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Christianisme - Page 56

  • Pour un catholicisme gallican.

    images.jpgQuelques statistiques d'abord, elles sont un peu anciennes mais les choses se sont empirées depuis 2018, s'agissant de la situation de l'église catholique romaine. Les chiffres  de  2018.

     4% des Français vont à la messe  contre 30 % en  1950  et 15% en 1960.

      95% des enfants étaient bpatisés en 1950 , seulement  30 % en 2018.

       Seulement  6000 prêtres de moins de 65 ans en 2018 et des séminaires qui ferment.

    Phénomène sociétal certes de déchristianisation, mais aussi conséquence de l'image décadente de la papauté avec son pape gauchiste et ses scandales permanents. Dans ces conditions comment croire encore au catholicisme ? C'est pourtant ce que nous incite à faire le philosophe  Luc Ferry.

    Au cours d'un débat avec le très catho philosophe Denis Moreau, le pas très catho philosophe Luc Ferry ( Il s'est défini comme  agnostique sur un plateau télé ) a fait un pari pascalien pour sortir de son doute, et il  déclaré qu'il est  raisonnable de parier sur le catholicisme.

    Voici ses raisons :

    Il n'est pas superman ( on s'en doutait un peu )

     Il a de bonnes raisons de croire en Dieu. C'est bien.

     Il aime la vie qui  est plus belle et joyeuse quand on est croyant . Bravo, avec sa tête de pisse vinaigre je ne l'aurais pas cru, bienvenue au nouveau converti.

     Il aime l'Eglise malgré ses errements. Sauf qu'il ne dit pas ce qu'est l'Eglise. Si c'est celle de François beurk ! Il faudra que notre philosophe cesse de vouloir plaire à l'establishment, surtout catho.

    Il n'a pas envie que la mort gagne à la fin. Bravo ça c'est l'essentiel.

    Et maintenant comment miser avec lui sur le catholicisme ? En faisant confiance aux derniers catholiques enracinés, en l'occurrence pour nous ceux de France et  de langue française,et en priant l'évêque de Rome de s'occuper de ses ouailles. L'Eglise en tant qu'universalité se portera d'autant mieux que chaque église locale sera portée par sa version propre du génie chrétien.

  • Le pape est-il toxique ?

    images - Copie (3).jpg

    On aimerait bien ne pas poser une telle question mais hélas l'actualité l'impose. De quoi se mêle-t-il constamment plutôt que de s'occuper de ses ouailles ? Dernière exemple en date le  lundi 15 mars il a pris parti implicitement contre Marine Le Pen à propos de la " montée des populismes". Celle-ci a renvoyé le Saint Père à ses chères études en lui rappelant qu' il ferait bien de s'intéresser à la situation à l'intérieur de son église.

    Quel gâchis ! Après un voyage en Irak réussi au cours duquel le pape a été l'ambassadeur symbolique du christianisme le voici qui retombe dans le sectarisme politique bien pensant.

    Tel le diable boiteux il est revenu d'Irak tout claudicant s'intoxiquer aux fumées de Satan dans ce Cloaca Maxima" qu'est devenu le siège de l'église romaine.

    Est-ce la fonction ou la personnalité de l'évêque de Rome qui est en cause ? Quelle que soit la réponse il faudra tôt ou tard poser la question.

  • Le temps des monastères sur Cnews

    Cnews.pngSur Cnews dans le cadre de l'émission hebdomadaire de Christine Kelly " La belle histoire de France" Marc Menant et Franck Ferrand nous ont présenté hier le temps des monastères, une émission très image d'Epinal, un peu légère mais non dénuée d'intérêt.

    Très franco française l'émission n'a rien dit du monachisme irlandais ni de celui des îles de Lérins.

    Mais il est vrai s'agissant de ces dernières qu'à l'époque la Provence n'était pas française mais dans la mouvance de l'Empire romain germanique.

    Peut-on tirer une leçon du temps des monastères ? La réponse est oui, mais à condition de distinguer le monachisme apocalyptique des temps de troubles et de bouleversement, du monachisme pionnier des temps de croissance et de développement. Le temps des monastères présenté par Marc Menant et Franck Ferrand fut un monachisme pionnier, celui que connut la France,  lorsque, après les terreurs de l'an mil, elle fut le foyer du renouveau de l'Europe. Ce fut une  formidable période lorsque, portés par la foi,  les moines bâtisseurs francs  multiplièrent les entreprises pionnières  dans toute l'Europe médiévale.

    Au contraire le premier monachisme, non évoqué dans l'émission,  fut celui des moines chrétiens du désert égyptien ou des solitudes celtes,  qui fuyaient l'effondrement de l'Empire romain pour bâtir à l'écart la cité de Dieu. Dans les îles de Lérins ces premiers moines fuyaient l'Egypte, mais dans une Méditerranée dans laquelle Rome ne contrôlait plus rien, ils furent rattrapés par la barbarie et massacrés par les pirates barbaresques. Leurs successeurs revinrent à Lérins beaucoup plus tard lorsque les monastères s'épanouissaient partout en Europe.

    Aujourd'hui le christianisme s'effondre avec l'Occident mais  le monachisme reste un refuge et prend de nouvelles formes, y  compris de type familial et écologique, comme par exemple à la Borie Noble avec les compagnons de Lanza del Vasto. Mais ceci est une autre histoire, ce n'est plus celle de la belle histoire de France, mais bien celle du monde qui vient,  à reconstruire par de nouveaux pionniers animés par la foi en l'Eternel.