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Le vieux templier - Page 98

  • Misère noire au Négresco.

     

     

    images (10).jpgLe sujet est très sérieux et sensible, il est celui du déversement de la misère du monde sur le monde riche et culturellement avancé. Le sujet est le plus souvent traité dans le déni de réalité. Je demande donc l'indulgence si je ne suis pas politiquement correct dans mon langage car j'ai l'habitude d'appeler un chat un chat  et je ne nie pas la réalité. 

    Mais pour qui voudrait me faire un mauvais procès je précise qu' étant chrétien, j'aime  mon prochain, quelle que soit la couleur de sa peau, y compris, celle de la peau de la femme dont je vais vous parler maintenant.

     

    Je précise donc que jusqu'à preuve du contraire c'est bien une femme en effet, une femme  noire, qui squatte un banc public situé  juste en face du Negresco sous le portique de la Promenade. Cela depuis des mois,  sauf par mauvais temps.. 

    Je dis bien  qu'elle squatte le banc, car toute la largeur du banc est occupée par son bric  à brac. 

    Aux mauvais esprits je dis que c'est son droit, car Nice est une ville touristique, y compris pour de longs séjours, ce qui semble être son cas.  Quiconque voudrait faire obstacle à l'occupation de ce banc se verrait sans doute débouté par le juge au nom de la liberté de circulation, et d'ailleurs il faut bien que cette femme ait une place au soleil comme quiconque. 

    Moralement rien à dire donc mais j'ai quand même l'impression qu'il y a un problème quelque part,  car j'ai ouï dire que les centres d'accueil sont pleins. Que se passera - t il lorsque, à Nice comme à Mayotte, la misère finira par déborder partout ?

     

     

  • Mayotte..Moellenbeck ni Droit ni Loi.

     

     

    balance-justice.jpgA l'heure où l'Union Européenne se mobilise contre la Russie au nom du respect du Droit International, il est paradoxal de constater que depuis des années cette même UE ne cesse de fouler au pied le Droit International dans la question migratoire.

    L'UE est contre les frontières sans lesquelles il n'y a pas de Droit International, et elle se place ainsi dans l'impossibilité de définir une politique migratoire puisqu'elle ne peut qu'accueillir et ne peut renvoyer les illégaux sanctifiés par les Droits de l'Homme.

    La conséquence est que les migrants déboutés du droit d'asile campent devant les institutions européennes et s'organisent comme ils veulent dans le quartier de Moellenbeck avec l'aide intéressée des frères musulmans. Cela vaut pour d'autres quartiers en Europe mais le malaise est aussi visible à l'autre bout du monde, à Mayotte, où la France se ridiculise en prétendant imposer sa loi  à un territoire désormais occupé par des illégaux.

    Le Droit n'est jamais que la consécration des faits. En Europe la nécessité du retour aux frontières s'impose désormais, mais de frontières clairement définies par les faits de  culture, d'ethnie et de religion. La question est posée en Ukraine, elle l'est aussi à Mayotte où la France n'est pas la France, mais également à Moellenbeck qui n'est plus ni belge ni européenne.

    Pour ramener un peu de cohérences sur la question il faudrait que le Droit International  garantisse de nouveau les droits des peuples et des nations  contre les effets dévastateurs de flux migratoires sanctuarisés par les Droits de l'Homme et l'ONU.

    Nous n'y sommes pas encore mais l'espoir est permis, car désormais il sera possible de construire des murs anti migrants avec l'argent de l'UE.  Ce n'est qu'un début, espérons -le !

  • Ukraine : factures ...et fractures

     

     

    47138-0.jpgPour Prygogine le chef de la milice Wagner l'heure des comptes est venue. Il constate qu'après avoir fait le sale boulot à Bakhmout,  ce sont les paras russes qui bouclent l'encerclement et vont s'approprier le bonus de la victoire. Prygogine note que  face aux Ukrainiens il n'y a que des coups à prendre et rien à gagner. Pour lui le compte n'y est pas, aussi propose-t-il d'arrêter les frais en attendant de se refaire en Afrique où il est facile de se payer sur la bête. De la facture à la fracture avec Poutine il n'y a qu'un pas...à ne pas franchir trop vite cependant.

    En face en Pologne, en Hongrie, en Slovaquie et en Bulgarie les premières factures arrivent aussi avec le dumping du blé ukrainien qui se substitue aux productions nationales. Avec les factures viennent aussi  les premières fractures dans le front uni otanien.

    Sont-ce là les indices encourageants d'un possible retour à la paix ?

    Hélas non  car dans la tête de Poutine, comme dans celle de Zélensky,  le rêve et l'illusion ne sont pas encore suffisamment dissipés par les dures réalités. Poutine croit encore avoir un jeu géostratégique et Zélensky rêve d'une contre-offensive le menant jusqu'en Crimée.

    Les faits sont têtus mais la folie des hommes aussi. C'est la raison pour laquelle la guerre d'Ukraine s'enlise et devient une nouvelle guerre de tranchées avec à terme une situation à la syrienne  au Donbass. C'est à dire un immense champ de ruines avec cessation des combats par épuisement,  mais sans retour à la paix.

    D'un point de vue purement comptable Prygogine a raison. Cet expert en affaires criminelles pense à juste titre qu'il vaudrait mieux  arrêter les frais tout de suite. Nous sommes en effet dans une " win win situation " : Les Russes n'ont plus rien à gagner sinon encore plus de ruines. Au contraire les Occidentaux ont pour eux la perspective juteuse de la reconstruction d'une Ukraine tournée vers l'Europe.

    Quant aux rêves de Poutine et de Zélensky ils ne sont que chimères qu' emporte le vent, le grand vent de l'Histoire en marche.