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Agenda - Page 43

  • Ukraine : comme en 14 !

     

    47138-0.jpgLa guerre de 14 est de retour en Ukraine, les drones et la guerre de communication en plus. Faut-il continuer ainsi ? 

    La question fut longtemps  jugée défaitiste mais elle vient d'être posée publiquement dans la revue américaine  "the Economist"  par le Général Valeri Zaloujni, le chef d'Etat Major de l'armée de Kiev. Dans cette interview il acte l'échec de la contre-offensive ukrainienne et pose la question de la suite. Voilà un fait nouveau car le général n'a pu donner cette interview qu'avec la permission des Américains. 

    La suite ? L' Otan anglophone et nordiste suivra l'Oncle Sam quoi qu'il arrive, mais il n'en ira pas de même ailleurs et d'abord du fait de la France.  Notre pays pourrait se souvenir qu'il est un allié et non un vassal des Etats-Unis  dans une guerre qui est celle de la guerre de 14 fin 1916 et avant le tournant de 1917.

    Cette année-là, en  1917,  les Américains sont intervenus et ont fait pencher la balance en faveur des alliés franco anglais tout en installant pour un siècle leur hégémonie sur l'Europe.

    Un siècle plus tard nous vivons la situation inverse, le retrait américain pourrait bouleverser la donne en Europe et faire pencher la balance en faveur des Russes. Les Américains  commencent à rechigner sur le soutien à l'Ukraine parce qu'ils ont trop de problèmes ailleurs et d'abord chez eux, ils sont à l'image de Joe Biden, fatigués. Dès leurs prochaines élections et face à d'autres priorités, ils pourraient bien décider de demander aux Européens de se débrouiller tout seuls,  ce qui sera l'heure de vérité pour eux.

    Nous sommes en 1916, sauf que Verdun se nomme Bakhmout ou Ardiivinka, c'est à dire du sang pour rien, et la question se pose de s'épargner la chute du moral et la montée du pacifisme de 1917,  car cette fois les Américains ne reviendront pas nous sauver la mise.

    Dans l'UE en décomposition, Hongrois et Slovaques sont ouvertement pro russe tout comme la Serbie. Quant à l'Allemagne elle ne songe qu'à rétablir son business et ses approvisionnements énergétiques avec la Russie, la France doit donc aussi et dès maintenant songer à ses intérêts, recouvrer  sa souveraineté  stratégique et se  souvenir qu'elle avait conclu une alliance avec la Russie avant la révolution de 1917.

    Ce ne serait pas trahir notre bien aimé Oncle Sam que de l'engager à  la paix et à la réconciliation avec les Russes, afin que cette paix serve à renforcer le monde civilisé et chrétien sur  d'autres fronts plus essentiels pour lui que celui de l'Ukraine, comme par exemple et surtout, celui d'Israël et du Moyen Orient.  Face aux barbares  la  Sainte Russie finira par comprendre à quel camp elle appartient.

     

  • Gouel an Anaon Fête des morts

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    C'est la Toussaint, la plus belle fête de l'année pour tous les croyants car c'est la fête de la Vie Eternelle, la fête de toutes les âmes unies dans l'Eternité. Cela vaut la peine de fleurir les tombes avec cette fleur magnifique qu'est le chrysanthème.

    Le problème est que notre société occidentale a perdu le sens du Sacré au point de dégrader la fête de la Vie  en de tristes mascarades purement commerciales baptisées d'un nom anglais comme il est coutume lorsque l'on veut vendre de la camelote.

    Halloween c'est le nom anglais de la vieille fête celte des calendes d'hiver Kala Goanv en breton et la Toussaint c'est la fête des morts  Gouel an anaon en breton. Cette fête est devenue la Toussaint chrétienne, la fête de tous les saints,  pas seulement les  saints du catholicisme  mais celle de toutes les âmes entrées dans la lumière divine de l'Eternité.

    Ces âmes ne nous oublient pas, c'est pourquoi  selon la vieille tradition bretonne, il n'y a pas si longtemps encore, il fallait  laisser une bûche dans l'âtre la nuit de la Toussaint, à l'intention des êtres chers qui reviennent nous faire une petite visite à minuit par amour pour nous. 

    Vive donc la Toussaint fête de vie et d'amour !

  • La bataille de Gaza et ses enseignements.

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    Ce qui se joue à Gaza est une guerre contre le mal de ce temps, j'ai nommé le pouvoir des mafias mondiales. Ces organisations criminelles sont de plus en plus puissantes, elles  menacent les Etats et rendent impossible un ordre mondial pacifique. Elles instrumentalisent les idéologies et les religions comme dans le cas de l'islamo gauchisme. Ces mafias contrôlent de plus en plus le milieu urbain et Gaza en est l'exemple type avec le  Hamas qui s'est substitué à l'autorité palestinienne.

    La guerre à Gaza est à ce titre un cas à étudier en prévision des problèmes  de nos sociétés urbaines de plus en plus confrontées au défi des mafias mondialisées.

    Demain à Marseille ou en Seine Saint Denis l'expérience acquise à Gaza pourrait être précieuse. Cela vaut donc la peine de s'intéresser à la conduite de la guerre par Tsahal.

    Outre la puissance de feu incontestée , les éléments clés de son action sont les suivants :

    1) Le renseignement 2)  la maîtrise de la communication 3) la gestion d'otages. 

    Sur le sujet il est important de comprendre que le sort des otages individuels est secondaire  par rapport  à celui des  millions de personnes prisonnières de ces mafias comme elles le sont à Gaza.

    1) Le renseignement.

    La recherche du  renseignement exige les moyens technologiques les plus sophistiqués mais ceux-ci peuvent tromper car le facteur humain est imprévisible. Tsahal prend donc son temps à Gaza et agit méthodiquement afin d'infiltrer suffisamment le terrain pour éclairer les frappes, localiser les otages et leurs bourreaux dans  les tunnels. Cela devient une opération de  dératisation. 

    2) La maîtrise de la communication

    Elle est capitale et commence par l'exclusion des médias du terrain et la censure d'internet car c'est une guerre qui se  joue sur les réseaux sociaux et les médias . L'Occident démocratique qui inclut Israël est particulièrement fragile sur ce point car il s'interdit le contrôle de l'information permettant ainsi à l'ennemi  de se victimiser pour mettre l'opinion de son côté. Aucune bavure n'est permise donc, tandis que la dénonciation des montages victimaires doit  être un souci constant. 

    3) La libération des otages.

    C'est le but de la guerre  au sens large. A Gaza  les otages ne sont pas seulement israéliens mais aussi la population palestinienne transformée en bouclier humain. L'action militaire de destruction des cibles ennemis ne peut donc qu'être  très progressive et très longue dans  une guerre qui se gère d'abord sur le front de la communication. ( Imaginez ce qui pourrait se passer s'il s'agissait d'investir les quartiers nord de Marseille pour  éradiquer les réseaux mafieux qui les gangrènent,  vous auriez l'Onu et les  "humanitaires" contre vous ) .

    A Gaza  l'idéal serait de créer  une zone sûre de plus en plus vaste pour y loger, nourrir et soigner les Gazaouis à mesure que Tsahal étend son contrôle et détruit les tunnels.

     Au terme de l'opération Il s'agira  de répartir les populations civiles sur la totalités de la frange de Gaza en les confiant alors, mais alors seulement, à la communauté internationale, la guerre sera alors gagnée. Elle serait perdue par contre si la communauté internationale intervenait trop tôt en sauvant la mise aux mafieux à travers leurs relais médiatiques et politiques.

    Dossier à suivre.