Il s'agit d'une grande école qui fait beaucoup parler d'elle en ce moment. Bien sûr je ne la nommerai pas mais je suis sûr que le lecteur saura la reconnaitre. Non pas parce que ses élèves de première année y soient très différents de beaucoup de nos étudiants, c'est à dire incapables d'écrire un texte dans un français compréhensible faute d'avoir jamais appris la grammaire et l'orthographe, mais par le rôle qu'elle joue dans la formation des élites françaises.
Cette école fut grande mais aujourd'hui elle est en pleine décadence intellectuelle et il ne s'agit pas que de savoir écrire et comprendre le français mais surtout de savoir penser rationnellement
Les futures élites qu'elle est censée former sont incapables de raisonner, et ça c'est impardonnable si l'on prétend diriger ce pays.
La prestigieuse école est devenue l'école des nuls peuplée d'étudiants inaptes dont l'esprit est déformé par le prêt à penser médiatico politique au point qu'ils ne savent plus réfléchir par eux mêmes.
Ne savoir ni s'exprimer ni raisonner passe encore lorsque la sélection des compétences est assurée par le marché du travail et les employeurs, mais pour les étudiants de cette école d'inepsies, le seul avenir désormais c'est le copinage dans les médias bien pensants et une carrière à LFI ( La France des Ineptes)
Et là je suis sûr que vous avez bien compris de quelle école il s'agit. Faut-il se résigner à cette situation et fermer cette école le plus vite possible ? Non car ce serait aussi tirer un trait sur le génie français et admettre que la France et l'UE sont définitivement une succursale de l'Amérique dont les élites sont formées dans les Business schools anglo-saxonnes converties au wokisme.
L'école dont il est question a-t-elle encore un avenir ? Oui mais au niveau européen. La tentative pour la décentraliser à Strasbourg a du sens, mais sous réserve que l'UE ait l'ambition d'être plus qu'une succursale de l'Amérique ! Si tel devait être le cas, cette école de cadres pourrait jouer un grand rôle. Elle pourrait par exemple adopter les méthodes de management à l'américaine au service d'une idée politique, et non pas seulement managériale, de l'UE. Mais ceci pose la question de l'usage de l'anglais car cette langue qui est un utile et nécessaire latin moderne, est aussi porteuse d'une culture mortifère et décadente.
Dans une école des cadres de l'Europe l'anglais ne peut être qu'une langue technique au service d'une politique exprimée avec la précision de la langue française et pensée avec la rigueur de l'esprit allemand. Ce n'est qu'à ce prix qu'une telle école mériterait le titre d'école des sciences politiques.
Nous n'y sommes pas encore, mais en attendant le printemps français et européen, réjouissons nous de voir écartés pour l'instant du pouvoir politique les inaptes de LFI, car ce sont eux qui contrôlent cette école et l'université non concurrentielle. Mais pour combien de temps ? Car qui contrôle le pouvoir culturel finit tôt ou tard par contrôler aussi le pouvoir politique.
Jean-Luc Mélenchon l'a compris, la droite commence seulement à le comprendre.