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Agenda - Page 3

  • Vive l'Europe libre !

     

     

     

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    A l'heure où un empereur excentrique règne à Washington nous  vivons un tournant de l'histoire de l'Empire euro atlantique. Ce dernier comme l'Empire romain finissant doit être partagé  en deux pour survivre. Cela vaut explication.

    Face à Trump  nos élites ahuries découvrent  que l'Europe occidentale est vassalisée par les Etats-Unis. Enfin car cette vassalisation a commencé en 1945 faut-il le rappeler ?  En 1945 face à l'Empire rouge, l'Europe occidentale ruinée est devenue une arrière cour américaine au nom du dollar et de la démocratie libérale. Cette situation apporta prospérité et protection aux Européens qui s'en félicitèrent à juste titre mais une vassalisation heureuse reste une vassalisation. C'est ce que pensait De Gaulle.

    Ce dernier avait le sens de l'honneur et l'humeur ombrageuse et il posa problème aux Américains. Il le fit au nom d'une France éternelle certes, mais archaïque et impuissante qui ne fut jamais prise au sérieuse. Dans l'euphorie des trente glorieuses le gaullisme  fut une grande déclamation poétique qui sauvait l'honneur mais qui heureusement ne put empêcher  la libéralisation économique et la mondialisation pour le plus grand bénéfice de la France enfin modernisée.

    De Gaulle eut cependant l'immense mérite de doter la France d'une " bombinette" ( ainsi se moquait-on de notre force atomique à l'époque) qui aujourd'hui est un game changer absolu si elle est associée à une volonté politique.

    Un peu de prospective  pour comprendre.

    Avec ou sans Trump l'Amérique est en train de se désengager de l'Europe occidentale, mais associée ou non à la Russie, elle veille à la maintenir sous tutelle. Pour cela elle lui vend des armements qu'une puce ou un composant suffit à mettre sous contrôle US  Elle peut aussi compter sur les nationalismes européens qui croient pouvoir fanfaronner face aux Russes en oubliant qu'ils sont contrôlés par les Etats Unis.

    L'affaire ukrainienne en est la démonstration éclatante. Zélensky a toujours cru qu'il pouvait entrainer l'Otan dans sa guerre avec garantie américaine. Il s'est lourdement trompé mais les aveugles otaniens continuent de ne rien voir et les Polonais viennent d'annoncer qu'ils veulent acheter de l'armement ....américain. L'Italie de Méloni  confond liens mafieux  italo américains et  géopolitiques. Reste l'Allemagne qui se réveille enfin mais pour aller où ? Avec la France pour une Europe neutre mais puissante?  Ou devenir l'usine d'armement favorite des Etats Unis  ?

    Dans cette Europe otanienne vassalisée et impuissante, la France est bien seule, mais ses usines d'armements peuvent travailler de manière autonome dans le cadre d'une vraie économie de guerre. Enfin et surtout sa force nucléaire n'est pas contrôlée par les Etats Unis comme celle de l'Angleterre. Telle est la configuration géostratégique européenne aujourd'hui.

    Dans cette configuration, soit les USA partagent l'organisation et les bénéfices du complexe militaro industriel et délèguent à la France la garantie nucléaire pour l'Europe, soit ils ne changent rien, et l'Occident  se disloque entre vassaux otaniens de l'Amérique et européens libres.

    Une telle perspective  contraindrait en effet  la France à sortir de l'Otan  en appelant les nations européennes non vassalisées à constituer une confédération d'Etats neutres, mutualisant leurs industries d'armements et pouvant choisir de bénéficier ou non du parapluie nucléaire français. Merci De Gaulle au nom de l'Europe libre..

     

     

     

     

     

  • jésus-Christ pour les nuls.

     

     

     

     

     

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    A l'heure où avec J D Vance les catholiques américains se mettent à rêver  d'une renaissance catholique, vu de ce côté de l'Atlantique cela parait moins évident et peut-être faudrait il s'interroger sur les causes du déclin du christianisme en Europe et du catholicisme en particulier.

    La question veut d'être posée dans la France déchristianisée d'aujourd'hui. Celle-ci st devenue  terre de mission comme les téléspectateurs ont pu le découvrir hier sur Cnews dans l'émission En quête d'Esprit. 

    De ce côté-ci de l'Atlantique  le phénomène religieux n'est plus intégré dans la culture comme il l'est encore  aux Etat-Unis. En France en particulier le rejet de la religion est puissant et dans ce rejet  le dogmatisme romain  joue un rôle important. Ce dogmatisme choque particulièrement dans notre pays parce qu'il est marqué par le cartésianisme et le rationalisme. Imposer les vérités de la foi n'est plus de mise et il est temps de les expliquer rationnellement. Cette note se veut un modeste essai pour y parvenir.

    Les dogmes ne peuvent être que des propositions de foi et des repères et en aucun cas des carcans pour le libre jeu de l'esprit. Encore faut-il oser le dire car sans la levée du tabou sur le sujet, sans une révolution intellectuelle et pédagogique une renaissance catholique n'est pas concevable. 

    Comment par exemple faire admettre le dogme de la Trinité aux esprits qui posent des questions  ? En expliquant  que la foi chrétienne est de nature initiatique et doit le redevenir. Faute de le faire les esprits questionneurs iront vers la Franc maçonnerie plutôt qu'à l'église. 

    Il ne faut pas craindre d'expliquer Jésus-Christ aux nuls que nous sommes.

    Pour cela il faut présenter  la foi chrétienne  comme un chemin intérieur et initiatique qui vaut bien la démarche maçonnique ou la quête spirituelle new age tous azimuts.  La foi chrétienne n'est  pas une clé que l'on trouve ou que l'on perd, mais le chemin d'une vie, et elle ne saurait être imposée. Elle ne peut être vécue qu'en conscience et vérité dans des églises accueillantes et non inquisitoriales.

    Pour ne nommer que le  dogme trinitaire, celui-ci  suscite le rejet de nombreux croyants attachés à l'unité de la nature divine. Pour eux  la Trinité divine n'est qu'une aberration intellectuelle. Et de fait, présenter le dogme trinitaire sans prévenir d'abord qu'il n'est qu'une image de la relation entre Dieu, l'homme et l'univers ne peut que produire une réaction de rejet. 

    Enfin et surtout il faut expliquer  Jésus Christ. Ce dernier est défini comme vrai homme et vrai Dieu, ce qui  à la lettre est inacceptable pour tout esprit rationnel . Et cela même si cela peut être dit au plan de la foi qui est au-delà de la raison. Mais pour ne pas scandaliser l'esprit, il  faut d'abord préciser que Jésus fut un homme dans toute l'acception du terme dont le seul tort fut d'essayer d'expliquer sa relation particulière à Dieu en conscience et vérité.

    En son temps c'était risqué car contrairement à vous et moi qui pouvons nous permettre sans risques de critiquer le pape et tout le Saint Frusquin,  lui ne pouvait  critiquer la caste sacerdotale d'Israël, le Sanhédrin. Il le fit et en mourut d'avoir expliqué par des paraboles et des images la relation que tout homme entretient avec Dieu  sans passer par les prêtres et les sacrifices du Temple. 

    Il sut si bien expliquer cette relation intime de la conscience à Dieu qu'il émerveilla ses contemporains au point de provoquer des questions sur sa nature profonde. Il en résulta  les fameuses querelles christologiques de l'Eglise naissante.

    Pour en finir avec ces querelles inutiles ne pourrait-on pas faire simple à propos de Jésus ? Pourquoi ne pas laisser  chacun libre de décider en  conscience de son rapport à Dieu ?  Et donc aussi à ce Jésus ? Prophète ?  Saint ?  Fils de Dieu ? Que n'a t on pas dit et écrit à son sujet, cet homme épris de justice qui enseignait l'amour divin et  la compassion universelle.

    Jésus ? Un homme, un juif, qui vivait il y a 2000 ans et qui priait le Père en conscience et vérité comme vous et moi. Et qui comme vous et moi était confronté au mystère divin dans sa conscience. Inutile donc d'aller chercher Bouddha  pour l'expliquer, car Jésus l'explique aussi et il le fait dans notre culture, celle qui a donné son nom au temps que nous vivons. Nous sommes en 2025 après Jésus Christ et c'est très bien ainsi. Et il ne tient qu'à nous  de prolonger  le temps chrétien dans la lumière de l'Eternel. C'est cela la renaissance catholique dont le monde  a besoin.

    En ce temps de pertes de repères beaucoup  les trouveraient avec Jésus dans nos églises si nous savions être pédagogues plutôt que dogmatiques. Et cela parce que le christianisme est libérateur, parce qu'un chrétien adore Dieu en conscience et vérité. C'est aussi ce que Jésus nous fait comprendre avec l'histoire du  samaritain  qui n'adorait pas Dieu au Temple de Jérusalem mais dans un Temple situé sur le mont Garizim. Il est temps que nous en fassions autant et que sortions de nos chapelles !  Peu importe que nous prions à l'église, à la synagogue ou à la mosquée, si nous y prions  en conscience et verité. C'est cela être catholique dans le sens d'universel.

     

  • Trump et les vérités qui fâchent.

     

     

     

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    Les grands médias bien pensants sont hostiles à Donald Trump et ils propagent l'idée que le discours de son Vice Président à la conférence de Munich était anti européen. C'est tout le contraire qui est vrai. Le Vice Président américain a situé le débat sur la sécurité européenne au plus haut niveau, c'est à dire celui des valeurs communes de  l'Occident, et il a rappelé aux Européens que la cause profonde de leur déclin était justement l'oubli de ces valeurs.

    Une vérité qui fâche les élites cocaïnisées et wokisées qui nous dirigent. Une vérité qui est aussi celle des Français qui croient en la France et en l'Europe chrétienne et enracinée. Entre cette Europe là et l'Amérique de Trump, l'alliance est naturelle mais elle oblige les Européens  à se remettre en question, en  commençant par l'Ukraine.