Le christianisme hors les murs.

 

Le christianisme hors les murs c'est l'Eglise, introuvable, introuvable en tant qu'institution humaine que  Jésus Christ n'a jamais voulu fonder; lui qui voulait simplement la réforme des cœurs et celle d 'Israël.

La suite est connue....l'Eglise du Christ n'existe donc à l'origine que dans la conscience sainte de Jésus comme l'Israël en devenir. Cette Eglise mystique se réalise dans  la communion des Saints, c'est à dire dans dans l'Au-delà. Mais ici bas elle vit  dans les consciences fidèles à l'esprit évangélique. 

Toutefois par la foi et le mystère symbolique de l'Eucharistie l'Eglise se manifeste ici bas, y compris parfois par ce que l'on appelle les miracles eucharistiques. Mais ceux-ci, pas plus que les apparitions mariales, ne désignent l'église  catholique et romaine comme sa seule représentante sur terre, ce serait réducteur. 

Ici bas l'Eglise EST dans la conscience des croyants qui se réclament de Jésus et pratiquent ses enseignements. Mais l 'Eglise EST en dehors même de toute église particulière comme l'initiation christique ultime d'un juste juif, ou d'un soufi musulman.

Le christianisme est en effet  une démarche initiatique de développement personnel. C'est d'ailleurs ainsi qu'il fut vécu et se développa au sein de la gnose à l'origine. Puis le pouvoir romain le figea en théologie dogmatique  dans un souci d'ordre politique. Ainsi se créa une église institutionnelle qui survit aujourd'hui dans le catholicisme romain et l'Etat du Vatican.

Cette institution est en crise mais pour qui se réclame en conscience et vérité de l'Eglise,  cette crise n'est qu'un cheminement vers le monde nouveau qui s'annonce, au-delà de la crise de la modernité. Alléluia !

1024 2024 : la Tradition à Chartres.

 

Sources infos catholiques et l'émission en quête d'Esprit sur Cnews du 8 09 2024.

 

Sanctuaire druidique  à l'origine le chantier de la cathédrale fut lancé il y a 1000 ans, l'occasion depuis le dimanche 8 septembre 2024 de  diverses animations lancées par l'église catholique  à l'initiative de Mgr Christophory, le responsable du sanctuaire. 

La cathédrale est un lieu initiatique par excellente, et pas besoin d'être catholique pour y trouver la paix et la révélation d'une Tradition éternelle ancrée dans le Divin. Les principaux parcours symboliques sont la crypte de ND sous terre  et le labyrinthe.

Le rapport à la Vierge Mère, éternelle et parturiente, est établi dans la crypte, à ND sous terre,  lieu des enfantements spirituels qui naissent et grandissent ensuite dans la lumière des vitraux. Quant au labyrinthe il peut être lu en grille chrétienne, mais aussi tout simplement comme le symbole de l'âme et de ses pérégrinations  en quête d'une sortie à son enfermement terrestre.

Peu importe les grilles de lecture si elles sont ancrées dans la Tradition, c'est à dire dans le domaine des principes primordiaux non humains  comme l'avait vu René Guénon, mais aussi le grand psychiatre C G Jung qui nous rappelle que la psychologie des profondeurs est ancrée dans le monde des archétypes et autres entités non biologiques, au-delà du monde exprimable.

Voila pourquoi, si vous visitez Chartres, il vous suffit de vous laisser porter par le lieu et de crier Alléluia ! Vous y serez sauvé car si la raison déconstruit tout, c'est la foi qui donne du sens au néant lui-même. 

Actualité de l'Au-Delà.

 

 

 

                                                      

 

Alain Delon n'est plus de ce monde quotidien et illusoire, mais faut-il le déclarer mort pour autant ? Pardonnez  ma petite provocation mais c'est l'occasion de parler de l'Au-delà pour une fois.

Alain Delon est mort. En êtes vous sûr ? Certes son corps sera bientôt poussière mais au-delà que savez vous ? Assimiler l'Au-delà à la décomposition biologique n'est qu'un point de vue très relatif, car pour l'affirmer il faudrait avoir l'opinion de quelqu'un ayant vécu la mort.

Jésus peut-être ? Je vous épargnerai la provocation chrétienne car je ne suis pas sûr de la réponse mais je ne peux éviter de poser  quelques questions.

Qu'est-ce que la vie ?  Qu'est-ce que la mort ? Qu'est-ce que la réalité ? 

Selon le point de vue scientifique, le  surnaturel n'est  que le naturel que nous ne connaissons pas encore.  Inversement  selon le point de vue religieux et spirituel  notre vécu quotidien peut être considéré comme une sous nature d'une nature toute autre que celle qui nous est familière. La seule certitude est que la réalité est relative; ce que démontre la science quantique.

Il en résulte que nous voyons le monde relativement, selon le bout de lorgnette, religieuse ou scientifique, à travers lequel nous l'observons.

S'agissant de l'Au-delà  rien de définitif ne peut être dit à son sujet, scientifiques et religieux se rejoignent donc dans la prudence face aux prodiges et faits inexpliqués.

Sur le sujet  l'église catholique romaine est exemplaire, elle admet qu'elle n'est pas  experte en Au-delà. En conséquence elle ne reconnait comme miracles que les prodiges qui  entrent dans sa grille de lecture. Dans le cas contraire elle ne dit rien, ou accuse le diable, qui a bon dos comme chacun sait. Elle médiatise donc les miracles eucharistiques qui confortent le christianisme, mais elle se tait sur   les prodiges suggérant la réincarnation A l'inverse les  bouddhistes  les médiatisent avec le succès que l'on sait.

La réalité est illusoire c'est pourquoi  un esprit libre  remettra facilement en cause les doctrines religieuses, y compris les montages historiques et dogmes de l'église romaine. Le problème est qu'après avoir déconstruit le récit religieux il ne pourra le remplacer par un récit scientifique, car celui-ci débouche  aussi sur l'illusion. Notre bel esprit esprit de vérité sera désormais condamné à une quête impossible face au Mystère. Et ni la science ni la religion ne lui permettront de comprendre les prodiges de la nature

Le bon sens est donc de reconnaitre  la relativité des concepts comme celle des  institutions humaines, et d'appeler le Mystère par son nom qui est celui de  Dieu. Il  n'y a rien à ajouter tout est dit : il n'y a de  Dieu que Dieu et tout le reste est littérature.

Mahomet l'avait bien compris avant de faire comme les autres c'est à dire de la littérature en créant une religion.

Je lui préfère Jésus car lui  n'a jamais rien écrit et n'a jamais voulu fonder de religion.

Jésus voulait simplement réformer Israël et renvoyer tout  homme à  son rapport à Dieu, en conscience et vérité. Mais il y eut Constantin, ce fin politique, qui savait que les peuples ont besoin de récits collectifs enchantés et bien contrôlés pour fonctionner. Il récupéra donc le récit chrétien  pour remettre de l'universel dans l'Empire Romain décadent. Et ça a donné le catholicisme et l'Occident, ce que nous sommes . Mais ici il nous sommes loin de mon propos initial inspiré par l'actualité.

Alain Delon est mort. Paix à son âme !