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Christianisme - Page 176

  • Benoit XVI et le merveilleux chrétien.

    090316.jpgDans son dernier livre à succès"L'enfance de Jésus" Benoit XVI écrit que les Rois Mages ne venaient pas d'Orient mais de la ville de Tartessos dans l'Andalousie actuelle.

    On ne peut que saluer l'attitude du Pape concernant les origines du christianisme. Aux origines de toute religion il y a du merveilleux, du légendaire, mais aussi des faits qui méritent explication. En osant  une hypothèse non conformiste, Benoit XVI  rompt avec le dogmatisme officiel de son église et ouvre des perspectives réformistes de réinterpréations possibles, plus scientifiques des origines du christianisme, voire de l'idée que nous avons de Jésus.

    La science ne contredit pas la foi, elle peut au contraire l'éclairer et la rendre plus acceptable aux contemporains. Souhaitons donc bon vent à Benoit XVI  s'il ne craint pas d'en savoir plus sur sa religion.

    Pour ce qui est de l'hypothèse qu'il défend, elle illustre les courants d'échange qui existaient dans toute la méditerranée à l'époque de Jésus, la ville de Tartessos était une ville prospère dirigée par des Sages, peut-être un vestige d'une civilisation atlantique qui au-délà du détroit de Gibraltar aurait été celle des Guanches des iles Canaries...peut-être. L'histoire baigne dans les légendes qui masquent les faits, cela vaut pour l'Atlantide comme pour cette histoire merveilleuse autour de Jésus.

    Faut-il aussi à son sujet démystifier le merveilleux pour ramener Jésus à sa seule dimension humaine ? La recherche rationnelle et scientifique l'exige, mais elle ne peut rendre compte de tout.Inversement la foi en Jésus n'est pas obligatoirement liée à ce qu'en raconte le christianisme avec son invraisemblable dogme trinitaire. Jésus est le modèle humain de l'esprit évolué que nous devons tendre à imiter, un vaste programme qui suffit déjà à nourrir un modèle de vie. Puisse Benoit XVI  le comprendre et proclamer non pas l'infaillibilité des dogmes mais au contraire leur caractère relatif comme simples expressions symboliques de la foi. Pas chiche Très Saint Père !

  • La fin du temps des Nations.

    cornemuse.jpgLes monothéismes vivent la relation à Dieu dans l'histoire humaine et non dans l'éternel cycle des réincarntions. Selon eux l'histoire s'achève par l'Apocalypse qui est aussi celui de la fin du temps des nations.

    L'Apocalypse est annoncée par les anges exterminateurs, je préfère quant à moi un paisible ange joueur de cornemuse qui fait danser les villageois du village Terre que nous habitons.

    Oui le monde est devenu un village où les nations se dissolvent peu à peu dans l'humanité. C'est un grand progrès que ce monde nouveau qui nait sous nos yeux ,mais c'est aussi la source de bien des bouleversements. Nos dirigeant sont désorientés et ne savent plus à quels saints se vouer. On les comprend et c'est ici que la foi,l'espérance et la charité prennent tout leur sens.

    Face aux bouleversements de ce monde nouveau dans lequel nous entrons, sachons garder la foi car nous allons vers un monde meilleur. Gardons l'espoir et préparons l'avenir chacun par notre action individuelle. Dans ce monde nouveau il n'y a plus d'étrangers, seulement  des voisins avec qui nous sommes appelés à construire dans la charité.Vive la Vie ! Dieu est grand !

  • Il était une fois le chemin de Compostelle. Ambiance galicienne. Note 27

    350px-Spain_Santiago_de_Compostela_-_Cathedral.jpgLe temps devient de plus en plus humide et froid, ce qui rend la vie du pèlerin inconfortable dans ce pays de bocage très rural. Rester au sec et trouver de quoi manger dans les villages sans épicerie devient parfois très problématique. Je marche dans des chemins creux sous la pluie et les rafales du vent atlantique..C'est la Bretagne en plus sauvage.

    Dans un village perdu je reprends des forces avec un plat de lentilles et un verre de rouge, et je repars le plus heureux des hommes. Arrivé trempé à Portomarin je le suis moins car l'eau "chaude" de la douche est froide, mais je le redeviens en constatant que mes pieds dans mes chaussures sont au sec...Ah mes braves godasses ! Dans le paysage je découvre les "horreos", ces greniers galiciens en silos de pierre surélevés pour mettre le blé à l'abri des rongeurs. Partout des choux verts montés sur pied à hauteur d'homme...ces choux verts qui sont le diamant de la cuisine paysanne galicienne !

    A Portomarin le vieux village a été englouti sous les eaux  après la construction d'un barrage, il a été reconstruit à l'identique sur une colline, y compris son église romane fortifiée du XII è siècle. Plutôt que de rester dans le gîte glacial, je visite le village pour me réchauffer. Le matin suivant je pars de bonne heure et je trouve enfin un bar dans un coin perdu, un bar avec une cheminée dans laquelle brûle un odoriférant feu de sarments. J'y attends la fin de l'averse et repars avec l'éclaircie pour atteindre Palacio de Rei où je fais une halte précoce préférant ne pas continuer sous le ciel menaçant. Mon inspiration est bonne car le gîte est chauffé et comporte une laverie. C'est là que j'ai rencontré Jésus (prononcez rressouss) un espagnol handicapé de 40 ans qui donne du sens à sa vie en marchant et dont je vous parlerai dans la prochaine note...Ultréïa !