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Agenda - Page 42

  • Trump ou la division de l'Empire.

     

     

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    Il s'appelait Dioclétien, et en 395 après Jésus-Christ il divisa l'Empire romain en deux parties, occidentale et orientale,  dans un souci de meilleure gestion de l'immense territoire attaqué de partout par les Barbares.

    2000 ans plus tard l'histoire se répète avec l'Empire américain mondialisé, attaqué lui aussi de toutes parts par les Barbares du sud et de l'est. L'Empereur aujourd'hui  pourrait bien  s'appeler  Trump, aussi  excentrique que Caligula en son temps.

    Comparaison n'est pas raison certes, mais elle  est de mise  face à la situation en Ukraine, à la frontière mexicaine ou encore à Mayotte.

    La frontière mexicaine importe plus aux Américains que celle de l'Ukraine ou de Mayotte, aussi Trump veut-il réserver les moyens de l'Empire d'abord pour défendre  la frontière mexicaine et celle de Taiwan, il est donc normal qu'il demande aux Européens de défendre eux mêmes les frontières orientales de l'Empire en Europe. On dit même qu'il chercherait un arrangement avec le semi barbare Poutine pour en faire l'Empereur associé  en Europe.  Poutine y songeait déjà aux jours heureux de la chute de l'URSS. Mais il ne fut pas pris au sérieux à Rome  (Washington)  et il en prit du dépit avec pour conséquence la guerre civile européenne en Ukraine.

    Celle-ci accroit les tensions au sein de l'Empire au profit des Prétoriens. Face aux Barbares russes les Prétoriens sont essentiellement les Français qui possèdent la dissuasion nucléaire. C'est sans doute parmi eux, plutôt que Poutine que se trouvera l'Empereur d'Europe associé de demain. Mais bien sûr comparaison n'est pas raison et en attendant les paris sont ouverts.

  • Vaches sacrées et tabous de la République bien pensante.

     

     

     

    images (10).jpgRober Badinter reçoit un hommage mérité comme Jacques Delors ou Simone Veil auparavant. Il faut en effet honorer les grands esprits, le problème est qu'en ne rendant hommage qu'à certains et à  certaines idées en ignorant d'autres talents et d'autres idées, la République transforme en vaches sacrés d'authentiques esprits novateurs et en tabous des sujets qui doivent être toujours réexaminés à l'aune des évolutions sociétales ou politiques. Cela vaut tout particulièrement pour la peine de mort, l'avortement ou l'Union Européenne.

    L'abolition de la peine de mort a été inscrite dans la Constitution, le droit à l'avortement devrait l'être et pourquoi pas un jour celui du suicide, cela parait tellement évident aux esprits bien pensants.

    En fait il n'en est rien et il ne s'agit la que de modes politiques. En ce moment la tendance sur ces sujets serait plutôt réactionnaire au niveau du bon peuple qui n'est pas toujours sot, quoiqu'en pensent nos élites.  Peine de mort hier, peine de mort demain de nouveau, selon les régimes en place....passons sur le relatif des choses. Quant à l'UE on peut être farouchement européen et s'opposer à la nomenklatura bruxelloise....

    La politique est affaire de mode, mais  heureusement la pensée traditionnelle ne l'est pas et reste un solide repère comme fondement du Droit et de l'action politique, et cela parce qu' elle s'inscrit dans les principes primordiaux, non  humains et transcendantaux, de l'ordre naturel. Dans cette perspective l'abolition de la peine de mort est un projet pro vie et un acte de confiance dans la possibilité de rachat de l'être humai. Elle est acte de rédemption dans le sens chrétien du terme.

    Miser sur la vie est conforme  à la morale naturelle, mais il n'en est pas ainsi de l'avortement et de l'euthanasie dont la sacralisation dans la loi sont des actes contre la vie et contre nature, des actes subis comme un mal, comme la guerre ou les erreurs de la nature en matière de handicap  ou de sexualité.  Constater le mal et tenter de le soulager, tant bien que mal, au sens propre du terme, ne doit pas conduire à l'inversion satanique des valeurs que nous constatons.

    Ces propos me vaudront sans doute censure mais l'on ne peut censurer que les mots, pas la nature des choses;  ce qu'oublient trop souvent nos juristes et faiseurs d'opinion.

  • La démocratie par les paysans

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    La nomenklatura parisienne,  bruxelloise et antidémocratique a reculé devant la révolte européenne des paysans. Il reste à savoir comment va s'exercer désormais le contrôle démocratique réel car nos agriculteurs ne veulent pas être victimes des éternelles belles paroles jamais suivies d'effet. Cette histoire nous rappelle que la seule vraie démocratie européenne depuis 500 ans s'appelle la Confédération suisse, née de la révolte de paysans excédés de l'oppression de la " nomenklatura" féodale.

    Sur le sujet la Suisse est un modèle de protection de son marché agricole, tout en étant le pays européen le plus libéral et ouvert sur le monde. Un exemple à  suivre sous réserve que le marché agricole européen soit réorganisé en bassins de production mieux adaptés à la concurrence, et que l'on décide enfin d'une organisation spéciale du modèle familial agricole qui ne doit pas disparaitre dans le modèle industriel. 

    Merci donc les paysans d'avoir introduit un peu de démocratie dans l'UE sur l'exemple de leurs grands ancêtres suisses