http://le-vieux-templier.hautetfort.com/

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Agenda - Page 4

  • Trump et le retour du christianisme.

     

     

     

    images (13) - Copie.jpg

    Ce n'est pas le moindre des paradoxes que de constater le contraste, sinon la contradiction, entre le pape François et Donald Trump. Le premier donne l'image du déclin chrétien alors que le second personnifie le retour du christianisme militant.

     

    Avec Trump en effet il va falloir s'habituer au retour du christianisme de combat, le militantisme religieux n'est plus réservé à l'islam désormais. Celui-ci est réapparu avec la création des frères musulmans en 1922 et un siècle plus tard les chrétiens à leur tour ressortent leurs bannières.

    Le mouvement vient d' Amérique avec le mouvement évangéliste qui acte le retour du religieux chrétien dans une société sécularisée.  Rien à voir avec le pacifique éco christianisme du pape François et son accueil des autres religions, en particulier des musulmans. La version évangélique du christianisme est d'esprit croisé et donne le ton désormais.

    Le mouvement est irréversible et en Europe aussi nombre de chrétiens entendent bien  s'affirmer comme tels. Les vieux laïcards s'en inquiéteront montrant ainsi qu'ils n'ont pas compris le sens de l'histoire des idées. Faut-il leur rappeler la prédiction d'André Malraux pour le 21 è siècle ? Le 21 è siècle sera religieux ou ne sera pas.

    La géopolitique de Trump au Moyen Orient est déjà de nature religieuse. Sa reconnaissance de Jérusalem comme capitale d' Israël en est l'illustration. Ses positions envers Israël sont fortement marquées par le substrat religieux judéo chrétien. C'est une nouvelle donne s'agissant de la question palestinienne. Celle-ci  ne se pose plus en termes laïcs et pas seulement pour le Hamas. Pour les chrétiens aussi, au-delà d'Israël, il s'agit bien de  la Terre Sainte. 

  • Gaza : l'approche Trump.

     

    Trum.jpg

     

     

    Transformer la bande de Gaza en Côte d'azur après avoir préalablement évacué la population a de quoi surprendre en effet. Trump n'a pas fini de choquer l'opinion par ses prises de position pour le moins peu conventionnelles. Cela ne justifie pas de prendre pour un fou l'homme le plus puissant du monde.

    Au contraire cela vaut la peine d'examiner les idées novatrices qu'il avance en bien des domaines, à commencer par ce qu'il propose pour la bande de Gaza.

    De quoi s'agit il ? Simplement de raisonner techniquement et de parler business loin des éternelles et inutiles joutes verbales de la politique. Trump nous invite simplement à oublier l'Onu et ses résolutions hors sol, pour poser le problème de Gaza techniquement en partant de l'urgence immédiate de la reconstruction.

    Or cela ne peut se faire si les Gazaouis s'obstinent à vivre sans eau dans leurs ruines pour continuer à payer les rentes victimaires du Hamas. Le problème est technique et les populations évacuées  pourraient être prises en charge provisoirement, par les riches Etats du Golfe par exemple. Proposition choquante parait il.

    Bizarre pourtant que tout déplacement de populations soit choquant aux yeux de ceux qui prônent les migrations sans frontières pourvu qu'elles se dirigent vers l'Occident. Cela vaut surtout pour l'Onu. Celle-ci n'a rien à redire lorsque l'Europe est submergée de migrants venus du Moyen Orient, mais elle refuse le déplacement temporaire des Gazaouis dans les zones sures du Moyen Orient, comme par exemple les Emirats du golfe.

    Cherchez l'erreur. Et si le seul tort de Trump était de mettre les pieds dans le plat en posant la question de l'instrumentalisation politique des Gazaouis par la gauche islamiste et onusienne ?

  • Bayroux faute du pire.

     

     

     

     

     

     

    images (10).jpg

    Mieux vaut un gouvernement de faillite qu'une faillite sans gouvernement, c'est ce qu'ont compris les derniers députés raisonnables  de notre Assemblée Nationale. Qu'ils en soient remerciés !

    Pour la suite il faudra bien, tôt ou tard, cesser de dépenser quoi qu'il en coûte et attaquer à la racine les problèmes de ce pays. La rustine Bayroux tiendra donc jusqu'à ce qu'il soit possible de voter la censure et provoquer de nouvelles élections, y compris si possible en congédiant le Président.  Le maintenir au pouvoir ne peut que retarder l'heure des échéances. 

    Ouf ! La France a donc un budget et maintenir un Bayroux au pouvoir  est préférable à une crise des marchés. Mais la censure reste à l'ordre du jour si elle intervient à son heure. Souhaitons la avant l'été, avec des élections  à la rentrée de septembre.