2022 c'est loin et la petite musique de guerre en Ukraine fait partie de l'atmosphère. On l'écoute distraitement une peu comme les rengaines du vieux bastringue oublié au fond du café. Sauf que le propriétaire est un ex kgébiste qui se prend pour un tsar de la vieille Russie.
Pour exister Poutine n'a plus que ses vieilles rengaines martiales à offrir au peuple russe. Mais Imaginez un peu que la musique s'arrête et que les soldats reviennent en Russie sans parade victorieuse et avec des histoires horribles à raconter ?
Poutine imagine bien la suite car il sait qu'en 1917 la révolution a commencé avec le retour des soldats Il lui faut donc continuer à faire marcher le bastringue militaro industriel pour survivre.
Les Occidentaux s'y connaissent aussi en bastringue militaro industriel mais à la musique de bastringue ils préfèrent celle des tiroirs caisses. Trump y excelle et il est le meilleur vendeur d'armes du monde. Mais c'est un esthete et il préfèrerait bazarder le bastringue pour faire des affaires avec le kgébiste.
Problème Poutine s'obstine et les Occidentaux sont obligés de remettre des pièces dans le juke box en espérant que le bastringue finira bien par rendre l'âme.
Cela peut prendre du temps, la guerre en Ukraine est devenue routine et business, elle fait partie du décors désormais, comme les massacres du Soudan ou du Congo qui n'intéressent personne.
Heureusement il y a notre esthète, cette âme délicate qui ne supporte pas la vue du sang. Tout est donc encore possible en Ukraine car Trump pourrait bien avoir envie d'y faire la paix comme à Gaza. Et cela pourrait tout changer, pour le meilleur ou pour le pire. Un sacré bastringue vous dis je !