Jean-Luc Mélenchon et Nicolas Maduro ne tarissent pas d'éloges sur le pape François. On les comprend à juger de l'attitude du pape sur de nombreux sujets, celui des migrants en particulier. Il est clair que le pape considère que "les damnés de la terre" sont l'avenir de son église. Il veut les accueillir sans restrictions et peu importe qu'ils soient majoritairement musulmans. Croit-il qu'ils deviendront de fidèles catholiques ?
Historiquement il oublie que c'est le glaive romain qui a créé la papauté en l'installant sur le trône de César. Sans ce glaive la secte chrétienne aurait pu rester une secte parmi les innombrables sectes de la fin de l'Empire Romain.
C'est le glaive et non la croix qui ont fait l'institution romaine, l'oublier c'est la condamner, et avec elle la civilisation européenne qui l'a portée depuis 2000 ans. Certes le Sermon sur la Montagne donne raison au pape mais l'action politique ignore la morale évangélique; ce que ne peut ignorer ce politique qu'est le Pape. Rend à César ce qui est à César. François semble oublier cette phrase du Christ.
Eternelle contradiction chrétienne direz-vous avec raison, car seul l'ermite au désert peut vivre pleinement sa foi, pas le pape. Face à la contradiction ce dernier n'a que le choix de la prière dans la retraite monacale ( choix de Benoît XVI ) et celui de l'erreur ou de l'hypocrisie politique .
Le problème des migrations est trop sérieux pour être réduit à des incantations bien pensantes proférées dans le confort du Vatican. C'est l'avenir de la culture européenne de demain qui est posé et aussi celui de l'avenir du christianisme et de l'institution ecclésiale. Par deux fois déjà c'est par le glaive qu'elle a été sauvée. Par Napoléon d'abord, puis par Mussolini. Sans eux elle serait déjà retournée aux catacombes de son enfance et aux poubelles de l'histoire. Puisse notre pape gauchophile ne pas l'oublier !
Elle est noire comme elle est blanche, elle est tout ce qu'on veut puisqu'elle est mère de Dieu et le couronnement de la construction dogmatique et fantasmatique catholique à la date du 15 août 1950. Aujourd'hui encore rien n'interdit à l'église catholique de proclamer de nouveaux dogmes puisque le papier ne refuse jamais l'encre . A la décharge du dogmatisme catholique il faut admettre que de manière symbolique ( cas du dogme trinitaire par exemple )il reste malgré tout un vecteur intellectuel permettant de spéculer ( mais sans garanties ) sur des réalités essentielles. Il est cependant le plus souvent scandaleux intellectuellement, en particulier le dogme de l'infaillibilité papale
Oui il faut canoniser Blaise Pascal car sans lui aucun esprit moderne ne peut accepter une démarche de foi, pour ne rien dire d'une démarche religieuse.