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Agenda - Page 243

  • Dieu au coeur du débat politique.

    images (7).jpgCe n'est qu'une affaire de temps. La poussée biologique de l'islam en Europe rend inévitable la création d'un mouvement politique religieux dont la présentation des premiers candidats musulmans n'est qu'un commencement.

    Face à la poussée biologique de cette religion le discours sur la laïcité est dépassé  car il est celui de la génération déchristianisée et athée qui est en train de disparaitre pour être remplacée par des générations religieuses.

    Cette évolution est porteuse du meilleur et du pire. Du pire si la pensée politique rationnelle et démocratique cède à la pression sociologique de l'islam et accepte des comportements sociétaux et privés incompatibles avec la démocratie et les droits de l'homme ( à commencer par ceux des femmes ).

    Mais le meilleur peut aussi sortir du retour du religieux par l'islam. Dieu a été évacué de la société européenne par la pensée athée des 19 è et 20è siècle et il en a résulté le n'importe quoi sociétal que nous connaissons. En effet sans référence à Dieu et à la transcendance une société devient malade.

    La présence de partis religieux (pour quoi pas un renouveau d'un militantisme politique chrétien également ?) peut contribuer à rétablir l'équilibre sociétal perdu en matière de mœurs et de solidarités élémentaires, et cela en parfaite conformité avec l'état démocratique, ainsi que le montre l'exemple d'Israël.

    Israël est à la fois la seule démocratie du Moyen-Orient et un Etat religieux. Un exemple pour les Etats européens confrontés au renouveau de Dieu dans les vieilles sociétés sécularisées d'Occident.

  • Ma Saint Valentin

    images.jpgNon rassurez-vous je vous épargnerai les niaiseries "selfies" à la mode Facebook. Je me refuse d'ailleurs à aller sur les réseaux socio comme on dit, et ceci afin de préserver le plus possible ma vie privée.

    Mais j'en ai une quand même et bien sûr l'amour y joue son rôle. Je vais donc vous parler d'amour en ce jour qui lui est dédié.

    En fait ma vie est habitée par un grand amour contrarié. A la fin de l'année du Bac je songeais à devenir moine cistercien car j'étais  fou de Dieu. Mais j'aimais trop les femmes et j'étais premier prix de philo, donc très critique à l'égard de la pensée dogmatique du catholicisme. Et c'est ainsi que bascula ma vie. Au lieu d'entrer au monastère j'intégrai une " prépa".

    Le reste ne vous regarde pas mais je peux dire que j'ai beaucoup aimé ...dans la douleur et la déception, mais aussi dans les grandes joies et le bonheur.

    Malgré mon âge je ne connais pas l'épuisement du désir. Si vous aimez sincèrement le corps suit joyeusement son désir, mais l'essentiel n'est pas là. Il est dans l'amour de la Vie elle-même à travers le regard que vous posez sur l'être aimé et ses "extensions", à savoir les enfants nés de l'amour. L'amour de la famille est pour moi indissociable de l'amour du couple car il survit au couple et le prolonge.

    Très catho me direz-vous ? Non, universel, car l'amour c'est aussi le besoin de transcendance à travers la transmission de la vie. Voyez la dessus la pensée de Confucius.

    Amies et amis de ce blog, ne cessez pas d'y croire. Vive l'amour ! Vive la vie !

  • Dieu et/ou la République ?

    imagesJ86XKS5Q.jpgL'Etat et la Religion ont pour fonction d'assurer la cohésion sociale des groupes humains. Cela est si vrai qu'à l'origine Etat et Religion se confondaient dans la fonction sacrée du Roi. Puis l'Etat et la Religion se sont peu à peu différenciés en Occident où la religion désacralisée n'est plus que folklore. Le problème est que l'Etat ( la République chez nous ) s'est peu à peu désacralisé lui aussi; ce qui conduit à l'anarchie que nous connaissons.

    Seules des minorités convaincues croient encore à la Religion et à la République mais en s'opposant. Opposer Dieu à la République, et vice versa, crée un grand trouble dans une société hallucinée qui majoritairement ne croit ni à Dieu, ni à la République, mais à la consommation, et qui  désespère face à la montée de la précarité.

    En gros on peut dire que c'est de ce vide spirituel et de ce désespoir que naissent les fanatismes  mortifères. Ne nous y trompons pas en effet , l'unité nationale de" l'après  Charlie" n'est qu'un épiphénomène émotionnel et médiatique qui se dissipe déjà.

    Mais en poussant l'analyse plus loin on constate que la situation actuelle est la conséquence de trente ans d'aveuglement républicain sur les conséquences culturelles et sociétales de l'immigration musulmane. L'euphorie des "trente glorieuses" de croissance ininterrompue fit croire à tort que l'homo economicus, l'homme producteur consommateur, allait remplacer l'homo religiosus, l'homme religieux.. En outre sous l'effet de l'hédonisme libertaire ambiant,  l'Etat  renonça à toute autorité. La citoyenneté est devenue introuvable dans une société dans laquelle les individus  ne se connaissent plus que des droits et oublient  leurs devoirs. Et c'est ainsi que dans l'Europe déchristianisée  l'individualisme hédoniste a  ouvert un boulevard à toute forme de religion prosélyte apportant un espoir collectif au nom de Dieu.

    Prétendre revenir à la République de grand papa est une impasse. La politique doit au contraire partir du fait religieux pour remettre Dieu au cœur du projet sociétal. Nous en sommes loin, mais plus la crise s'approfondira et plus Dieu fera son retour en politique, pour le meilleur ou pour le pire.

    Mais qu'attendent donc les églises pour apporter des réponses  à nos jeunes ? Le message de Mahomet semble mieux passer que celui du Christ. Peut-être parce qu'il est simple à comprendre, alors que l'incompréhensible préchi précha de nos curés fait  mourir d'ennui. L'islam s'affirme à grand bruit tandis que nos bureaucrates romains se perdent dans leurs querelles byzantines et le verbiage. Dommage, car la vocation de l'Eglise est d'affirmer haut et fort à la face du monde, qu' "Il n'y a de Dieu que Dieu et que tout le reste n'est que littérature ".