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Actualité en lecture spirituelle - Page 4

  • Trump ou la division de l'Empire.

     

     

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    Il s'appelait Dioclétien, et en 395 après Jésus-Christ il divisa l'Empire romain en deux parties, occidentale et orientale,  dans un souci de meilleure gestion de l'immense territoire attaqué de partout par les Barbares.

    2000 ans plus tard l'histoire se répète avec l'Empire américain mondialisé, attaqué lui aussi de toutes parts par les Barbares du sud et de l'est. L'Empereur aujourd'hui  pourrait bien  s'appeler  Trump, aussi  excentrique que Caligula en son temps.

    Comparaison n'est pas raison certes, mais elle  est de mise  face à la situation en Ukraine, à la frontière mexicaine ou encore à Mayotte.

    La frontière mexicaine importe plus aux Américains que celle de l'Ukraine ou de Mayotte, aussi Trump veut-il réserver les moyens de l'Empire d'abord pour défendre  la frontière mexicaine et celle de Taiwan, il est donc normal qu'il demande aux Européens de défendre eux mêmes les frontières orientales de l'Empire en Europe. On dit même qu'il chercherait un arrangement avec le semi barbare Poutine pour en faire l'Empereur associé  en Europe.  Poutine y songeait déjà aux jours heureux de la chute de l'URSS. Mais il ne fut pas pris au sérieux à Rome  (Washington)  et il en prit du dépit avec pour conséquence la guerre civile européenne en Ukraine.

    Celle-ci accroit les tensions au sein de l'Empire au profit des Prétoriens. Face aux Barbares russes les Prétoriens sont essentiellement les Français qui possèdent la dissuasion nucléaire. C'est sans doute parmi eux, plutôt que Poutine que se trouvera l'Empereur d'Europe associé de demain. Mais bien sûr comparaison n'est pas raison et en attendant les paris sont ouverts.

  • Vaches sacrées et tabous de la République bien pensante.

     

     

     

    images (10).jpgRober Badinter reçoit un hommage mérité comme Jacques Delors ou Simone Veil auparavant. Il faut en effet honorer les grands esprits, le problème est qu'en ne rendant hommage qu'à certains et à  certaines idées en ignorant d'autres talents et d'autres idées, la République transforme en vaches sacrés d'authentiques esprits novateurs et en tabous des sujets qui doivent être toujours réexaminés à l'aune des évolutions sociétales ou politiques. Cela vaut tout particulièrement pour la peine de mort, l'avortement ou l'Union Européenne.

    L'abolition de la peine de mort a été inscrite dans la Constitution, le droit à l'avortement devrait l'être et pourquoi pas un jour celui du suicide, cela parait tellement évident aux esprits bien pensants.

    En fait il n'en est rien et il ne s'agit la que de modes politiques. En ce moment la tendance sur ces sujets serait plutôt réactionnaire au niveau du bon peuple qui n'est pas toujours sot, quoiqu'en pensent nos élites.  Peine de mort hier, peine de mort demain de nouveau, selon les régimes en place....passons sur le relatif des choses. Quant à l'UE on peut être farouchement européen et s'opposer à la nomenklatura bruxelloise....

    La politique est affaire de mode, mais  heureusement la pensée traditionnelle ne l'est pas et reste un solide repère comme fondement du Droit et de l'action politique, et cela parce qu' elle s'inscrit dans les principes primordiaux, non  humains et transcendantaux, de l'ordre naturel. Dans cette perspective l'abolition de la peine de mort est un projet pro vie et un acte de confiance dans la possibilité de rachat de l'être humai. Elle est acte de rédemption dans le sens chrétien du terme.

    Miser sur la vie est conforme  à la morale naturelle, mais il n'en est pas ainsi de l'avortement et de l'euthanasie dont la sacralisation dans la loi sont des actes contre la vie et contre nature, des actes subis comme un mal, comme la guerre ou les erreurs de la nature en matière de handicap  ou de sexualité.  Constater le mal et tenter de le soulager, tant bien que mal, au sens propre du terme, ne doit pas conduire à l'inversion satanique des valeurs que nous constatons.

    Ces propos me vaudront sans doute censure mais l'on ne peut censurer que les mots, pas la nature des choses;  ce qu'oublient trop souvent nos juristes et faiseurs d'opinion.

  • D'une religion à l'autre et vice versa..

     

     

     

    11233976lpw-11237253-jpg_4753601 - Copie.jpgSource "En quête d'Esprit" Cnews 28 01 2024

     

    L'émission était consacrée aux conversions de musulmans vers le christianisme, l'inverse étant mentionnée également. Difficile d'avoir des donnés précises sur le phénomène. C'est un problème identitaire pour les nouveaux  convertis, et dans l'émission il s'agissait d'anciens musulmans convertis rejetés par leur famille. Mais cela vaut pour toutes les conversions et pour toutes les religions, les difficultés des personnes souhaitant se convertir au judaïsme en témoignent.

    La très catho émission de Cnews  n'a pas abordé la question mais une famille chrétienne convaincue souffrira du départ d'un de ses membres vers une autre religion, secte, ou tout simplement vers l'indifférence habituelle de notre société. 

    La conversion pose problème  car elle est la manifestation d'un lien mystérieux et incompréhensible vers l'Au-delà et donne souvent lieu à des manifestations paranormales comme celles décrites dans les témoignages apportés sur la plateau de l'émission de Cnews. On peut toutefois constater que le phénomène rappelle la conversion de Saint Paul qui persécutait les chrétiens avant de le devenir lui-même.

    La psychiatrie et la psychologie des profondeurs peuvent fournir des explications mais elles ne peuvent rendre compte ni des manifestations paranormales, ni du sens métaphysique de la conversion. Celle-ci  se fait d'une conviction à l'autre et vice versa, ce qui pose le problème fondamental de la vérité, ici de la vérité religieuse.

    Peut-être faut-il pour donner une piste rappeler que toute religion a une dimension mystique, au-delà de ses croyances et rites particuliers.  C'est ainsi que dans l'islam est reconnue ( avec difficulté souvent ) une démarche personnelle dans le rapport à Dieu à travers un maître soufi,  une démarche personnelle qui pour le chrétien passe par la personne de Jésus.

    Mais pour toutes religions ou démarches spirituelles, c'est par la conscience que ça passe, comme le Bouddha l'enseigne en précisant de ne pas prendre trop au sérieux nos représentations qui ne sont que Maya, ou illusions de la réalité. Cette réalité improbable est désormais confirmée par la physique quantique. Cela devrait rendre tolérant en matière religieuse et pas seulement.

    La sagesse est donc de rester dans sa religion en y trouvant sa propre voie, sans exclure l'intervention du Ciel qui parfois se manifeste étrangement et nous amène sur une autre voie pour des raisons que Dieu seul connait. Dieu seul qui parfois s'impose à nous et nous sort malgré nous de l'indifférence mortifère habituelle.