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Islam - Page 75

  • Réforme de l'islam : ne pas se bercer de trop d'illusions.

     

     

    120px-Flag_of_Saudi_Arabia_svg.pngIl est beaucoup question un peu partout en Europe de  la compatibilité de l'islam avec nos valeurs démocratiques. En France l'idée est d'organiser l'islam et de le rendre compatible avec la République. Pour cela l'état essaie  de le rendre visible et de le reconnaitre.... pour mieux le contrôler. Cela rappelle  l'époque de la constitution civile du clergé avec ses curés jureurs et assermentés opposés aux curés réfractaires qui se cachaient ou combattaient avec les chouans. De même en 2015 il s'agit de distinguer les bons imams républicains des crypto djihadistes. Mais comparaison n'est pas raison.

    L'église catholique de 1789 était un interlocuteur visible, l'islam est au contraire une entité opaque et insaisissable. Prétendre l'organiser ou le réformer pour le transformer à notre convenance est illusoire. Les références historiques avec le catholicisme ne sont pas valables.

    La lutte opposant le pouvoir civil à la religion pendant la Révolution s'était terminée par le Concordat napoléonien avant que ne soit inventé le concept de laïcité par la IIIè république. Mais celui-ci ne fonctionne qu'avec les religions en déclin, laïcisées et qui n'y croient plus. Ce n'est pas le cas de l'islam.

    En 2015 l'église catholique est sénile (du moins en Europe) et ne pose plus problème aux états européens. En Allemagne il est même de mode de se faire débaptiser. Rien de cela avec l'islam qui est une religion jeune ( 600 ans de retard sur le christianisme ) restée conquérante. Partout dans l'UE les mosquées poussent comme des champignons mais sans que l'on sache qui s'y cache; ce qui rend la gestion de l'islam impossible faute d'interlocuteurs.

    Quelles réponses donner ?

    En Europe orthodoxe la question est réglée une fois pour toute par la liaison organique entre l'Etat et la Religion orthodoxe; ce qui veut dire que le Patriarche de Moscou et Poutine constituent le même pouvoir d'état. L'islam qui est aussi Etat et Religion n'a donc aucune place en Europe orthodoxe, sinon par la lutte armée comme en Tchétchénie. On connait la réponse. En Tchétchénie, comme il l'avait promis, Poutine est allé trouver les islamistes dans les chiottes où il leur a réglé leur compte.

    Sans se renier les démocraties occidentales ne peuvent user de telles méthodes, mais dans ce cas elles deviennent des proies pour l'islam. Celui-ci  n'accepte de compromis temporaires avec les pouvoirs en place que pour mieux les étouffer dès qu'il le peut, et devenir ou redevenir, religion et loi d'état comme cela se passe en Turquie en ce moment.

    Conclusion ? Refuser le combat aujourd'hui c'est préparer les désastres de demain. Certes l'islam vieillira et se sécularisera  à son tour, mais ce sera un long processus.  En attendant qu'il perde ses dents, il faut se préparer à une longue lutte de la démocratie contre  cette théocratie totalitaire qui ne peut être réformée que par les musulmans eux-mêmes.

    En cette période historique ce n'est  pas le cas comme le montre l'attitude des banlieues européennes de l'islam. Après chaque attentat les jeunes musulmans couvrent de fleurs les trottoirs où ont été abattus les terroristes fanatisés par la lecture du Coran. Ouvrons les yeux et battons nous pour nos valeurs, ici et maintenant ,au Moyen Orient et au cœur de nos banlieues ! L'urgence est là, et non dans la nostalgie du retour de la croissance et des trente glorieuses de la fin du 20è siècle.

    Le 21 è siècle est religieux comme l'avait prédit André Malraux. J'ajoute qu'il est déjà, et sera, de plus en plus..... moyenâgeux. En islam les guerriers de Dieu sont de retour mais en Europe règnent encore les marchands de soupe corrompus.  L'Europe qui attend de modernes templiers pour accueillir sa jeunesse en quête d'idéal.

     

     

  • Identités et religions

    images (10).jpgLes religions sont des discours organisés pris par certains comme l'expression de la vérité absolue avec un V. On sait où cela conduit.

     Mais peut-on envisager la vie sans identités religieuses, c'est à dire sans un discours qui  donne du sens ?

    Certainement pas puisque les scientifiques eux-mêmes sont tentés de faire de la science une religion sans Dieu. Et l'on sait où cela mène parfois. L'histoire humaine montre que les  Sans Dieu et autres militants de l'athéisme, sombrent aussi dans le fanatisme sanguinaire.

    Bénissons donc les doux benêts (dont je suis ) qui trouvent dans la religion, ou l'idéologie, un sens à leur vie, mais sans oublier de poser les questions qui évitent de mourir idiot. 

    Si Eve n'avait pas posé à Adam la bonne question pour lui faire croquer la pomme, ils vivraient encore  dans le jardin d'Eden, mais encore plus benêts que nous, faute d'avoir posé les questions qui font penser.

  • Dieu au coeur du débat politique.

    images (7).jpgCe n'est qu'une affaire de temps. La poussée biologique de l'islam en Europe rend inévitable la création d'un mouvement politique religieux dont la présentation des premiers candidats musulmans n'est qu'un commencement.

    Face à la poussée biologique de cette religion le discours sur la laïcité est dépassé  car il est celui de la génération déchristianisée et athée qui est en train de disparaitre pour être remplacée par des générations religieuses.

    Cette évolution est porteuse du meilleur et du pire. Du pire si la pensée politique rationnelle et démocratique cède à la pression sociologique de l'islam et accepte des comportements sociétaux et privés incompatibles avec la démocratie et les droits de l'homme ( à commencer par ceux des femmes ).

    Mais le meilleur peut aussi sortir du retour du religieux par l'islam. Dieu a été évacué de la société européenne par la pensée athée des 19 è et 20è siècle et il en a résulté le n'importe quoi sociétal que nous connaissons. En effet sans référence à Dieu et à la transcendance une société devient malade.

    La présence de partis religieux (pour quoi pas un renouveau d'un militantisme politique chrétien également ?) peut contribuer à rétablir l'équilibre sociétal perdu en matière de mœurs et de solidarités élémentaires, et cela en parfaite conformité avec l'état démocratique, ainsi que le montre l'exemple d'Israël.

    Israël est à la fois la seule démocratie du Moyen-Orient et un Etat religieux. Un exemple pour les Etats européens confrontés au renouveau de Dieu dans les vieilles sociétés sécularisées d'Occident.