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Christianisme - Page 53

  • De l'initiation à la religion.

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    L'Histoire de la religion se confond avec celle de l'humanité, voilà pourquoi il n'y a d'humanisme que religieux. L'Histoire commence avec l'initiation chamanique qui devient religion lorsqu'elle donne au pouvoir un caractère sacré.  Dès lors le chamane, le prêtre est associé au chef de tribu, au roi. Dans la République romaine primitive le prêtre-roi, le Pontifex est le lointain ancêtre du pape.

    Longtemps le pouvoir fut associé au Sacré, ce fut le temps de la monarchie absolue de droit divin.

    Aujourd'hui le phénomène continue, toute nouvelle secte et son gourou est un pouvoir qui tend à devenir une religion nouvelle. Mais dans tous les cas le phénomène nous renvoie à l'initiation, à la grotte primitive comme à la loge maçonnique. Celle-ci est d'ailleurs souvent le substrat occulte d'un pouvoir politique.

    Quel est l'état des lieux  en ce début du 21 è siècle ?

    Sans négliger le chamanisme résiduel de l'Afrique ou de la forêt amazonienne, on constate que  les religions et philosophies religieuses de l'Asie ont encore une dimension initiatique, voire chamanique, perdue ou occultée par  les religions monothéistes .

    De ce fait parce qu'elles sont plus initiatiques et parfois quasi  proches du chamanisme comme au Tibet, les religions de l'Asie  séduisent  bien des esprits en tant que voies initiatiques et libératrices de la conscience.

    Au contraire le monothéisme est en crise.

    Certes  tant sous ses formes chrétiennes que musulmanes le monothéisme progresse statistiquement en Afrique et en Asie et il change de nature en Europe du fait de l'immigration musulmane. Mais il est en crise parce ce que la création de l'Etat juif au Moyen-Orient et la présence de l'islam en Europe  lui posent des questions culturelles et politiques non résolues.

    Le monothéisme peut-il résoudre ses contradictions internes et  redevenir une voie libératrices des consciences en puisant dans ses racines  initiatiques occultes ou occultées ?

    Ce sera l'objet d'une prochaine note intitulée :" de la religion à l'initiation".

     

  • L'Œuvre d'Orient et l'Occident.

    3650118671_5.pngDans le n° 803 du bulletin de l'Œuvre d'Orient Mgr Pascal Gollnisch, qui dirige l'Œuvre d'Orient, revient sur la visite du pape au Moyen-Orient et nous rappelle nos liens avec cette région du monde.

    Selon lui la visite du pape au Moyen-Orient a été porteuse d'espérance pour tout le Moyen-Orient.

    On aimerait le croire alors que redouble  la  violence entre juifs et musulmans en Terre Sainte.  Son analyse est juste cependant en ce  sens que selon lui, je cite :" Il n'y a pas d'avenir possible au Moyen-Orient sans la paix et des relations apaisées entre les communautés religieuses ou ethniques" '(fin de citation ) Loin des vieilles lunes juridiques  onusiennes il s'agit d'un constat réaliste à l'heure où, au sein même d'Israël, le tic tac  de la bombe démographique à retardement arabo-musulmane se fait déjà entendre.

    Dans ce contexte, je cite " Les chrétiens au Moyen-Orient sont comme un ferment dans la pâte. Grâce à leur foi, ils savent la valeur sacrée de toute personne humaine, homme ou femme, riche...on veut s'en prendre aux chrétiens car ils sont porteurs d'un message sur la grandeur de la personne humaine qui dérange ceux qui le nient" ( fin de citation )

    En un mot les chrétiens sont vecteurs de la démocratie au Moyen-Orient, au même titre que l'Etat juif. C'est cela l'héritage commun judéo-chrétien. Le problème est que les chrétiens sont persécutés et désertent le Moyen-Orient pour se retrouver chez nous. Leur problème devient ainsi de plus en plus le nôtre face à un islam qui les  attaque, et nous attaque déjà au cœur de nos banlieues. Dans ce contexte géopolitique, faut-il encore parler d'Œuvre d'Orient seulement ?

    Mgr Gollnisch résume  ainsi le sens du voyage du pape, je le cite "  Le Pape  est aussi un lien à travers le monde, en venant en Orient il n'oublie pas l'Occident. Il nous rappelle notre responsabilité historique et actuelle" (fin de citation). En rappelant cette responsabilité de l'Occident le pape a raison et de fait il a suscité une grande espérance au Moyen-Orient, mais celle-ci risque d'être rapidement déçue si les paroles ne sont pas suivies d'actes.

    Sur le sujet je terminerai en citant encore Mgr Gollnisch " L'Eglise n'a pas les moyens du monde, nous ne sommes pas comme Staline se moquant du nombre de divisions du Vatican. mais l'Eglise n'est pas naïve, l'Union Soviétique n'est plus, l'Eglise demeure" ( fin de citation)

    Commentaire 

    C'est vrai l'Eglise demeure, mais elle relève de l'Eternel et pas seulement du pape. Elle ne se réduit pas à l'institution romaine qui n'est qu'un instrument relatif de l'action de l'Eternel

    Là-dessus  j'aurais beaucoup à dire et je pourrais être désagréable envers le pape. Fin donc de la note. 

     

  • Eric Zemmour/Céline Pina sur C news.

    Cnews.pngDans le débat l'opposant à Eric Zemmour le vendredi 14 mai sur Cnews, Céline Pina a fait preuve de grandes qualités de juriste et de philosophe sur ce sujet capital de la place de la religion dans notre société.

    Pourtant, malgré ses qualités , la fondatrice de "Viv(r)e la République" m'a paru hors sujet dès le départ, car ce qui était en cause dans le débat c'était la survie de la France et non celle d'un régime politique particulier.

    Céline Pina ne pouvait faire sienne cette phrase d'André Malraux citée par Eric Zemmour :" Qu'est-ce qu'une civilisation ? C'est tout ce qui s'agrège à une religion et nous nous ne savons plus construire ni églises ni temples."

    Eric Zemmour de son côté constata avec réalisme que  l'islam  est en train de remplir le vide spirituel laissé par le christianisme et il a donc appelé à une renouveau de la religion chrétienne. En fait il pensait au catholicisme, cœur de  l'identité française. Constat surprenant de la part d'un juif mais preuve de sa parfaite francisation. En fait Eric Zemmour est gallican comme moi, le catholicisme ne l'intéresse que s'il sert l'intérêt de la France.

     Il faut dire qu'après avoir été ridiculisé par Voltaire, vidé de sa substance par Vatican II et achevé par François le gauchiste, le catholicisme romain n'a plus d'intérêt politique pour la France considérée dans sa dimension spirituelle et sacrée. Or ce que nous vivons est une crise spirituelle causée par l'absence de vision spirituelle en politique. La France  a un besoin urgent de Sacré pour retrouver son équilibre et affronter les défis de demain. Comment faire ?

    En faisant confiance à Dieu et en donnant du temps au temps. Dossier à suivre.