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Actualité en lecture spirituelle - Page 3

  • Grandeur et décadence de ...

     

     

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    Il s'agit d'une grande école qui fait beaucoup parler d'elle en ce moment. Bien sûr je ne la nommerai pas mais je suis sûr que le lecteur saura la reconnaitre. Non pas parce que ses élèves de première année y soient très différents de beaucoup de nos étudiants, c'est à dire incapables d'écrire un texte dans un français compréhensible faute d'avoir jamais appris la grammaire et l'orthographe, mais par le rôle qu'elle joue dans la formation des élites françaises.

    Cette école fut grande mais aujourd'hui elle est en pleine décadence intellectuelle et il ne s'agit pas que de savoir écrire et comprendre le français mais surtout de savoir penser rationnellement

    Les futures élites  qu'elle est censée former sont incapables de raisonner, et ça c'est impardonnable si l'on prétend diriger ce pays.

    La prestigieuse école  est devenue l'école des nuls peuplée d'étudiants inaptes dont l'esprit est  déformé par le prêt à penser médiatico politique au point qu'ils ne savent plus réfléchir par eux mêmes.

    Ne savoir ni s'exprimer ni raisonner passe encore  lorsque la sélection des compétences est  assurée par le marché du travail et les employeurs,  mais pour les étudiants de cette école d'inepsies,  le seul avenir désormais c'est  le copinage dans les médias bien pensants et une carrière à LFI ( La France des Ineptes)

    Et là je suis sûr que vous avez bien  compris de quelle école il s'agit. Faut-il se résigner à cette situation et fermer cette école le plus vite possible ? Non car ce serait aussi tirer un trait sur le génie français  et admettre que la France et l'UE sont définitivement une succursale de l'Amérique dont les élites sont formées dans les Business schools anglo-saxonnes converties au wokisme.

    L'école dont il est question a-t-elle encore un avenir ?  Oui mais au niveau européen. La tentative pour la décentraliser à Strasbourg a du sens,  mais sous réserve que l'UE ait l'ambition d'être plus qu'une succursale de l'Amérique ! Si tel devait être le cas, cette école de cadres pourrait  jouer un grand rôle. Elle pourrait par exemple adopter les méthodes de management à l'américaine au service d'une idée politique, et non pas seulement managériale, de l'UE. Mais ceci  pose la question de l'usage de l'anglais car cette langue qui est un utile et nécessaire latin moderne,  est aussi porteuse d'une culture mortifère et décadente.

    Dans une école des cadres de l'Europe l'anglais ne peut être qu'une langue technique au service d'une politique exprimée  avec la précision de la langue française et  pensée avec la rigueur de l'esprit allemand. Ce n'est qu'à ce prix qu'une telle école mériterait le titre d'école des sciences politiques.

    Nous n'y sommes pas encore, mais en attendant le printemps français et européen, réjouissons nous de voir  écartés pour l'instant du pouvoir politique les inaptes de LFI,  car ce sont eux qui contrôlent cette école et l'université non concurrentielle. Mais pour combien de temps ? Car qui contrôle le pouvoir culturel finit tôt ou tard par contrôler aussi le pouvoir politique. 

    Jean-Luc Mélenchon l'a compris, la droite commence seulement à le comprendre.

  • Le diable pour les nuls.

     

     

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    Source émission en quête d'Esprit Cnews dimanche 29 septembre 2024.

     

     

    C'est diablement difficile d' expliquer le diable. En regardant l'émission "En quête d'Esprit" sur le sujet j'ai essayé de comprendre la grille de lecture catholique sur le sujet mais je dois avouer que je n'ai pas tout suivi, le

     

     

    diable sans doute qui obscurcit le sens et créé la confusion ?

    La question est  diablement sérieuse car c'est celle du Mal, cette réalité indéniable hélas. Le Diable existe comme Dieu, en tant que mot religieux relevant du Sacré et du magique, pour désigner une réalité existentielle sur laquelle nous mettons des mots. Rappelons nous le début de l'évangile de St Jean " Au début était le Verbe"

    La réalité est complexe et l'on ne peut pas ne pas voir la présence du Diable dans les horreurs de la guerre comme dans les perversions et crimes individuels. Cela veut dire que le

    Diable est potentiellement en nous comme absence de la lumière de Dieu; Et de fait  de nombreuses vies se passent dans les ténèbres de l'intelligence de Dieu et sont ainsi des vies ratées, hélas. 

    De quoi s'agit-il ? Comment se manifeste t il ? En quoi cela me concerne t il ? Pas facile d'expliquer une réalité ontologique qui est celle de la liberté de Dieu en tout être.

    Il s'agit de ma liberté de choisir la voie droite ou l'erreur ( le péché pour parler comme un curé ). Et cela depuis l'origine du monde car imaginez un peu que sans le Diable et le fruit défendu jamais l'histoire humaine n'aurait pu être écrite. Nous serions encore dans le Paradis terrestre et  je ne serais pas là à écrire cette note. Sans liberté pas de possibilité de se tromper, et si le Diable existe, c'est bien parce que nous le faisons exister par nos fautes depuis toujours. C'est cela le péché originel du récit judéo chrétien.  

    D'accord mais ça  c'est le récit de la Tradition abrahamique judéo chrétienne et aussi musulmane. Quid  du reste du monde qui n'a jamais entendu cette histoire et qui ne connait ni Dieu ni Diable ?  Nous y viendrons mais pour rester en mode  catho parlons un peu du curé d'Ars.

    Son cas réconcilie le récit religieux et celui de la psychologie des profondeurs. Il illustre le fait que l'hystérie  se traduit parfois par des phénomènes hallucinants que la science comprend mal. Et à juste titre puisqu'il y a un au-dela des capacités de la raison à définir le réel. 

    Cet Au-delà est précisément le domaine de Dieu et du Diable pour user de la terminologie monothéiste, et il est vrai que certains cas d'hystérie relèvent bien de l'exorcisme, forme catholique des  pratiques magiques de guérison  traditionnelle et chamanique.

    S'agissant du Curé d'Ars il n'avait pas besoin d'exorcisme car sa névrose était créatrice et positive comme c'est souvent le cas des saints. Mais dans le cas d'ados à la psychologie tourmentée  des effets physiques terrifiants de Poltergeist (coups dans les murs objets qui volent ...et autres diableries ) peuvent relever de soins psychiatriques voire d'exorcisme dans la culture catholique. Les pratiques spirites et chamaniques sont en prises sur ce genre de phénomènes qui ne sont pas innocents et qui de ce fait justifient les mises en garde des églises et de la médecine mentale.

    Et maintenant sur le sujet venons en au reste du monde qui ne connait pas le péché originel, ni  Abraham, Jésus ou Mahomet, et qui nomme autrement Dieu et le Diable.

    En Asie taoïste ou bouddhiste  le Mal existe  aussi bien sûr sauf que les spiritualités orientales ne le nomment pas, non plus que Dieu, mais elles connaissent le monde des démons et des esprits évolués ( anges ). En outre elles s'intéressent aux  déséquilibres des polarités positives ou négatives, sexuelles, des énergies Ying ou du Yang. Cela explique  que les  médecines chinoise ou ayurvédiques soient beaucoup plus psychosomatiques que celle de l'Occident trop souvent engluée dans le matérialisme biologique..

    En Asie le  Diable est  le déséquilibre absolu à l'opposé de l'équilibre absolu qui est le bien suprême ( Dieu ). Affaire de mots car dans les faits les phénomènes sont les mêmes et la psychologie des profondeurs réconcilie pensée occidentale et orientale.

    Pour conclure merci à Cnews  de programmer ce genre d'émissions instructives dans un domaine trop souvent monopolisé par les charlatans et les marchands d'illusion. ..le diable en somme.

     

  • Santé mentale ? Sans repères moraux ?

     

     

    51512555-tete-de-pythagore - Copie.jpgEn prenant ses fonctions le 22 septembre Michel Barnier a fait de la santé mentale  la prochaine grande cause nationale. Cela mérite réflexion en effet au vu de l'importance des problèmes sociétaux  et de l'imprative obligation citoyenne de ne pas laisser aux fous  le gouvernement du monde.

      Or sur le sujet  il  y a de quoi s'inquiéter et je pourrais citer au moins trois chefs d'Etat dangereux qui relèvent de la psychiatrie. Je ne le ferai pas, ne voulant pas moi aussi participer au désordre du monde en prétendant être sage, ce serait folie. Pythagore fut dit-on un sage, mais il avait lui aussi ses fantasmes et nul ne saura jamais pourquoi il vouait tant de haine à cette malheureuse légumineuse appelée fève, dont il interdisait la consommation.

    Il faut donc s'entendre sur ce que l'on appelle la santé mentale si l'action gouvernementale en la matière doit avoir un sens. Certes le gouvernement pourra augmenter les crédits attribués aux hôpitaux et personnels psychiatriques cela ne saurait nuire, mais il est à craindre hélas que cela ne suffise pas à réduire la violence et les crimes, sexuels en particulier, si la notion de santé mentale n'est pas ancrée dans les principes moraux primordiaux qui fondent les sociétés humaines. 

    Or c'est bien là où le bât blesse, à savoir dans l'oubli de ces principes et repères moraux sans lesquels il n'y a point de société humaine digne de ce nom. Cet oubli, ou ce rejet des principes moraux, a culminé en 1968 avec le fameux slogan " il est interdit d'interdire" et le rejet de tous les tabous.

    Or le tabou est la base de toute éducation et il faut donc commencer par là, par une éducation digne de ce nom ancrée dans des principes moraux. La santé mentale commence à l'école.

    Mais si l'école échoue la prison la remplace et celle-ci aussi doit  être ancrée dans des principes moraux alliant châtiment et l rédemption. Cela implique la distinction entre les prisonniers et les établissements dont nombre devraient relever de la psychiatrie plutôt que de la pénitentiaire. Mais toute faute doit être sanctionnée tout de suite, et il faut en finir avec l'idée que la prison ne sert à rien et que toute faute, voire crime,  est excusable.

    Michel Barnier a donc de quoi s'occuper en 2025, mais il est douteux que l'évolution politique lui donne sa chance en la matière comme en d'autres. S'il est une caractéristique de la politique française en effet c'est bien  son caractère déraisonnable et il ne faut surtout pas dire que la Révolution fut une faute et une folie. Bon courage Monsieur Barnier,  les fous et les ivrognes idéologues sont à l'affût !