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Agenda - Page 40

  • 2024 Paix aux hommes de bonne volonté et...

     

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    2024 Paix aux hommes de bonne volonté, à commencer au sein de cette église patrimoniale romaine  qui mérite d'être préservée. Dans le musée des religions du monde elle  est sans nul doute la plus belle pièce. Meilleurs vœux donc au Saint Père et que le spectacle continue à Rome !

    Quant à  l'Eglise il ne faut surtout pas la confondre avec elle comme le fit Louis Pauwels qui voulait devenir directeur du très catholique "Le Figaro"

    Ce mécréant s'était  "converti" au catholicisme après avoir toutefois constaté, je le cite, que : "L'Eglise qui agonise revoit son enfance" ( revue 'Question de' n° 16 page 6 ). Comme toujours en  France il confondait  l'église de Rome avec l'Eglise. Il le savait sans doute mais il  avait  compris que s'il voulait moderniser "Le Figaro"  et renforcer la cathosphère française, cela valait bien une messe. C'était un vrai traditionaliste. A l'époque ça fonctionnait encore, mais aujourd'hui il faudrait  plus qu'une messe pour redonner sens et mission à l'église de Rome.

    Mais est-ce si grave car la question n'est pas sérieuse. L'a-t-elle jamais été ?

    Cette église romaine va de crise en crise , d'apocalypses de théâtre en renouveaux,  et  finalement elle est toujours là à jouer sa sempiternelle Comedia della Arte. Il y en a qui aiment le spectacle  et qui le prennent au premier degré,  mais d'autres ne confondent pas  un musée et un théâtre avec l'Eglise.

    L'Eglise est devant nous parce que le christianisme est  la religion intérieure en chacun de nous, il est l'expression de la conscience humaine libre dans sa relation  à Dieu. Collectivement elle accompagne l'Evolution au plan humain. N'en déplaise donc à Luther la Réforme était  évitable car la vraie réforme est toujours celle de l'Esprit en chacun d'entre nous, et peu importent les formes institutionnelles. Les Réformes avec un R sont toujours à refaire, seule la Tradition est immuable, mais elle  ne se réduit pas à la tradition romaine et elle n'interdit pas non plus les processus évolutifs dans les esprits et dans les institutions. La Tradition n'est que la garantie de la  Voie Droite contre les dérives.

    Meilleurs vœux donc aux frères chrétiens du libre esprit car l'avenir leur appartient !  Meilleurs vœux aussi à ce pape François qui a l'air si malheureux ! Puisse-t-il  comprendre qu'il s'inquiète pour rien  au sujet de son église !  Puisse-t-il accepter qu'elle ne soit qu'une simple institution humaine, toute relative et éphémère !  Puisse-t-il garder la foi dans l'Eternel et dans l'Eglise !

     

     

  • Immigration: est-ce le retour à la raison ?

     

     

     

     

    obj05975.jpgDepuis trente ans, sous la pression des milieux d'affaire en quête de main-d'œuvre bon marché et des humanistes qui ne connaissent que les individus et non les hommes tels qu'ils sont, l'Occident a cru pouvoir faire son profit d' une immigration africaine et culturellement non européenne. 

    Pendant ces trente années il ne fallait surtout pas alerter sur de potentiels problèmes sous peine d'être stigmatisé comme " raciste xénophobe". Heureusement le retour au bon sens se remarque peu à peu partout en Occident, et depuis peu le vent  tourne dans la direction opposée. Désormais il est enfin compris que l'immigration n'est plus une richesse mais un problème.

    En France 2023 s'achève par le vote d'une loi sur l'immigration qui exprime cette nouvelle sensibilité  même si elle n' est qu'un début de réponse au problème.

    L'enjeu maintenant est l'action au niveau européen car il ne sert de rien de vouloir réguler l'immigration à Paris si Bruxelles, ses technocrates et ses juges font la loi en France. Le vrai débat est l'autonomie  de  souveraineté des Etats européens en matière d'immigration  face aux lobbies immigrationnistes de Bruxelles. Il faut espérer que les prochaines élections européennes seront l'occasion pour les peuples européens de  faire comprendre à Bruxelles que la question de l'immigration est  celle même du devenir de l'Europe, de ses institutions et de sa culture.

     

  • Michel Onfray a un problème avec Jésus-Christ.

     

     

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    Selon Michel Onfray Jésus n'aurait pas existé et ne serait qu'un "concept",  position surprenante concernant un personnage historique relativement connu. En fait Michel Onfray l'athée, ou qui se croit tel,  est peut-être théologien sans le savoir et un très bon pédagogue chrétien. Il se trompe de nom et confond Jésus avec le Christ qui n'est pas en effet un personnage historique, mais le concept fondateur du christianisme.

    Sans le vouloir notre philosophe explique la formule  rituelle  "vrai homme, vrai Dieu", c'est à dire la cohabitation ontologique du divin dans l'être humain, illustrée par l'histoire de ce prophète juif qui a mal tourné, dont les partisans furent instrumentalisés par le pouvoir romain,  connurent ensuite le succès et sont aujourd'hui en quête d'un second souffle pour présenter leur récit en termes compréhensibles à l'ère de l'intelligence artificielle, la dernière ânerie à la mode.

    Sans le vouloir Michel Onfray définit le Christ, comme le principe créateur en l'être humain, le deux ex machina qui l'anime, tout comme la Création ( ce que Teilhard de Chardin a bien vu ) Le Christ n'est en effet qu'une  idée, un concept bien sûr, qui vaut ce que ça vaut,  comme tous le concepts, mais qui donne sens à la théologie chrétienne, et cela même si Jésus n'eut jamais existé.

    Si Jésus n'eut pas existé le concept christique aurait été exprimé dans un autre récit, un autre emballage, et il l'a été d'ailleurs par le Bouddha. Ce dernier enseigne l'illusion,  la Maya, de tous les concepts et il renvoie chacun à l'expérience ultime  de l'être, l'illumination que l'on peut aussi appeler expérience christique.

    Autre erreur de Michel Onfray. Il se dit athée pour évacuer la religion mais en fait il se classe  ainsi parmi les croyants, les  croyants négatifs puisqu'il affirme sans preuve que Dieu n'existe pas, affirmation qui n'est  qu' une  croyance négative.  Seul le "je ne sais pas" de l'agnostique s'agissant de Dieu est rationnel et  logique. C'est pourquoi le Boudha ne se prononce pas, mais il n'est pas athée.

    Merci à Michel Onfray pour ses erreurs qui font penser dans la bonne direction. Quant à Dieu il s'agit d'une question dont la réponse est dans la question.  La réponse est chrétienne, elle est positive et créatrice. "Tu ne me chercherais pas si tu ne m'avais déjà trouvé" disait Saint Augustin. Sur cette certitude on renverse Rome et les Empires, ou on en fait surgir de nouveaux  au-delà des Apocalypses. On peut certes ne pas poser la question de Dieu, mais ça ne mène pas loin, c'est une attitude décadente, et surtout c'est prendre le risque de se condamner à l'enfer en réduisant la Création à son petit ego; ce que je ne souhaite pas à Michel Onfray qui je l'espère aura passé un Joyeux Noël !  

    PS : désolé d'une mise en ligne si tardive. Noël oblige et, depuis Coppet, les Alpes sont si belles à regarder que l'on oublie la discipline des jours niçois ordinaires.