Lundi 7 décembre la rencontre d'Emmanuel Macron et du président égyptien al-Sissi à l'Elysée a été close par une conférence de presse au cours de laquelle les deux hommes ont débattu de la hiérarchie entre valeurs religieuses et humaines.
Selon le président égyptien qui est un pieux musulman, je cite " les valeurs religieuses doivent avoir la suprématie sur les valeurs humaines" . " la valeur de l'homme est supérieure à tout "a répondu Emmanuel Macron.
Commentaire
Un chrétien, ne peut que donner raison au président égyptien. L'homme n'est pas la mesure de toutes choses, le penser est une dangereuse illusion qui conduit le monde dans l'impasse dans laquelle il se trouve.
Au-dessus de l'homme il y a Dieu qu'il est urgent de remettre au cœur de la politique.
Mais il s'agit du Dieu chrétien, du Dieu qui passe par l'homme et qui fonde les Droits de l'Homme, le Dieu de ce Jésus que ni les Juifs ni les Musulmans ne comprennent parce qu'ils sont restés des idolâtres. Leur Dieu est encore une idole lointaine perdue dans les nuages et inaccessible. Au contraire le vrai Dieu, le Dieu chrétien, est au cœur de la conscience humaine.
Voilà ce qu'Emmanuel Macron aurait dû dire à al-Sissi pour justifier sa juste défense de la liberté de blasphème. Il aurait dû dire qu'en France nous n'adorons pas cet idole d'un Dieu barbu et cruel , cet ultime avatar du Moloch sémite. Il ne peut donc y avoir de blasphème à caricaturer les idoles .Quant à Mahomet il ne fut qu'un homme lui aussi, comme Jésus. Et l'on ne saurait idolâtrer ni l'un ni l'autre, même si tous deux furent inspirés par Dieu.
Notre président aurait pu rappeler à al-Sissi que Mahomet interdit le culte des idoles et qu'il affirma justement qu'il n'y a de Dieu que Dieu. Notre président aurait pu aussi ajouter que Mahomet avait oublié de préciser qu'en dehors de Dieu tout n'est que littérature, théologique ou autre. Cela va sans dire mais cela va mieux en le disant et notre président aurait pu conseiller à Al-Sissi d'aller au bout de son islam pour apprendre à rire.
Grâce soit rendue à Emmanuel Macron d'avoir pris la défense de notre société de liberté contre les obscurantismes religieux, le problème est qu'il l'a fait au nom de la pseudo religion des Droits de l'Homme qui fait de l'homme lui-même une idole.
Car c'est seulement au nom du vrai Dieu, au nom du Dieu chrétien de liberté que l'on peut rire de tout, même de Lui. Saint Bernard de Clairvaux le savait bien, c'est pourquoi en conclusion je vous propose de méditer son humour:
"Spernere Mundum - se moquer du monde.
Spernere Ipsum- se moquer de soi-même.
Spernere Neminem- ne se moquer de personne.
Spernere Se Seperni- se moquer de sa propre auto dérision." Saint Bernard