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Agenda - Page 39

  • Et moi..et moi....

     

     

     

     

     

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    Le moi est haïssable disait l'instituteur qui m'enseigna l'écriture, le moi est haïssable, sauf en politique qui n'existerait pas sans lui, car quel sage aurait envie de faire de la politique ?

    Heureusement il y a suffisamment de fous pour faire de la politique, à juger par le bal des égos qui se donne à l'Elysée en ce moment. Le Président mène le quadrille et tant pis pour les oubliés, surtout les anciens amis.

    Dans ces conditions on comprend que ce cher Edouard se soit empressé de lui rappeler son existence en espérant même  l'enterrer bientôt.

    Et moi et moi pourquoi pas moi ? Edouard Philippe est entré en scène dans la tragi comédie en cours mais, et là je redeviens sérieux, mais pour quoi faire ?  Car telle est la question. Pour être crédible Edouard Philippe doit dire maintenant quelle politique de salut public il propose.

    Après la décrédibilisation du NFP, le clairon d'Edouard Philippe ne convainc pas les Français, non plus que le silence du RN.

    Marine Le Pen et Jordan Bardella sont devenus tellement sages qu'il est à craindre qu'ils n'aspirent plus qu'à n'être que de gentils élus portant cravate et respectabilité avant d'aller à la soupe comme les autres.

    Dans ces conditions le Président a le devoir  de  maintenir la stabilité du pays mais  peut-il tenir jusqu'à ce que la Constitution l'autorise à dissoudre de nouveau ?  Il n'est plus le maître des horloges et pour tenir il lui faut urgemment proposer une politique de salut public, ou s'en aller s'il n'en est pas capable.

  • Le Président consulte en EHPAD

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Toujours aussi excellent joueur de pipeau notre Président cherche une mule pour la charger du lourd fardeau d'un pouvoir qui l'amuse beaucoup, et nous avec. Mais en fait au lieu de mule il vient de trouver un baudet nommé Thierry. Il l'a trouvé dans cet EHPAD républicain qu'est le Conseil Economique et Social et Environnemental, un de ces nombreux trucs inutiles et couteux de la République. C'est au CESE que finissent par aboutir nombre d'élus qui ne le sont plus, ou les protégés du système, comme cette chanteuse ruinée qui y fut placée il y a quelques décades.

    Je ne sais si Line Renaud en fait partie mais cela ne me surprendrait pas. Et pendant ce temps le pays  s'enfonce un peu plus chaque jour dans la crise sécuritaire, migratoire et bientôt financière. La banqueroute n'est pas loin car après avoir chanté tout l'été la cigale française se trouvera bientôt fort dépourvue, comme dit notre Jean de la Fontaine.

    Mais qu'importe, comme disent les Italiens, ces grands experts en la matière, "la situation est tragique mais pas sérieuse !"

     

     

     

  • Recours néo gaulliste.

     

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    La mascarade continue à l'Elysée, le président tourne en rond et cherche une solution pour " tenir" jusqu'à la prochaine dissolution qui ne peut avoir lieu avant un an. Elus contre le RN par  la magouille de l'entre deux tours les parlementaires s'agitent en vain eux aussi. 

    Le résultat est que le "vilain" infréquentable apparait comme l'home tranquille égaré chez les fous. Il lui suffit pour cela de faire en sorte que la continuité de l'Etat soit maintenue à minima.

    Le RN ne censurera donc  pas un premier ministre non issu du NFP s'il remplit certaines conditions. C'est le bon sens même et la réponse politique que les Français attendent pour sortir provisoirement de la crise actuelle.

    Provisoirement car l'issue de la crise est dans la dissolution et la tenue de nouvelles élections législatives sans tripatouillages. Mais le délai constitutionnel d'un an ne permet pas la dissolution, aussi, d'ici là, il faut permettre au président de jouer son rôle constitutionnel. Il faut lui permettre de mettre sur pied un gouvernement expédiant les affaires courantes et capable de voter un budget à minima reconduit à  l'identique, voire plus rigoureux, pour mettre la France à l'abri de nouvelles sanctions des marchés. 

    On peut donc compter sur le RN pour veiller à ne pas bloquer la machine de l'Etat en attendant qu'il puisse exercer le pouvoir en toute légitimité constitutionnelle. Il y parviendra d'autant plus facilement qu'il aura suffi  d'un été pour que le NFP  fasse la démonstration de sa dangereuse  irresponsabilité.

    De Gaulle a su attendre son heure, le RN fait de même et apparait désormais comme le recours néo gaulliste que la France attend. Eric Ciotti l'a compris, d'autres suivront.