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Agenda - Page 2

  • Ukraine : main basse sur l'Europe

     

     

     

     

     

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    En Ukraine le complexe militaro industriel d'Etat russe et le complexe militaro industriel du business libertarien américain ne  cherchent  pas un accord de paix mais un deal mafieux entre  deux gangs. Poutine comme Trump veulent faire main basse sur l'Ukraine d'abord, l'Europe ensuite. 

    Le premier  veut maintenir son pouvoir en apparaissant comme le partenaire obligé de Trump dans l'affaire ukrainienne. Trump quant à lui n'y voit qu'un débouché pour les industries d'armement américaines via l'Otan et l'Europe vassalisée.  Il lorgne aussi sur les  métaux rares ukrainiens et les juteux profits de la reconstruction du pays en compagnie du compère russe.

    Concrètement cela devrait se traduire par un cessez le feu (et non la paix)  et un  deal sur le dos des Européens.

    Ceux-ci n'ont pas le choix. Il leur faut accepter provisoirement d'être les dindons de la farce pour gagner du temps et  préparer la revanche de l'Europe. Sous réserve qu'il leur reste encore un peu d'honneur et le sens de leur intérêt bien compris. Ce qui n'est pas assuré hélas !

     

  • Trump et le retour du christianisme.

     

     

     

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    Ce n'est pas le moindre des paradoxes que de constater le contraste, sinon la contradiction, entre le pape François et Donald Trump. Le premier donne l'image du déclin chrétien alors que le second personnifie le retour du christianisme militant.

     

    Avec Trump en effet il va falloir s'habituer au retour du christianisme de combat, le militantisme religieux n'est plus réservé à l'islam désormais. Celui-ci est réapparu avec la création des frères musulmans en 1922 et un siècle plus tard les chrétiens à leur tour ressortent leurs bannières.

    Le mouvement vient d' Amérique avec le mouvement évangéliste qui acte le retour du religieux chrétien dans une société sécularisée.  Rien à voir avec le pacifique éco christianisme du pape François et son accueil des autres religions, en particulier des musulmans. La version évangélique du christianisme est d'esprit croisé et donne le ton désormais.

    Le mouvement est irréversible et en Europe aussi nombre de chrétiens entendent bien  s'affirmer comme tels. Les vieux laïcards s'en inquiéteront montrant ainsi qu'ils n'ont pas compris le sens de l'histoire des idées. Faut-il leur rappeler la prédiction d'André Malraux pour le 21 è siècle ? Le 21 è siècle sera religieux ou ne sera pas.

    La géopolitique de Trump au Moyen Orient est déjà de nature religieuse. Sa reconnaissance de Jérusalem comme capitale d' Israël en est l'illustration. Ses positions envers Israël sont fortement marquées par le substrat religieux judéo chrétien. C'est une nouvelle donne s'agissant de la question palestinienne. Celle-ci  ne se pose plus en termes laïcs et pas seulement pour le Hamas. Pour les chrétiens aussi, au-delà d'Israël, il s'agit bien de  la Terre Sainte. 

  • Gaza : l'approche Trump.

     

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    Transformer la bande de Gaza en Côte d'azur après avoir préalablement évacué la population a de quoi surprendre en effet. Trump n'a pas fini de choquer l'opinion par ses prises de position pour le moins peu conventionnelles. Cela ne justifie pas de prendre pour un fou l'homme le plus puissant du monde.

    Au contraire cela vaut la peine d'examiner les idées novatrices qu'il avance en bien des domaines, à commencer par ce qu'il propose pour la bande de Gaza.

    De quoi s'agit il ? Simplement de raisonner techniquement et de parler business loin des éternelles et inutiles joutes verbales de la politique. Trump nous invite simplement à oublier l'Onu et ses résolutions hors sol, pour poser le problème de Gaza techniquement en partant de l'urgence immédiate de la reconstruction.

    Or cela ne peut se faire si les Gazaouis s'obstinent à vivre sans eau dans leurs ruines pour continuer à payer les rentes victimaires du Hamas. Le problème est technique et les populations évacuées  pourraient être prises en charge provisoirement, par les riches Etats du Golfe par exemple. Proposition choquante parait il.

    Bizarre pourtant que tout déplacement de populations soit choquant aux yeux de ceux qui prônent les migrations sans frontières pourvu qu'elles se dirigent vers l'Occident. Cela vaut surtout pour l'Onu. Celle-ci n'a rien à redire lorsque l'Europe est submergée de migrants venus du Moyen Orient, mais elle refuse le déplacement temporaire des Gazaouis dans les zones sures du Moyen Orient, comme par exemple les Emirats du golfe.

    Cherchez l'erreur. Et si le seul tort de Trump était de mettre les pieds dans le plat en posant la question de l'instrumentalisation politique des Gazaouis par la gauche islamiste et onusienne ?