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Agenda - Page 6

  • Grandeur et décadence de ...

     

     

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    Il s'agit d'une grande école qui fait beaucoup parler d'elle en ce moment. Bien sûr je ne la nommerai pas mais je suis sûr que le lecteur saura la reconnaitre. Non pas parce que ses élèves de première année y soient très différents de beaucoup de nos étudiants, c'est à dire incapables d'écrire un texte dans un français compréhensible faute d'avoir jamais appris la grammaire et l'orthographe, mais par le rôle qu'elle joue dans la formation des élites françaises.

    Cette école fut grande mais aujourd'hui elle est en pleine décadence intellectuelle et il ne s'agit pas que de savoir écrire et comprendre le français mais surtout de savoir penser rationnellement

    Les futures élites  qu'elle est censée former sont incapables de raisonner, et ça c'est impardonnable si l'on prétend diriger ce pays.

    La prestigieuse école  est devenue l'école des nuls peuplée d'étudiants inaptes dont l'esprit est  déformé par le prêt à penser médiatico politique au point qu'ils ne savent plus réfléchir par eux mêmes.

    Ne savoir ni s'exprimer ni raisonner passe encore  lorsque la sélection des compétences est  assurée par le marché du travail et les employeurs,  mais pour les étudiants de cette école d'inepsies,  le seul avenir désormais c'est  le copinage dans les médias bien pensants et une carrière à LFI ( La France des Ineptes)

    Et là je suis sûr que vous avez bien  compris de quelle école il s'agit. Faut-il se résigner à cette situation et fermer cette école le plus vite possible ? Non car ce serait aussi tirer un trait sur le génie français  et admettre que la France et l'UE sont définitivement une succursale de l'Amérique dont les élites sont formées dans les Business schools anglo-saxonnes converties au wokisme.

    L'école dont il est question a-t-elle encore un avenir ?  Oui mais au niveau européen. La tentative pour la décentraliser à Strasbourg a du sens,  mais sous réserve que l'UE ait l'ambition d'être plus qu'une succursale de l'Amérique ! Si tel devait être le cas, cette école de cadres pourrait  jouer un grand rôle. Elle pourrait par exemple adopter les méthodes de management à l'américaine au service d'une idée politique, et non pas seulement managériale, de l'UE. Mais ceci  pose la question de l'usage de l'anglais car cette langue qui est un utile et nécessaire latin moderne,  est aussi porteuse d'une culture mortifère et décadente.

    Dans une école des cadres de l'Europe l'anglais ne peut être qu'une langue technique au service d'une politique exprimée  avec la précision de la langue française et  pensée avec la rigueur de l'esprit allemand. Ce n'est qu'à ce prix qu'une telle école mériterait le titre d'école des sciences politiques.

    Nous n'y sommes pas encore, mais en attendant le printemps français et européen, réjouissons nous de voir  écartés pour l'instant du pouvoir politique les inaptes de LFI,  car ce sont eux qui contrôlent cette école et l'université non concurrentielle. Mais pour combien de temps ? Car qui contrôle le pouvoir culturel finit tôt ou tard par contrôler aussi le pouvoir politique. 

    Jean-Luc Mélenchon l'a compris, la droite commence seulement à le comprendre.

  • Regards croisés sur l'Algérie.

     

     

     

     

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    Source présentation par Benjamin Stora de son dernier livre "L'arrivée "  sous titre "de Constantine à Paris 1962-1972". Festival du livre de Mouans Sartoux 4,5,6 octobre 2024

     

    C'est en écoutant Benjamin Stora présenter son dernier livre au Festival du livre de Mouans Sartoux que j'ai pu mesurer la relativité des jugements que nous portons sur le monde.

    Benjamin Stora a débarqué en France quand moi je débarquais en Algérie au titre de la Coopération technique. Et tandis qu'il perdait sa judaïté à Paris je découvrais quant à moi l'anti sémitisme à Constantine. A cette époque de très jeunes gens frais émoulus des grandes écoles françaises tentaient de faire tourner une Algérie désorganisée. J'en étais, et beaucoup parmi nous croyaient être venus à Alger pour y faire la révolution de Frantz Fanon.  Ce n'était pas mon cas n'étant venu en Algérie que pour toucher des primes d'expatriation.

    Nous n'étions pas tout à fait inutiles et je crois pouvoir dire que sans nous le pont de Constantine aurait fini au fond des gorges du Rummel du fait de voleurs de métaux qui en sectionnaient les cables métalliques. C'est aussi à Constantine qu'un jeune algérien me déclara  que si Hitler avait tué 6 millions de juifs les musulmans se chargeraient de ceux qui restaient. Une histoire qui ne cadre pas avec ce que Benjamin Stora raconte, et de fait  j'ai eu l'impression qu'il  n'appréciait pas mon témoignage.

    Est-ce là le déni de réalité consubstantiel à la pensée de gauche ? Selon lui tout se passait bien à Constantine entre juifs et musulmans. Ceux-ci auraient été excités contre les juifs par la propagande pétainiste et  lui aurait découvert l'anti sémitisme en débarquant à Paris dans le 16 è arrondissement. Bizarre tout de même ! 

    Tout cela est un passé malheureux dont le souvenir est entretenu par un pouvoir algérien aux abois. Il et en effet tellement facile d'exciter les Algériens  contre la France quand ça va mal.

    Pout conclure il serait temps pour la  France de cesser de quémander de l'Algérie une amitié  que celle-ci refuse. Le moment est venu de tourner la page et d'abord en abolissant les accords d'Evian. Nous sommes au 21 è siècle et l'Algérie est un pays comme les autres, ni plus ni moins. Même s'il reste vrai que, de chaque côté de la Méditerranéen, il y a encore des primes à gagner pour les uns comme pour les autres.

     

  • Michel Barnier : du CDD au CDI ?

     

     

     

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    En dépit des cris ineptes des représentants de la France inapte ( inapte à gouverner surtout ) Michel Barnier a présenté un programme de politique général qui ne peut qu'être approuvé par celles et ceux qui se réclament de la voie gaulliste, au delà des engagements partisans.

    En rappelant l'importance de la participation des travailleurs à l'intéressement et à la vie des entreprises, Michel Barnier a clairement affiché les couleurs gaullistes de son engagement Il  a abordé tous les sujets de manière concrète et non partisane, en faisant appel au sens du compromis qui est l'art même de la politique. Sera-t-il  entendu ? Et d'abord par ceux qui se réclament officiellement du gaullisme ?  Rien n'est moins sûr mais ce n'est pas impossible non plus.

    En effet  les orientations définies par Michel Barnier, les positions de Bruno Retailleau, les  intérêts politiques communs à Eric Ciotti comme à Laurent Wauquiez, pourraient être l'assise d'une future majorité cohérente avec le RN, sous réserve bien sûr de quelques compromis de part et d'autre.

    Avec la grâce d'un Dieu qui, contrairement au pape, aime la France, le contrat en CDD du gouvernement Barnier pourrait alors  devenir un CDI permettant de remettre la France et l'Europe sur les rails. Mais pour cela il faudra d'abord  balayer les derniers restes  de la France décadente, à commencer par son symbole, le président lui-même.

    Beaucoup dépendra alors de l'évolution du RN et des droites nationalistes qui, espérons le, sauront rendre obligatoire la référence au peuple français par voie référendaire. Le RN et les droites nationalistes devront aussi comprendre  que la destin français est de dimension européenne et que les ruptures salvatrices d'iniative française devront se faire dans une perspective de refondation de la construction européenne et non simplement pour remettre  à sa place la technocratie bruxelloise.

    Nous verrons, mais les choses bougent dans le bon sens et déjà dans mon landernau niçois j'observe que les élus macro compatibles  de Christian Estrosi ont décidé de revenir au bercail LR, c'est un signe qui ne trompe pas, car ici  les frères de la côte ont toujours su  prendre le vent qui porte.