La crise de l'Eglise sur Academia Christiana.

 

 

 

 

 

 

 

 Source . Academia Christiana.  Pierre Maugendre interviewé sur son livre "La crise de l'Eglise les causes et les remèdes"

Première remarque : De quoi parle t il quand il parle de l'Eglise ?

Pour Pierre Maugendre il s'agit d'une institution religieuse centrée sur Rome. La crise dont il parle concerne cette institution, mais peut on réduire l'Eglise au patrimoine ecclésial romain ?

Deuxième remarque. Le pape François a certainement tort de vouloir liquider le patrimoine catholique  ( tout en valorisant le folklore corse ; ce qui n'est qu'un des paradoxes qui le caractérisent ). Brader l'argenterie ne rapporte rien au catholicisme qui a bien besoin de défenseurs du patrimoine comme Pierre Maugendre.

Le pape François a cependant raison dans sa vision stratégique, il a bien compris que  la survie de l'église romaine n'est pas en Europe mais bien en Afrique et dans le vaste monde. La démographie fait que le catholicisme devient africain et que le tam tam tend à y remplacer le chant grégorien. C'est un fait mais cela n'interdit pas de placer le chant grégorien sur la liste du patrimoine immatériel de l'humanité

Qu'il soit donc permis à un catholique non pratiquant mais très  attaché à l'argenterie, de demander aux "Tradis"  de ne pas perdre la foi en confondant  l'avenir de l' Occident et celui de l'église catholique. Mondialement celle ci se porte bien, mais la  société occidentale est en crise parce qu'elle est en perte de valeurs religieuses et spirituelles.

L'enjeu c'est l'avenir de l'Occident  et non les querelles de bénitier, avec ou sans le pape, même si cela ne va pas sans le pape, les Tradis et tout le Saint Frusquin. Le sens du combat est politique : il faut remettre Dieu au coeur du village en Occident et la France à son service.

Cela ne concerne pas que les Tradis, mais ils ne le comprennent pas, pas encore.

 

Voeux pour la planète France.

   

                                           

 

 

          A l'heure où la France doute d'elle même, mon troisième voeu concerne  ce cher et vieux pays qui est le mien, mon terroir gaulois devenu la France  planétaire et ultra marine du monde de demain. Mon voeu est que les Français en prennent conscience enfin et que de nouveau ils se mettent à servir Dieu autant que l'humanité.

Cette France-là ne doute pas car  elle aime la vie et la fête. En Bretagne elle joue du biniou dans les Festou Noz et aux Antilles elle danse sur les rythmes africains, mais c'est la même France planétaire. Ce troisième voeu est un voyage français et  ultra marin qui commence aux Antilles.

Ils  sont noirs et africains mais ils ont de vieux noms et prénoms français comme le mien. Et Français ils furent même avant les savoyards ou les niçois. A travers eux et d'autres territoires ultra marins, la France a un domaine côtier mondial qui la place de plein pied dans un espace globalisé. C'est une chance à saisir, sous réserve de renoncer à ce jacobinisme parisien qui produit les anti France comme  l'Algérie sur Seine par exemple.

Cette France ultra marine et planétaire au contraire cherche les voies d'avenir d'un développement humain  redéfini selon les critères et les moyens d'une gestion écologique de territoires divers relevant de projets locaux et décentralisés.

Faisons confiance aux Français du monde, partout  où ils sont, car ils savent mieux qu'à Paris ce qui est bon pour eux. Et dans cette France globale n'oublions pas non plus nos cousins québécois.  Ces  nord américains, qui, quoi qu'il arrive du reste du Canada, ne disparaitront pas. Et il en sera ainsi  parce que, avec la France globale ils ont la volonté de maintenir cette langue et cette culture qui font ce que nous sommes et  voulons rester.

Voeux pour Nouméa en France.

 

 

 Voici mon deuxième voeu, il concerne cette Nouvelle Calédonie qui peut redevenir une terre de promesse si nous le voulons.

En Nouvelle Calédonie la présence d'un peuple autochtone à forte identité chrétienne protestante relève d'une gestion différente de celle de Mayotte la musulmane, à ceci près que dans les deux cas ( comme d'ailleurs dans tous les territoires ultra marins ) cette gestion doit être conçue de manière écologique dans son biotope culturel et géopolitique.

La partie blanche autour de Nouméa relève d'une gestion différente de l'essentiel du territoire canaque, cela implique une idée de gestion fédérale aboutissant à la  remise définitive de l'ile au peuple Canaque dans le cadre d'un accord reconnaissant la présence militaire française dans le Pacifique et la nécessité de préserver les ressources naturelles. 

Cette protection s'inscrit dans le découplage de l'exploitation du nickel du marché mondial avec préservation  de la ressource au profit des populations locales.

.Dans cette perspective  l'île serait remise définitivement à ses habitants au terme d'un bail de 99 ans sur le modèle de Hong Kong.

Ces propositions n'engagent que le blogueur inconnu que je suis mais il est souhaitable  que nos responsables en proposent de meilleures plutôt que de laisser pourrir la situation par lâcheté, manque d'audace et peur de l'avenir.

Troisième et dernier voeu dans la note suivante.