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Christianisme - Page 147

  • Une certaine idée spirituelle de la France.

    imagesVJ4JTT4M.jpgLe dernier Français sera-t-il arabe, ou plutôt noir  et dans tous les cas musulman ? A juger d'après les statistiques démographiques et face à l'invasion migratoire en cours cela semble devoir être le cas, et cela d'autant plus que les Français dits de souche ont tendance à émigrer vers d'autres cieux.

    Cela pose problème, même s'il est vrai que scientifiquement les races n'existent pas et que nous venons tous d'Afrique. Il y a malaise car nous vivons un choc culturel entre la culture occidentale sécularisée et agnostique, et les cultures traditionnelles et profondément religieuses des nouveaux arrivants.

    En France le malaise est encore plus grand parce que ce pays se fonde sur des mythes fondateurs antagonistes remis en cause par l'irruption de l'islam.

    Ces mythes sont dans l'ordre historique : la France fille ainée de l'église catholique par le baptême de Clovis roi des Francs, le mythe aboutit à l'absolutisme catholique de Louis XIV. Puis avec la Révolution la France se fonde sur le mythe libertaire, égalitaire et prétendument fraternel qui fonde la République. La laïcité de Jules Ferry rajoute une nouvelle couche au mythe républicain.

    En 2015 plus personne ne prend ces mythes au sérieux; ce qui crée un malaise identitaire profond dans une France dirigée en fait par les technocrates de Bruxelles et les financiers du FMI. Seul un nouveau mythe fondateur pourrait redonner un sens à l'identité française et ce mythe ne peut être que de nature spirituel.

    Il faut refonder la France en refaisant d'elle une nation spirituelle au service du Dieu d'Abraham dont les enfants sont dispersés dans le christianisme, l'islam et le judaïsme. Et il faut pour cela trouver les moyens concrets de la cohabitation créative des cultes en commençant par la mise en commun des édifices religieux comme l'a suggéré le Recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur. La suite appartient à Dieu.

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  • Faut-il transformer les églises vides en mosquées ?

    154683.jpg" Utiliser des églises vides pour servir au culte musulman" Cette proposition de Dalil Boubakeur, président du Conseil Français du Culte Musulman, fait controverse.

    Elle est au contraire extrêmement intéressante car elle donne du sens à un dialogue œcuménique qui n'est que bla bla s'il ne se traduit pas par des actes concrets. Une simple transformation d'églises vides en mosquées n'est cependant pas envisageable. En effet, même déchristianisée en termes de pratique religieuse, la société française reste attachée à ses racines et à son patrimoine architectural chrétien.

    Plutôt que de transformer les églises vides en mosquées on pourrait envisager de transformer ces églises en maisons Dieu, polyvalentes selon des modalités d'utilisation précises et des adaptations modulables selon le culte.

    En Alsace protestants et catholiques utilisent en commun certains lieux de culte. Pourquoi ne pas envisager que des chrétiens et des musulmans fassent de même ?

    Remettre Dieu au cœur du projet sociétal doit unir tous les croyants. Prier dans les mêmes lieux de culte en alternance serait une façon concrète de remettre en cause la société sans Dieu qui va dans le mur.

  • L'esprit de l'évangile plutôt que les décrets du Droit Canon.

    200px-Celtic_cross_Knock_Ireland.jpgLe choix des Irlandais de légaliser les couples homosexuels illustre  le déclin de l'église institutionnelle romaine en Irlande après 1500 ans d'oppression du christianisme celte. Rome dut en effet lutter longtemps pour mettre au pas les premiers chrétiens irlandais groupé autour de leurs moines  crypto druidiques pour qui l'esprit de l'évangile était plus important que les décrets de la hiérarchie romaine.

    En donnant le primat à l'esprit de l'évangile sur le droit canon et l'opinion de leurs évêques , les Irlandais renouent avec cette tradition et peut-être ont-ils raison de le faire. Car s'il est vrai que le Dieu chrétien est un Dieu d'amour il est difficile de penser qu'il rejette les homosexuels.

    Il reste que le terme de mariage est mal choisi pour désigner l'union civile de personnes du même sexe et ayant à ce titre tous les droits des citoyens hétérosexuels. Le terme mariage sacralise le mystère de la reproduction naturelle née de l'union d'un spermatozoïde et d'une ovule, il devrait donc être réservé à l'union d'un homme et d'une femme. De ce point de vue le mariage religieux conserve toute sa valeur car il est un rappel du caractère sacré du mystère de la vie. On peut compter sur les 40 % de catholiques pratiquants irlandais pour nous le rappeler. Car c'est une chose de refuser la lecture réductrice de l'évangile des clercs, c'en est une autre de désacraliser l'amour et de faire n'importe quoi avec la procréation et la filiation.