après eux. Dans le Judaïsme certains aujourd'hui encore contestent l'orthodoxie judaïque et rêvent de reconstruire le Temple. Là encore rien de bien neuf.

     

    La troisième partie du documentaire d'Arte est consacrée à Marie, la mère de Jésus. Et là encore l'islam apparait bien comme une autre version de l'histoire chrétienne sur le sujet. L'islam appelle Jésus le fils de Marie et admet qu'il n'est pas né d'un homme, sauf qu'il n'en dit pas plus mais il veut sauver la réputation de Marie contre les Juifs. Ceux-ci prétendaient ( Flavius Josèphe ) qu'elle aurait eu un fils d'un légionnaire romain appelé Panthera.  En l'épousant le vieux Joseph l'aurait sauvée de la lapidation. Au contraire, loin de voir en Marie une fille mère engrossée par un soldat romain, ou une prostituée, l'islam voit en elle une femme différente de toutes les autres. Mais il n'est pas très regardant sur la chronologie puisqu'il voit en elle la sœur d'Aaron; ce qui la situe quelque mille ans plus tôt dans l'histoire biblique.

    Conclusion ? Celle que Mahomet a proclamé, à savoir qu'il n'y a de Dieu que Dieu. Malheureusement il a oublié d'ajouter qu'innombrables sont les prophètes et  que tout  n'est que littérature orientale et  contes des mille et une nuits. Cela ne vaut pas de s'étriper pour ça !

     

  • Les Martyres chrétiens, ces terroristes suicidaires.

    sans-titre.pngAu début on ne savait pas les distinguer des juifs ces rebelles qui adoraient un Dieu unique mais qui appréciaient d'être des citoyens romains intégrés. Les chrétiens eux pratiquaient un culte bizarre et effrayant, ils adoraient un cadavre accroché à une croix, mais surtout ils refusaient l'ordre romain fondé sur la force et le culte de l'Empereur. Ces chrétiens se recrutaient parmi les populations d'esclaves venus de tout l'empire et qui s'entassaient dans les faubourgs miséreux de Rome.

    Un vrai Romain de souche ne pouvait que mépriser ces étrangers qui pratiquaient un terrorisme suicidaire qui les vouait au martyre. Ce furent pourtant ces terroristes suicidaires qui détruisirent Rome. Mais cela uniquement parce que  les Romains avaient cessé d'être des Romains dignes de ce nom car ils ne croyaient plus en leurs valeurs. Ils étaient devenus lâches et corrompus et les meilleurs d'entre eux rejoignaient peu à peu les chrétiens qui faisaient preuve de cette foi et de ce courage que les Romains avaient perdues.

    Confrontés aux kamikazes de l'Etat Islamique, nous devrions méditer cette histoire avant que notre décadence ne soit définitive.