http://le-vieux-templier.hautetfort.com/

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Soyez rationnel devenez catholique (3)

    christ01.jpgDans la note 2 nous n'avons rien conclu au sujet de Jésus et rappelé que pour Mahomet il était un Saint. Nous en sommes restés là et nous avons avancé que l'Au-delà est  une dimension du réel que la science doit explorer; ce qui nous incite à en savoir plus sur la Résurrection.

    Sur le sujet Mathieu Lavagna perd son temps à tenter de démontrer que le cadavre de Jésus n'a pas pu être enlevé dans le tombeau . C'est  parfaitement contradictoire avec un raisonnement logique et avec les faits.

    L'enlèvement, ou  tentative d'enlèvement du cadavre,  est la seule hypothèse crédible pour expliquer le tombeau vide et voici pourquoi.

    Jésus n'avait pas de tombeau familial à Jérusalem et en outre il était considéré comme un criminel.. Il a donc bénéficié de manière temporaire du caveau familial de Joseph d'Arimathie, un grand notable juif membre du tribunal religieux,  le Sanhédrin, qui avait condamné Jésus. Mais Jésus ne pouvait pas rester dans ce tombeau sans mettre en danger la position sociale et religieuse de Joseph d'Arimathie auprès de ses pairs. Il avait certes une sympathie secrète pour Jésus et adhérait à sa volonté de réformer Israël et le Temple, mais pas au point de se commettre avec la bande de gauchistes groupés autour de Jésus. Il avait simplement voulu donner un enterrement décent à Jésus mais il a ensuite récupéré le cadavre ou tenté de le faire. 

    Son pouvoir de grand notable lui permettait de passer outre les gardes romains et il a donc ouvert le tombeau en roulant la pierre de l'extérieur ( ce qui est impossible de l'intérieur) comme le rapportent les Evangiles .Mystère résolu ? Pas du tout car c'est là où il commence. De deux choses l'une en effet : ou bien  le corps de Jésus s'y trouvait, ou bien il ne s'y trouvait pas. Nous savons seulement que personne n'est sorti du tombeau en roulant la pierre de l'intérieur.

    Donc soit Joseph d'Arimathie a pu prendre  le corps de Jésus avec respect pour le mettre en lieu sûr, soit il a constaté qu'il n'y était plus. Mais dans les deux hypothèses,  en tant que notable soucieux de sa réputation, il ne pouvait pas en informer les disciples de Jésus  et se compromettre avec eux. 

    Le corps enlevé et mis en lieu sûr il reste ce linceul abandonné  avec cette image d'un homme crucifié que rien ne peut expliquer. Le corps biologique de Jésus a pu se décomposer quelque part après dégagement de son corps énergétique de manière prodigieuse dans le tombeau; ce dont le linceul porterait le témoignage. La raison est sauf mais aussi la foi car c'est à la science de démontrer que la dématérialisation n'a pas eu lieu.

    A ce jour il est acquis qu'il est plus que probable que le Saint Suaire a bien enveloppé le corps d'un juif crucifié sous Ponce Pilate, un simple tissu donc mais aussi un tissu qui porterait la trace nucléaire du plus grand prodige de tous les temps, à savoir le dégagement instantané et explosif du  corps énergétique d'un corps biologique; ce que  saint Paul appelle le corps glorieux, les spiritualistes de toutes origines le corps astral, et que la science nomme corps énergie, ou encore  l'homme  supra lumineux  ( voir le livre du professeur Dutheil sur le sujet )

    La science ne peut expliquer l'image du Saint Suaire sans faire appel à cette hypothèse.

    J'ajoute que la science ne peut expliquer à ce jour le mystère des hosties qui deviennent de la chair de myocarde strié cardiaque,  irrigué d'un sang de type AB, le même que l'on retrouve sur le Saint Suaire

    Conclusion  résumée de nos trois notes.

    Mieux vaut croire en Dieu qu'à une réalité dénuée de sens

    Mieux vaut croire au christianisme car c'est la religion  qui donne le plus de sens à l'aventure humaine au plan personnel et collectif. C'est une religion qui donne du sens à l'histoire humaine et pas seulement à celle d'une culture ou d'un peuple particulier. Il y a eu un avant et un après Jésus-Christ qui fait du christianisme le moteur de l'Evolution humaine; ce qui est historiquement confirmé par des signes prodigieux comme les apparitions mariales et les miracles eucharistiques. 

    Si donc vous admettez à la fois la nécessité de donner du sens à votre vie et à l'histoire humaine, et si vous êtes suffisamment rationnel pour reconnaitre les limites de votre raison et du réel lui-même, vous admettrez qu'il  n'est pas déraisonnable de penser qu'un certain Jésus  témoigne peut-être d'un prodige inouï  et unique dans l'histoire humaine, et que, à ce titre, il mérite pleinement d'être appelé  Fils  de Dieu.

    Pensons donc l'impensable avant que la science ne le justifie et soyons chrétien. Faut-il être catholique pour autant ?

    Ce sera l'objet de la quatrième et dernière note consacrée au livre de Mathieu Lavagna.

     

  • Soyez rationnel devenez catholique (2)

    51512555-tete-de-pythagore - Copie.jpgAprès nous avoir dit pourquoi il faut croire en   Dieu,  Mathieu Lavagna veut aussi prouver la vérité du christianisme.

    Il établit donc d'abord  l'historicité de Jésus et de sa crucifixion, puis   il aborde la question de sa divinité et de sa résurrection, c'est à dire la question de la véracité des  fondements du christianisme.

    Sur le sujet de la divinité de Jésus il pose comme prémisse de son raisonnement que Jésus prétendait être Dieu : page 175, je cite : " Jésus prétendait être Dieu".

    Le problème est que Jésus n'a jamais eu cette prétention. Il se  voulait le réformateur d'Israël dans la ligne prophétique de David, c'est à dire le Messie. Mais l'envoyé de Dieu n'est pas Dieu il est son prophète dans la tradition juive, il ne faut  pas faire dire à Jésus ce qu'il n'a pas dit.

    Le fondement du raisonnement est donc faux mais  il repose également sur des confusions sémantiques concernant l'expression Fils de Dieu. Jésus était un pédagogue qui usait d'un langage métaphorique et allégorique, il enseignait que l'être humain a une relation filiale avec Dieu dans l'amour. Il enseignait la prière du Notre Père par laquelle tous les fils de Dieu s'adressent au Père. La théologie du Fils unique de Dieu et de la trinité a été inventée plus tard par les gnostiques grecs. Cette théologie a une valeur symbolique réelle mais elle est aussi   à l'origine des innombrables querelles christologiques du début du christianisme.

    Pour rester rationnel contentons-nous pour l'instant de voir en Jésus un saint et un prophète et ne le soumettons pas à la divinisation païenne courante dans l'Antiquité. Alexandre le Grand était considéré lui aussi comme Fils de Dieu. Les philosophes grecs chrétiens étaient encore en fait marqués par le paganisme.

    En outre si Jésus nous est présenté comme Fils de Dieu il l'est  aussi le Fils de l'Homme  selon l'Evangile.  Il faudrait savoir !  Le papier ne refuse jamais l'encre et au plan littéraire on peut tout dire. Vrai Dieu et Vrai Homme par exemple ce qui est totalement contraire au raisonnement logique proposé par Mathieu Lavagna.

    Est-ce bien ainsi que l'on va remplir les églises et rendre l'espérance à une humanité désespérée qui ne croit plus en l'Au-delà ?

    Plutôt que prétendre  justifier des dogmes incompréhensibles par des jeux sémantiques l'auteur ferait mieux de montrer que la foi en Jésus-Christ et en sa mère Marie Mère de Dieu, est l'au-delà de la science.

    Mais pour cela il faut d'abord rappeler que l' Au-delà n'est pas l'espace réservé des religions, mais bien  une dimension du réel au-delà non seulement du raisonnement, mais aussi au-delà des lois naturelles que nous connaissons. La réalité est tout simplement prodigieuse et le mystère de la Résurrection pourrait bien être le prodige des prodiges. Pour croire rationnellement en Jésus-Christ l'énigme du Saint Suaire  l'emporte sur tous les raisonnements.

    Ce sera l'objet de la prochaine note dans laquelle je  proposerai une raison de croire au caractère unique du christianisme. Cela s'est joué dans un tombeau appartenant à Joseph d'Arimathie.

  • Soyez rationnel, devenez catholique (1)

     

     

    51512555-tete-de-pythagore - Copie.jpg" Soyez rationnel, devenez catholique ! " c'est le titre du livre de Mathieu Lavagna publié par MDN Productions. Si c'est vrai voilà un beau cadeau de Noël.

    En tout cas ce n'est pas tous les jours que l'on fait l'apologie du catholicisme aujourd'hui et c'est donc avec un plaisir gourmand que j'ai ouvert le livre dans l'espoir d'être convaincu, car s'il faut être rationnel pour devenir catholique selon l'auteur il faut l'être encore plus pour le rester selon moi. A juger du vide de nos églises il faut bien admettre que le catholicisme doit bien manquer de raison, de raison d'être quelque part.

    J'ai donc suivi la démarche intellectuelle de l'auteur en la comparant à la mienne. Au nom de la raison il nous entraine dans une suite logique censée nous faire passer de l'incroyance athée au déisme, puis au christianisme, puis au catholicisme.

    Cette première note s'intéressera donc à son premier point qui consiste, au nom de la raison, à réfuter l'athéisme.

    Sur ce premier point je me trouve en accord avec l'auteur, avec cette réserve que les sciences de la vie me semblent plus probantes en faveur du déisme que la logique pure.  

    Pour devenir déiste, l'auteur nous propose un raisonnement anti absurde que je partage, mais son raisonnement logique ne me semble finalement qu'un exercice formel, et selon moi la conviction déiste me semble mieux justifiée par les sciences de la vie.  Plutôt que la nécessité logique de la cause incausée évoquée par Mathieu Lavagna,, ce qui me parait probant contre l'athéisme c'est la théorie du "fine tuning", du réglage fin de toutes les lois de l'univers qui permettent l'éclosion de la vie sur cette terre et l'ordre cosmique lui-même.

    Je conclurai cette note en remerciant Mathieu Lavagna de nous sortir de l'absurde en remettant Dieu au cœur de la réalité. La prochaine note sera consacrée au raisonnement logique qui selon lui établit la vérité du christianisme.