Inscrire le droit à l'avortement dans la Constitution serait au mieux de l'enfumage pour détourner l'attention de l'opinion des problèmes qui confrontent Emmanuel Macron, soit un témoignage accablant de l'insondable légèreté éthique et intellectuelle de cet homme, pur produit d'une gauche en dérive morale.
Inscrire le droit à l'avortement dans la Constitution reviendrait à y inscrire le droit de tuer, ce qui est très grave, et entraine de fait le refus de l'objection de conscience des médecins pro vie. Mais également celui des objecteurs de conscience qui refuseraient de porter les armes pour la France en cas de guerre.
Inversement ce droit de tuer justifierait le port d'arme incontrôlé, un comble ! Son seul effet positif serait de permettre aux policiers de faire leur travail lorsqu'ils sont en légitime défense.
En ce moment la France n'a pas besoin de buzz médiatico politique sur un sujet grave qu'elle a su régler de manière équilibrée par la loi Veil. N'en rajoutons pas car l'avortement est en soi un problème douloureux, et, comme la guerre, toujours un échec, voire un désastre. Il ne peut être qu'une tolérance solidement encadrée par la loi, et non un droit constitutionnel.
Et si la guerre en Ukraine était aussi une guerre de religion ? Au-delà de ses causes politiques et géopolitiques elle oppose en effet deux visions du monde.
L'homme à abattre l'a été et sans doute pour longtemps, et c'est dommage. Au-delà du jeu politique en effet, Eric Zemmour a posé les questions essentielles non résolues de la société occidentale. Malheureusement ses réponses furent trop étriquées, voire " franchouillardes" et son combat n'a de sens que s'il inclut la question de la place de Dieu dans le village global, un problème éminemment politique.