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Agenda - Page 7

  • Menace sur l'Occident/ Menace on the West

     

     

     

    drapeau otan.jpgSource "20 minutes" du 27 08 2024.

     

     

     

    L'Occident est-il prêt face aux menaces de l'avenir ? 

     

    Telle est la question posée  par  Thierry Burkhart, le Chef d'Etat Major des armées s'exprimant devant le Medef. Il n'a pas précisé cependant ce qu'est l'Occident aussi est-il bon de rappeler que l'Occident c'est une alliance militaire euro atlantique, l'Otan, et une civilisation anglophone, americano centrée étendue à une grande partie du monde à travers le commerce mondialisé.

    Is the West ready to face the incoming menace ?

    This is the question exposed to the Medef by Thierry Burckhardt,  the Chief of Staff of the armed forces, to the Medef. He did not specify what the West is, so it is  necessary to remember that the West is a euro Atlantic alliance, called Nato, and an Anglophone, America centered civilization, extended  to a large part of the world through global trade.

    Et tant que militaire le général s'est surtout intéressé à l'aspect militaire et économique du sujet mais il faut aussi et surtout ne pas oublier la spécificité culturelle et civilisationnelle de l'Occident. Le Chef d'Etat Major a déclaré  "que l'Occident doit se préparer à des temps assez durs" du fait de "la récusation du modèle occidental" et de "la fragmentation de l'ordre international" Il parlait devant le Medef et non devant un cercle de généraux de l'Otan, et il a donc  souligné l'importance de la guerre économique.

    As a service man the general mainly put the focus on the military and economic aspect of the question but above all we should take into account the cultural and civilizational features of the West. The Chief of Staff declared “ that  the West must prepare for somewhat hard times” because of" the recusation of the western model", and he evoked  “ the fragmentation of international order”. He was addressing the Medef and not a meeting of Nato generals, that is why  he insisted on economic warfare.

    Mais justement, le tout économique n'est il pas contre productif ? Et  ce modèle n'et-il pas rejeté par une grande partie de l'opinion mondiale parce que, à  part l'économie, il est considérés comme sans valeurs ? 

    Tout autant qu'au Medef, le chef d'Etat Major ne devrait-il  pas aussi s'adresser aux autorités morales, religieuses et spirituelles en Occident au sens large et particulièrement  en  France ? Et cela pour poser la question d'un réarmement moral et culturel sans lequel aucune guerre civilisationnelle ne peut être gagnée.

    Precisely  isn’t this dominance of the economy which is counterproductive ?  And isn't this model rejected by a large part of  world opinion because, except the economy, it is regarded as worthless ? 

    Just as much as he addresses the Medef, the Chief of Staff shouldn’t he also address moral, religious and spiritual authorities in the West at large, and specifically in France ? And he would do so to put the question of a moral and cultural rearmament  necessary to win a war of civilizations.

    Tel est l'enjeu en effet. et s'il ne l'est déjà, il serait bon que l'on mette au programme de l'école de guerre le livre de Samuel Huntington intitulé " Le choc des civilisations"

    . Mais avec une réserve cependant, à savoir que l'unité civilisationnelle de l'Occident masque des intérêts divergents entre les USA et l'Europe de l'UE.   En matière d'armements par exemple  le drapeau otanien représente surtout les industries d'armement  américaines et la diplomatie globale américaine, or l'Occident ne se réduit pas à l'Amérique. Enfin et surtout,  en Europe l'Otan ne peut pas être la couverture d'un rapport à la Russie basé sur une convergence stratégique obsolète datant de la seconde guerre mondiale.

    Such are the stakes and,  if is  not already done, it would do good to put Samuel Huntington’s book “ The clash of civilizations” in the curriculum of the war academy.

    With a caveat however, namely the fact that the civilizational unity of the West is also a cover up  for the diverging interests of  the US and Europe. The NATO flag stands above all for American weaponry and diplomacy, but the West is not just America.  Last but not least, in Europe NATO cannot be just the support of a relationship to Russia based on a strategic convergence dating back to World War II.

    Après les élections présidentielles américaines la question de la paix en Ukraine refera surface  et les Européens seront placés au pied du mur. Ils le seront dans l'urgence si Trump gagne, mais également  tôt ou tard si les Démocrates restent au pouvoir. Une solution de paix sans eux reviendrait à faire exploser l'Union Européenne.

    Mais cela évidemment notre Chef d'Etat Major ne pouvait pas en parler devant le Medef. 

    Il ne pouvait pas non plus évoquer l'avenir culturel d'un Occident de plus en plus menacé de l'intérieur par la décadence des valeurs traditionnelles  et la subversion wokiste. Ceci n'est pas un autre débat, c'est même le cœur du sujet. 

    After the presidential american polls, the peace issue in Ukraine will come up again and the Europeans will be placed with their backs to the wall. And this in a, urgent way if Trump is the winner, and sooner or later if the Democrats stay in power. A peace solution without them would be tantamount to blowing up the EU.

    But  of course our Chief of staff could not mention this in front of the Medef.

    Neither could he evoke the cultural future of the West threatened within itself by the decline of traditional values and wokist subversion. This is not another debate, it is on the contrary the core of the question.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Trump au Macdo

     

     

     

     

    images (1).jpgSi Trump gagne l'élection présidentielle américaine il devra sa victoire à ces images le montrant en train de retirer les frites de la friteuse dans un Macdo. Et il aura gagné parce que ces images sont l'illustration du rêve américain qui  a conquis le monde.

    C'est ce rêve qui fait que nos enfants ne jurent que par le hamburger et la ketchup, et qu'ils font du  drapeau américain un élément du décor de leur chambre. C'est ce rêve  que Trump incarne  pour une certaine Amérique qui disparaît, et pas qu'en Amérique !

    Car en Amérique, comme dans tout l'Occident, le rêve est passé et le retour à la réalité est douloureux. L'Amérique devient woke et nos enfants sont décadents comme ceux de l'Amérique. Trump va gagner, au nom du passé, mais il pourrait  bien être un accélérateur de changement. Accrochez vos ceintures ça va tanguer  bientôt !

  • La paix par la raison.

     

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    Sans oublier les horrible guerres inter africaines non médiatisées,  la paix se fait attendre sur cette terre. 

    Pour ne mentionner que Gaza et l'Ukraine quelle est la situation ? 

    A Gaza d'abord. 

    La mort de Yahya Sinouar renforce la position de Benjamin Netanyahou. Soutenir ce dernier n'est pas incompatible avec la recherche d'un cessez le feu . Malheureusement la diplomatie française et présidentielle semble incapable de défendre cette position d'équilibre. 

    Qui ne souhaite en effet un cessez le feu le plus tôt possible à Gaza ? Mais encore faut-il aussi le vouloir aussi en Ukraine pour être cohérent, or  ce  n'est pas le cas, et l'on ne peut se réclamer du Droit en Ukraine et l'ignorer au Moyen orient, prétendre défendre un état souverain ici, et lui refuser de se défendre là-bas. On ne peut être belliciste en Ukraine et prêcher la paix à Gaza.

    La paix n'est pas affaire de cœur mais bien de raison, or le  moment est peut-être venu d'être réaliste,  à Gaza comme en Ukraine. Dans les deux cas, un des partis domine la situation sur le terrain. L'heure des comptes est venue et pourtant, ni le Hamas ni Zélensky ne l'admettent. Le premier sait qu'il peut exister  virtuellement encore longtemps avec l'aide de ses idiots utiles de l'Onu et de la diplomatie française, le second, maintenu sous transfusion par l'Amérique, fuit dans le délire d'un "plan de victoire". Ce dernier n'est rien d'autre que la nième version d'une politique qui consiste à entrainer l'Occident  toujours plus avant dans la confrontation avec les Russes.

    La raison n'est au rendez vous nulle part, et pour conclure il faut bien admettre que Netanyahou est contraint de continuer la guerre, tout comme l'Occident de céder au chantage militaire de  Zélensky.

    Comment en sortir ? En admettant la nécessité d'avoir un interlocuteur à qui parler. S'agissant de Gaza le monde arabe sunnite  pourrait être cet interlocuteur dans le cadre d'un projet de réorganisation de tout le Moyen Orient. A ce jour rien n'est en vue hélas et ni l'Amérique, ni encore moins l'Europe ne peuvent y changer quoi que ce soit.

    Il n'en est pas de même en Ukraine. Dans ce pays l'interlocuteur de l'Occident existe et ce n'est pas Zélensky mais bien  la Russie.

    En Ukraine  la Russie instrumentalise le sud global contre l'Occident à partir d'un conflit local dans lequel l'Occident s'est laissé entraîner à son corps défendant. La confrontation militaire est devenue une péripétie  dans une révolte mondiale anti occidentale que l'Occident n'a pas vu venir et qu'il n'a pas pensée stratégiquement. Il est donc en porte à faux et victime du maître chanteur Zélensky. Pour en  sortir il lui faut donc admettre qu'à l'échelle mondiale la perte du Donbass et de la Crimée n'aurait guère d'importance et pourrait être compensée en d'autres domaines dans le cadre d'un accord avec les Russes.

    Pourquoi pas dès lors  obtenir une trêve avec  la Russie pour geler le conflit, et donner à l'Occident le temps de se réorganiser ? Le temps dont il a besoin pour se mettre sur pied de guerre et  préparer  sa riposte globale au défi auquel il fait face partout dans le monde.

    Un trêve vaut toujours mieux que le pire, et en Ukraine le pire serait l'envoi de troupes de l'Otan alors même que l'Amérique devient un allié peu sûr, avec ou sans Trump.