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  • Jour 14 La Règle du confinement.

    11233976lpw-11237253-jpg_4753601.jpgInutile d'aller en quelque monastère faire retraite, le confinement est une forme de retraite. Il nous faut donc l' organiser suivant une règle quasi monastique. Cela ne peut que faire du bien à nos corps et à nos âmes, et déjà nous apprécions le silence qui s'est fait autour de nous.

    De ma terrasse je contemple la baie de Nice, vide , comme le ciel et les pistes de l'aéroport. Je ferme les yeux et je me transporte au Mont Athos, vers ces iles grecques blanches et silencieuses où je rêve de retourner. Mais pour l'heure je suis à Nice, confiné, et voué au huis clos du vieux couple. Sanctificateur disent les bons pères ( qui jamais ne furent mariés)

    Mauvais mari aurais-je été un bon moine ? Question métaphysique sans solution, aussi pour l'heure je me contente d'être un bon confiné.

    Un confiné qui se lève tôt et qui commence toujours la journée par une pensée spirituelle. Aujourd'hui je vous propose un extrait de la prière de Sœur Odette Prévost :

    "Vis le jour d'aujourd'hui,  Dieu te le donne, il est à toi, Vis le en Lui" C'est là toute ma religion.

    J'aurais aussi pu commencer ma journée par l'invocation bouddhiste " Que tous les êtres soient heureux". Je la préfère à " Aime ton prochain comme toi même" trop restrictive. Il n'y a pas que l'être humain à aimer dans la Création.

    Je ne vais pas maintenant vous raconter mes journées, cela relève de l'intime, je peux simplement dire qu'elles sont réglées et que je les termine par une prière intérieure  très simple qui consiste à se confier à Dieu comme l'enfant qui s'endort dans les bras de sa mère.

     Ora et Labora !  (Prie et travaille !) Telle est la devise monacale. Elle est d'actualité. Prier consiste à  se tourner vers les activités supérieures de l'esprit. Travailler c'est libérer l'énergie du corps à travers la tâche quotidienne que l'on se fixe et qui peut être l'activité physique du sport ou la créativité manuelle.

    Bonne journée donc.  Avec une prière de soutien et de remerciement pour les personnels soignants. Pour eux travailler c'est soigner, et prier c'est apporter beaucoup d'amour aux patients.

    Portez-vous bien. A +..

     

     

     

     

  • jour 13.Après les curés,les psy, et après ?

    téléchargement (13).jpgPlus qu'une crise sanitaire c'est une faillite, faillite de la société de consommation libérale et libertaire. Et c'est de Chine et des sociétés non libérales,que viennent non seulement les équipements manquants,mais surtout les exemples.

    D'un côté la panique générale et l'inorganisation, de l'autre les réponses dans l'ordre sociétal et surtout mental.

    Pourquoi ce contraste ?

    Parce que  nous avons remplacé nos curés par des psy adorateurs du nombril. Nous avons ainsi créé une société d'individus incapables de discipline collective et désemparés face au retour du tragique et de la mort. A force de tuer Dieu et  de faire croire que la mort n'existait pas nous sommes devenus fous. Exit les psy après les curés. Et maintenant ?

    La situation est grave car notre société a besoin d'une église si elle veut éviter le retour au parti de masse et à Big Brother. Mais face à la Place St Pierre vide, le pape est seul.

    Les curés ont disparu,les psy s'affolent et partout il y a plein de croyants...à n'importe quoi. Vite il faut d'urgence réinventer une église pour sauver la société sans parti unique et dans le respect de nos liberté, vite c'est une question de salut public.

    Portez-vous bien ! A+..

     

  • Jour 12 Dis bonjour à la dame !

    140.jpg"Dis bonjour à la dame !" Voilà la base de l'éducation que reçut il y a très longtemps le gosse teigneux que je fus. Si vous ne savez plus dire bonjour, ne me parlez pas de votre " vivre ensemble". Une leçon bien oubliée à juger des réactions des rares personnes que je rencontre lorsque je m'avise à mettre le nez dehors avec mon laissez-passer dûment signé en poche.

    Dans la foule des grandes villes on ne peut dire bonjour à tout le monde bien sûr mais cela devrait l'être au coin de la rue en ce temps de confinement. C'est une joie de dire bonjour, une façon de saluer le jour et d'affirmer que l'on aime vivre  encore, surtout en ce moment. Eh bien non ce n'est pas le cas, bien au contraire.

    Plus personne ne répond à mon bonjour et pourtant je respecte la distance réglementaire et je fais un grand détour avant tout  croisement de jogger ou de ravitailleur. Passe encore s'il s'agit d'un de ces drogués de soi même enfermé dans son égo, et qui vous prend pour un fou si vous n'êtes pas comme lui. Celui-là est irrécupérable.

    Non je pense aux autres, l'immense majorité, masque sur le nez et gants bien ajustés. Ils marchent la tête rentrée dans les épaules, morts de peur,  et ils croient voir la mort venir vers eux lorsqu'ils vous aperçoivent venant en face. A mourir de rire et pourtant un peu triste.

    Heureusement il y a la mémé qui remonte la pente avec son cabas rempli de nourriture, une optimiste celle-là comme moi, et qui me  salue joyeusement en riant de la misère des temps. C'est bon pour son immunité. La médecine devrait s'intéresser à la question.

    C'est dimanche. Cela vaut la bonne bouteille. Aujourd'hui ce sera du chianti. E viva Italia !

    A votre santé ! Et à +..