Dans la note 2 nous n'avons rien conclu au sujet de Jésus et rappelé que pour Mahomet il était un Saint. Nous en sommes restés là et nous avons avancé que l'Au-delà est une dimension du réel que la science doit explorer; ce qui nous incite à en savoir plus sur la Résurrection.
Sur le sujet Mathieu Lavagna perd son temps à tenter de démontrer que le cadavre de Jésus n'a pas pu être enlevé dans le tombeau . C'est parfaitement contradictoire avec un raisonnement logique et avec les faits.
L'enlèvement, ou tentative d'enlèvement du cadavre, est la seule hypothèse crédible pour expliquer le tombeau vide et voici pourquoi.
Jésus n'avait pas de tombeau familial à Jérusalem et en outre il était considéré comme un criminel.. Il a donc bénéficié de manière temporaire du caveau familial de Joseph d'Arimathie, un grand notable juif membre du tribunal religieux, le Sanhédrin, qui avait condamné Jésus. Mais Jésus ne pouvait pas rester dans ce tombeau sans mettre en danger la position sociale et religieuse de Joseph d'Arimathie auprès de ses pairs. Il avait certes une sympathie secrète pour Jésus et adhérait à sa volonté de réformer Israël et le Temple, mais pas au point de se commettre avec la bande de gauchistes groupés autour de Jésus. Il avait simplement voulu donner un enterrement décent à Jésus mais il a ensuite récupéré le cadavre ou tenté de le faire.
Son pouvoir de grand notable lui permettait de passer outre les gardes romains et il a donc ouvert le tombeau en roulant la pierre de l'extérieur ( ce qui est impossible de l'intérieur) comme le rapportent les Evangiles .Mystère résolu ? Pas du tout car c'est là où il commence. De deux choses l'une en effet : ou bien le corps de Jésus s'y trouvait, ou bien il ne s'y trouvait pas. Nous savons seulement que personne n'est sorti du tombeau en roulant la pierre de l'intérieur.
Donc soit Joseph d'Arimathie a pu prendre le corps de Jésus avec respect pour le mettre en lieu sûr, soit il a constaté qu'il n'y était plus. Mais dans les deux hypothèses, en tant que notable soucieux de sa réputation, il ne pouvait pas en informer les disciples de Jésus et se compromettre avec eux.
Le corps enlevé et mis en lieu sûr il reste ce linceul abandonné avec cette image d'un homme crucifié que rien ne peut expliquer. Le corps biologique de Jésus a pu se décomposer quelque part après dégagement de son corps énergétique de manière prodigieuse dans le tombeau; ce dont le linceul porterait le témoignage. La raison est sauf mais aussi la foi car c'est à la science de démontrer que la dématérialisation n'a pas eu lieu.
A ce jour il est acquis qu'il est plus que probable que le Saint Suaire a bien enveloppé le corps d'un juif crucifié sous Ponce Pilate, un simple tissu donc mais aussi un tissu qui porterait la trace nucléaire du plus grand prodige de tous les temps, à savoir le dégagement instantané et explosif du corps énergétique d'un corps biologique; ce que saint Paul appelle le corps glorieux, les spiritualistes de toutes origines le corps astral, et que la science nomme corps énergie, ou encore l'homme supra lumineux ( voir le livre du professeur Dutheil sur le sujet )
La science ne peut expliquer l'image du Saint Suaire sans faire appel à cette hypothèse.
J'ajoute que la science ne peut expliquer à ce jour le mystère des hosties qui deviennent de la chair de myocarde strié cardiaque, irrigué d'un sang de type AB, le même que l'on retrouve sur le Saint Suaire
Conclusion résumée de nos trois notes.
Mieux vaut croire en Dieu qu'à une réalité dénuée de sens
Mieux vaut croire au christianisme car c'est la religion qui donne le plus de sens à l'aventure humaine au plan personnel et collectif. C'est une religion qui donne du sens à l'histoire humaine et pas seulement à celle d'une culture ou d'un peuple particulier. Il y a eu un avant et un après Jésus-Christ qui fait du christianisme le moteur de l'Evolution humaine; ce qui est historiquement confirmé par des signes prodigieux comme les apparitions mariales et les miracles eucharistiques.
Si donc vous admettez à la fois la nécessité de donner du sens à votre vie et à l'histoire humaine, et si vous êtes suffisamment rationnel pour reconnaitre les limites de votre raison et du réel lui-même, vous admettrez qu'il n'est pas déraisonnable de penser qu'un certain Jésus témoigne peut-être d'un prodige inouï et unique dans l'histoire humaine, et que, à ce titre, il mérite pleinement d'être appelé Fils de Dieu.
Pensons donc l'impensable avant que la science ne le justifie et soyons chrétien. Faut-il être catholique pour autant ?
Ce sera l'objet de la quatrième et dernière note consacrée au livre de Mathieu Lavagna.