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Agenda - Page 46

  • Al-Aqsa : le défi.

     

    400px-Dome_of_the_rock_distance.jpgIl est encore trop tôt pour analyser toutes les informations concernant l'attaque surprise du Hamas sur Israël, mais déjà quelques leçons peuvent être tirées, la première est l'urgence d'une prise de conscience de la nature du  défi lancé non seulement à Israël, mais aussi à tout l'Occident.

    Des questions se posent sur la vigilance des services de sécurité israéliens pris en défaut, mais la première interrogation porte sur l'état de la société israélienne. Celle-ci s'est divisée au sujet de sa réforme judiciaire en perdant toute vigilance sécuritaire, telle Byzance se querellant sur le sexe des anges pendant que les Turcs préparaient l'assaut. Quel triste symbole que ces pauvres "teufeurs", pacifistes et idéalistes, sacrifiés comme des moutons par les fous de Dieu !

    Les spécialistes tireront les leçons en matière de renseignement et de sécurité, mais la société israélienne, comme la nôtre, saura-t-elle comprendre que la nature du défi  est de nature religieuse et morale ?

    Aux côtés d'Israël l'Occident saura t il enfin faire preuve de  lucidité pour répondre à ce défi par le glaive et par la foi ?  Les voies diplomatiques se sont perdues dans les sables du désert et la paix ne se fera pas si la force n'est pas mise au service du Droit.

    Soyons clair,  ce qui est en jeu c'est la survie de la démocratie propre à la civilisation judéo chrétienne. Cette culture démocratique judéo-chrétienne n'existe qu'en Israël en dehors de l'Occident, et elle est attaquée partout, y compris au sein de l'Occident, par des forces obscures et sataniques.

    Ne pas le comprendre est une erreur grave et l'Occident ne peut plus continuer à subventionner le terrorisme, à Gaza et ailleurs, au nom d'une sensibilité humanitaire instrumentalisée par ses ennemis.

    L'opération terroriste du Hamas ouvre les yeux de beaucoup et  rappelle au monde qu'Al-Aqsa se situe sur le Mont du Temple, ce lieu saint des juifs qui est aussi l'esplanade des mosquées des musulmans, sans oublier  que  les pauvres chevaliers du Christ y furent  logés à l'origine de leur ordre et que pour cela ils furent ensuite appelés les Templiers. 

    En ce temps-là Israël n'existait pas, non plus que la Palestine. Cette Terre était Sainte  pour tous et elle  doit le redevenir. Un défi d'ordre religieux et spirituel dans l'esprit des accords d'Abraham. Il n'est pas trop tard, il n'est jamais trop tard pour servir Dieu et  la paix à l'horizon de Jérusalem.

  • Arménie : la Russie humiliée.

     

    barbare des steppes.jpgLa Russie  joue les peuples de la steppe contre l'Occident mais elle le fait à ses risques et périls comme le montre la situation en Arménie. Au Haut Karabagh les Russes ont été humiliés, même si le langage diplomatique interdit de présenter les choses ainsi.

    En Arménie les  Azéris, peuple turcophone des steppes, ont bousculé les Russes. Des soldats russes censés garantir la paix dans le Haut Karabagh ont été tués sans réaction de Moscou. Poutine  dépend d'Erdogan et de l'appui de  Pékin et de Téhéran, il a donc mangé son chapeau au Haut Karabagh. Espérons qu'il en tirera la leçon qui s'impose, à savoir que l'Occident est son allié naturel face au retour des "Mongols" et des peuples des steppes.

    La Russie est le premier pays européen à subir la poussée des peuples turcs musulmans vers l'ouest. Les Russes sont quasiment évincés du Caucase où ils ont trahi la cause des chrétiens orthodoxes d'Arménie. Pris entre deux fronts désormais il n'est pas trop tard pour eux de se rappeler qu'ils sont européens et chrétiens.

    En attendant et seule dans l'UE, la France sauve l'honneur en envoyant des armes à l'Arménie en prévision du combat de survie que l'Occident ne pourra éviter. Au Moyen Orient contre les islamistes ottomans, en Arménie et au Kurdistan, mais aussi  en Méditerranée pour stopper l'invasion de populations primitives et sous évoluées qui sans cesse  débarquent  sur nos côtes pour mieux piller nos systèmes de solidarité.

    A noter que dans ce combat pour la survie de l'Europe en tant que lieu d'une culture avancée et éclairée, le nationalisme russe joue contre son camp mais  d'abord et surtout contre la Russie elle-même.

    Patience !  Dans ce combat pour les valeurs qui s'annonce les Russes finiront pas se rappeler qu'ils sont authentiquement européens.

    Ne désespérons ni d'une Sainte Russie qui ne l'est pas, ni de l'Occident dévoyé et de son pape gauchiste !

  • Ukraine: et maintenant ?

     

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    Et maintenant  qu'est-ce qu'on fait ? La question était dans tous les esprits lors de la réunion des ministres des affaires étrangères de l'UE qui s'est tenue le lundi 2 octobre à Kiev. La réponse doit être donnée rapidement avant  que ne s'élargissent les fissures qui apparaissent dans le front encore uni des Européens

    Au début tout le monde était d'accord pour arrêter les Russes, ensuite tout le monde a fait semblant de croire à la " contre offensive", mais maintenant l'automne est là et il est évident que la  "contre offensive" a dépassé la date de péremption du produit.  Elle devient invendable et il est temps de savoir où on va.

    Qu'est-ce qu'on fait avant que les Slovaques, les Hongrois et les Polonais cessent d'aider l'Ukraine?  Les uns parce qu'ils sont pro russes comme les Hongrois, et maintenant les Slovaques, les autres comme les bellicistes Polonais, parce qu'ils n'apprécient pas le petit jeu militaire, et surtout céréalier, de Zélensky.

     Au plan médiatique on ne peut plus vendre la guerre en répétant que  les Ukrainiens ne cessent de "percer" les lignes russes, mais  en omettant d'ajouter qu'ils y font du surplace. Il faut donc trouver autre chose pour vendre la guerre et surtout préparer les opinions publiques à d'éventuelles négociations. 

    On nous dit donc que si la guerre se prolonge c'est par la faute de Poutine. Ce dernier serait engagé dans un combat "existentiel" contre l'Occident et se préparerait à une guerre longue. Amen.

     Mais nos médias omettent de préciser que pour Zelensky aussi, à l'instar de Poutine, il s'agit surtout de se maintenir au pouvoir grâce à la guerre.

    Zélensky pratique la fuite en avant et transforme l'Ukraine en paradis de trafiquants et producteurs d'armes, mais il ne veut pas savoir que les ressources humaines de son pays sont limitées.

    Côté russe la propagande guerrière donne à fond. On loue les vertus du peuple russe, mais pour continuer la guerre on embrigade de plus en plus de "Mongols", terme pris au sens large qui inclut non seulement les recrues venues de Sibérie mais politiquement et en soutien militaire, tous les peuples des steppes, Iraniens et Turcs compris.

    Pour le spectacle, des deux côtés, on se balance des drones pour faire boum quelque part. Stratégiquement cela ne sert à rien, mais c'est bon pour le récit médiatique en donnant l'impression qu'il se passe quelque chose. En fait les médias sont à la peine pour nous vendre une guerre de moins en moins glamour et surtout déjà vue. Nous voici en effet revenus à la guerre de 14 avec un immense front stabilisé sur des milliers de kilomètres, et ces boucheries inutiles pour gagner quelques mètres,  bref à l'est rien de nouveau, l'absurde toujours.

    La paix n'est possible que si la raison l'emporte dans l'esprit des dirigeants des deux camps au point de les amener à comprendre  qu'ils ont intérêt à geler la situation sur les lignes actuelles. A l'ouest le prolongement de la guerre est un facteur de déstabilisation supplémentaire de nos sociétés très fragiles, attaquées de l'extérieur par la Russie, mais aussi de l'intérieur par une submersion migratoire instrumentalisée,  via l'ONU et les ONG, par toutes les forces hostiles à l'Occident.

    A l'est la Russie continue de s'illusionner sur elle-même. Fille de l'Europe, elle est de moins en moins un "Grand" et se rapetisse à mesure qu'elle glisse vers les steppes et devient dépendante de la Chine et de  la Corée du nord. Son prétendu combat "existentiel" contre l'Occident est un reniement et un suicide.

    Prolonger cette guerre c'est donc perdant perdant pour les deux camps. C'est favoriser le retour des " Mongols" en Europe  et précipiter le chaos sociétal en Occident. Pour tout le monde c'est le retour au Moyen-âge. Puisse-t-on l'avoir compris dans les chancelleries européennes !

    PS Ce récit peut apparaitre défaitiste à certains va t en guerre,  mais qu'ont ils à proposer en dehors de la mobilisation générale de l'Otan et la montée de la violence jusqu'à l'arme atomique ?