Les religions et la Religion.

Avoir de la Religion est nécessaire mais il faut se garder des religions  !  Pas facile à faire comprendre mais essayons quand même ! Comme disait Jésus  " Que celui qui a des oreilles pour entendre ...!

Les religions sont d'abord des sectes qui ont réussi. Elles sont nées de l'inspiration d'une personnalité charismatique à qui le hasard ( ou le mystère de Dieu ) a assigné un rôle historique. Ce fut le cas par exemple  de Bouddha,  de Jésus ou encore de Mahomet.

Parmi ces grands inspirés, seul Bouddha sut mettre en garde ses disciples au sujet de sa doctrine en leur rappelant la vacuité de toute conceptualisation. Selon le Bouddha la voie qu'il propose est relative à ses concepts et n'est donc qu'une voie spirituelle parmi d'autres puisque tout est maya, illusion universelle. 

Merci au Bouddha de cette mise en garde qui n'interdit de n'être ni bouddhiste, ni chrétien ni juif, ni musulman voire rien du tout. Le Bouddha propose de ne pas s'attacher aux concepts qui prétendent définir la réalité et il propose de chercher celle-ci à la pointe de l'expérience de la conscience; ce qu'il appelle l'Eveil.  Sur cette expérience  rien ne peut être dit puisqu'il s'agit d'une expérience individuelle non descriptible ni explicable. Là se situe la Religion, c'est à dire ce qui relie à soi-même et au-delà…...mais la Religion n'existe pas collectivement. Collectivement n'existent que les interprétations de l'expérience par ceux qui la vivent. Ainsi commencent les sectes qui deviennent religions, ou non, selon les circonstances historiques. 

Les religions, surtout les monothéismes  prétendent définir la vérité à travers leurs concepts qui  deviennent même des dogmes intangibles dans le catholicisme. Ce serait une erreur cependant de penser que la Religion n'est pas présente dans les monothéismes L'enseignement de Jésus rejoint celui du Bouddha lorsqu'il déclare, je le cite " Je suis celui qui suis "; c'est à dire lorsqu'il renvoie à l'expérience du Soi au delà de l'égo, à la Religion en chacun de nous.

Au plan du collectif les religions ne sont donc que  littérature, c'est à dire des récits relatifs à différentes cultures et représentations conceptuelles. C'est bien ce qu'avait compris Mahomet. Il était lassé des querelles byzantines des chrétiens de son temps et  encore plus du ritualisme tatillon des juifs. Il avait vécu lui aussi la Religion, c'est à dire l'expérience intime du mystère au cœur de sa conscience, expérience non descriptible et non communicable qu'il résuma par la formule " Il n'y a de Dieu que Dieu " simple mot  que le Bouddha s'était bien gardé d'utiliser  ( contrairement aux monothéismes qui utilisent ce mot pour désigner ce qui ne peut l'être).

Mahomet avait donc tout compris lorsqu'il rappela l'essentiel  " Il n'y a de Dieu que Dieu", mais au lieu d'en rester là et d'ajouter " le reste n'est que littérature", il s'auto désigna comme  le dernier prophète de Dieu et il fonda lui aussi  une religion nouvelle faite de littérature empruntée aux sources monothéistes chrétiennes et juives.  

Pourtant l'islam avec ses soufis,  le judaïsme  avec ses rabbins  mystiques, ou encore le christianisme avec ses saints, restent nourris de Religion; c'est à dire fondés dans l' expérience vitale fondamentale, ineffable et inexprimable du  Bouddha

C'est ainsi, nous sommes tous  appelés à la Religion à travers  l'Eveil de l'âme. Quant aux religions, ( y compris le bouddhisme ) avec leurs belles histoires, leurs mots et  leurs mythes, elles sont nécessaires à l'hygiène mentale des sociétés humaines en leur fournissant des repères sacrés et éternels.

Quand ces repères s'effacent les sociétés entrent en décadence. C'est le cas de l'Occident en ce moment. L'Occident a besoin d'une religion pour se renouveler, mais chut ne le dites surtout pas, ce sera le titre de la prochaine note .

 

Colmar : l'envers du décor.

Colmar est un décor à la Disney pour parisien débarquant du TGV pendant le marché de Noël. Pour le reste c'est une petite ville française qui comme d'autres est en proie à la violence croissante de notre société. J'y ai vécu de longues années fort heureux, mais sans illusions sur l'évolution de la  ville, de l'Alsace et de la France vouées à la tiers-mondisation sous l'effet d'une immigration non contrôlée

C'est ainsi que l'été 1993, après une longue carrière à l'étranger, y compris en terre musulmane, je posai  mon sac de voyage à Colmar. Je débarquai  dans une ville sous le choc d'un meurtre incompréhensible. Une famille turque avait commandité à l'un de ses membres le meurtre d'un marocain qui sortait avec une fille de leur clan. Les braves colmariens, longtemps dirigés par  le maire  très humaniste Joseph Rey,  ne pouvaient comprendre qu'un tel crime eût lieu à Colmar. Ayant tenté d'expliquer le contexte ethno culturel et religieux de ce meurtre et ayant osé mentionner l'islam et ses fatwas, je fus longtemps suspect de mal pensance dans le landernau colmarien où animer une radio libre ( RDL 103.5) n'est pas innocent.

Août 2022. De ma retraite niçoise j'apprends qu'à Colmar  un jeune afghan a été tué par d'autres jeunes d'origine à déterminer, et sur le petit écran je constate la même incompréhension apparente des autorités. L'usage des armes est une nouveauté à Colmar et n'appartient pas à la culture de la ville déclare le Maire. J'ai envie d'ajouter pas encore, car en fait depuis  des années  les armes circulent avec la drogue et le reste dans certaines zones entre Colmar, Mulhouse et Strasbourg.

Des années que l'on sait, mais il ne se passe pas grand chose et l'insécurité s'accroit. Les autorités ne peuvent pas se déclarer surprises par la situation. Avec tout le respect que j'ai pour le  Maire Eric Straumann et Mme la député  Brigitte  Klinkert je leur donne donc rendez-vous au prochain "fait divers"  dans le genre. Cela ne saurait tarder hélas !

Quant à la solution elle est simple et consiste à résoudre un problème de plomberie.  Contrairement à nos élites les plombiers savent qu'avant d'éponger l'eau d'une pièce inondée par une surpression et l'éclatement d'un tuyau, il faut d'abord commencer par couper l'arrivée d'eau.

A Colmar comme ailleurs il faut arrêter l'entassement de populations immigrées  dans certaines zones du territoire, et cela commence par le contrôle des frontières, avec ou non la bénédiction des juges de France ou d'ailleurs. Car les juges comme chacun sait ne connaissent rien aux problèmes de plomberie.

 

 

 

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Ukraine : le dessous des cartes.

En Ukraine derrière le théâtre des opérations il y a le théâtre des marionnettes dont les ficelles sont tirées par les services secrets. Depuis des années les dirigeants  de ce malheureux pays ne sont que  des hommes de paille au service d'intérêts américains ou russes. Cela a commencé avec l'effondrement de l'URSS lorsque les  services secrets occidentaux et le business prirent en main la situation.  En s'appuyant sur la corruption et les oligarques les Occidentaux ( Anglo saxons surtout ) firent main basse sur la Russie. Et cela jusqu'à ce que Poutine et un groupe d'oligarques nationalistes redressent le pays dans une opposition croissante à l'Occident.

Mais l'Ukraine, en grande partie russophone et qui fut le premier état russe, n'était déjà plus russe. Dans l'anarchie et surtout la corruption ambiante, elle était devenue culturellement hollywoodienne  et bien pensante, mais aussi le champ clos des affrontements occultes des services secrets. Pendant des années, élections truquées  et " révolutions" dites "démocratiques" se succédèrent  afin de  mettre en place des oligarques pro russes ou pro occidentaux selon les intérêts de leur business.

L'acteur Zélensky est le dernier en date,  c'est un pur produit d'Hollywood et de la bien pensance, ainsi que l'homme lige  des Américains. C'est la raison pour laquelle tout en se clamant haut et fort pro européen, il se garda bien  de respecter les accords de Minsk négociés par les Européens sans les Américains.  Zélensky leur préférait  la politique anglo saxonne d'affrontement anti russe; ce qui tôt ou tard devait entrainer une réaction russe. Nous en sommes là.

La suite c'est à dire la poursuite de la guerre, va dépendre de facteurs qui échappent à la manipulation, à savoir la résilience des peuples à la souffrance et  leurs capacités d'adaptation aux conséquences de la guerre.

Sur le premier tableau avantage aux Russes qui ont plus l'habitude des sacrifices que des Occidentaux gavés qui risquent  de mal supporter l'économie de guerre. Mais l'Occident flexible et mercantile  saura mieux que la primitive économie russe, trouver des solutions alternatives  pour s'approvisionner en matière première et en  énergie.

 Aucun camp ne peut plus cacher  son jeu truqué, les cartes sont sur la table, on ne triche plus. La guerre révèle les hommes et le caractère tragique du réel.