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Agenda - Page 248

  • Faut-il prendre la voyance au sérieux ?

    mediumetvoyanceweb_mogador.jpgPour en avoir le cœur net, et pour la première et dernière fois de ma vie, j'avais décidé de casser ma tirelire et de consulter un célèbre voyant parisien en la personne d'Henri Vignaud.

    Rendez-vous pris un an à l'avance je me suis présenté chez lui le 30 octobre 2014 à 13 heures en compagnie de mon épouse, et en tenant sous le bras une enveloppe cachetée contenant de l'information sur les Templiers.

    Je voulais savoir s'il serait capable de capter quelque chose de cette information, et en particulier la sortie au prochain salon du livre de Colmar les 22 et 23 novembre prochain de Processus contra templarios revisité, le dernier livre d'Hervé Laurent sur le procès des Templiers.

    Je lui ai donc confié l'enveloppe en me taisant afin de ne pas répondre à la moindre de ces questions. Résultat entièrement négatif. Henri Vignaud n'est pas psychomètre comme il me le précisa lui-même.

    Je l'ai ensuite laissé seul avec mon épouse et les photos de mes enfants et celle d'une femme inconnue. Je n'ai pas assisté  à l'entretien mais ma femme en est ressortie enthousiaste. Apparemment Henri Vignaud lui a décrit parfaitement leurs caractères et leurs parcours professionnels.

    Que penser ?  Ma femme est bavarde et a pu donner de l'information à son insu. Que conclure ? Très humblement je pense qu'un bon voyant tire l'information de son client par finesse psychologique. Reste une zone irréductible d'information qui n'a pas d'explication rationnelle, en particulier lorsque le voyant réagit à une photo; ce qui semble avoir été le cas ici s'agissant d'une femme étrangère à la famille, et que ma femme déteste et craint. L'énergie négative de la haine semblerait avoir attiré la sensibilité du voyant sur cette photo, mais n'étant pas présent je ne peux rien affirmer d'autre.

    L'expérience valait la peine de casser sa tirelire, mais je ne la renouvellerai pas. L'avenir ne m'intéresse pas, il appartient à Dieu en qui j'ai confiance. Heureusement pour les voyants que la plupart des gens ne sont pas comme moi. En effet  sans l' angoisse de l'avenir leur profession serait ruinée.

  • Jean d'Ormesson.... ou le catholicisme des Bisounours ?

    images (5).jpgA l'occasion de la sortie d'un nième ouvrage Jean d'Ormesson s' était confié au Figaro Magazine ( 6 juin 2014 ) comme il est coutume en matière de promotion éditoriale.

    L'occasion pour le catholique agnostique que je suis de réagir aux propos de cet autre catholique agnostique qui se dévoile dans l'interview. Sur le fond je partage l'essentiel de ce qu'il dit, surtout lorsqu'il  avoue  ne pas  savoir mais croire. Oui l'essentiel de la foi est là, mais une foi qui n'est catholique que dans la mesure d'ailleurs où elle va au-delà du catholicisme institutionnel, mais cela notre académicien est trop religieusement correct pour le dire.

    Sur la forme il me gêne un peu. Est-il tout à fait honnête ou seulement intellectuellement correct lorsqu'il dit qu'il admire les athées qui font le bien sans espoir de récompense ? Pourquoi ne va-t-il pas jusqu'à dire que ces athées s'auto illusionnent en se déclarant athées alors qu'ils vivent pour le bien et l'amour de la vie et du prochain, c'est à dire dans la foi ?

    Et puis surtout notre académicien n'oublie pas d'être  politiquement correct en déclarant sa flamme à l'islam dont il dit être un grand admirateur, ce que je conçois mais à condition d'ajouter quelques réserves en ne feignant pas d'ignorer le lien entre islam et islamisme.

    Mais n'est pas académicien qui veut. Pour être élu il ne faut pas susciter trop d'opposition, doux Jésus !  Et  il n'y a que les fous, ou les saints, qui osent dire la vérité toute nue sur Dieu, ou sur ceux qui font leur beurre en en parlant !

     

     

     

  • Folklore vatican et réalités de la foi catholique.

     

    200px-Vatican_flag_large.pngLa déception des médias à propos du récent synode romain sur la famille n'est que le reflet d'une illusion d'optique. L'élection de chaque nouveau pape relance immanquablement la question de savoir s'il est conservateur ou progressiste, communicateur ou peu ouvert aux médias.

    Cela relève du folklore médiatique et fait les choux gras des vaticanistes. L'institution romaine est faite de folklore comme la monarchie britannique, sauf que le gouvernement de l'église romaine reste une oligarchie conservatrice et non une démocratie dont les majorités changeantes sont en phase avec l'évolution de l'opinion.

    Lorsqu'il a compris ceci l'homme de foi sourit et passe à l'ordre du jour, à savoir le vécu de la foi chrétienne dans le monde d'aujourd'hui et là, il faut constater que ce vécu est celui d'une Eglise ( pas seulement romaine ) vivante, et qui progresse partout dans le monde, silencieusement et encore plus dans les consciences.L'évangile s'est imposé et s'impose de plus en plus à travers les progrès des droits de l'homme qui en sont l'expression ultime. Le reste, ce qui se passe au Vatican n'est que folklore, et sera de plus en plus folklore à mesure que dans le vécu s'imposent les progrès de la conscience. L'évolution  de l'institution quant à elle, est affaire d'intendance comme on le constate  déjà dans l'Europe déchristianisée.

    En Europe, quand les paroisses n'ont plus de prêtres la bureaucratie romaine disparaît naturellement au profit de nouvelles formes d'organisation ecclésiale. A Rome bien sûr le folklore est appelé à subsister longtemps encore avant que le Vatican ne devienne définitivement un musée religieux, mais à la base la réalité ecclésiale laisse apparaitre déjà de nouvelles formes institutionnelles du vécu de la foi, dont les communautés de base précisément ne sont qu'un vécu chrétien parmi d'autres.

    L'Eglise catholique (dans le sens où catholique veut dire universel) peut être comparée à un vieux tronc vermoulu au pied duquel apparaissent de jeunes pousses vivaces et prometteuses. En portant un regard d'éternité sur le devenir de l'Eglise on peut dire avec le pape François "n'ayez pas peur de la nouveauté".