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Initiation et spiritualité - Page 2

  • Les papes et la France

     

     

    F0007202.jpg   Le pape est en France, qu'il le veuille ou non, car la Corse est en France, même si elle n'est pas la France. De même il était en France à Strasbourg en 2014 car Strasbourg est en France, même si l'Alsace n'est pas tout à fait la France. De même il fut un temps où le pape était en Avignon qui alors n'était pas du tout la France.

    Mais dans tous les cas le pape est en Europe, une Europe qui a renié ses racines chrétiennes et qui est aujourd'hui en perdition.

    Comment dès lors réenraciner l'Europe dans le  christianisme et d'abord le catholicisme ? En passant par la France sans doute et c'est bien là où le bât blesse.

    L'histoire nous rappelle en effet que sans la France des Francs, la papauté n'aurait jamais existé, l'évêque de Rome serait resté l'évêque de Rome tout en se prenant pour l'héritier de l'Empire romain.  Napoléon s'en souvenait, il ne  ne prenait pas la papauté au sérieux mais il souhaitait bien s'en servir. Il voulait un lien utile entre le catholicisme et  la France dans l'intérêt commun. On appellerait ça un "win-win agreement" aujourd'hui, un accord gagnant gagnant.

    Dans la France d'aujourd'hui cela pourrait se traduire par la reconnaissance pleine et entière de la religion dans un rapport concordataire renouvelé et étendu à d'autres cultures religieuses. 

    La perte de foi n'est qu'apparente en effet et jamais la quête de Dieu n'a été aussi intense dans nos sociétés occidentales déboussolées. Tôt ou tard il faudra donc redonner à la religion toute sa place, y compris s'il le faut avec l'aide de l'islam.

    On dit François ouvert à ces idées et aux cultures non européennes. La France l'est aussi par nature, alors peut être pourrait elle se rappeler qu'elle fut fille aînée de l'Eglise avant de devenir en 1789 la grande catin révolutionnaire qui agonise aujourd'hui et qui ne sait plus à quel saint se vouer.

  • Notre Dame, les Templiers et la France.

     

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    "Notre Dame fut au commencement de notre religion et en elle et en son honneur seront, s'il plaît à Dieu, la fin de notre vie et la fin de notre Ordre".  Cette dévotion à Notre Dame résume toute l'histoire de l'Ordre du Temple qui s'acheva derrière Notre Dame,  sur le bûcher de l'ile aux Juifs où périrent le dernier Grand Maitre et ses compagnons.

    Comme Notre Dame l'ordre du Temple est un marqueur de l'identité française, européenne et occidentale. 

    Cela vaut de s'en souvenir à l'heure où Notre Dame se prépare à accueillir de nouveau la foule des croyants et des autres, en quête d'espoir et de foi. Puisse cette foule se rappeler de l'exemple  templier, ces combattants de la foi.

    Les Templiers furent d'abord des héros français et l'expression la plus achevée du génie spirituel de ce vieux pays de France. Mais ce furent des héros français à vocation internationale, animés par un dynamisme spirituel, matériel, financier et militaire qui entraina tout l'Occident. Très vite en effet ils devinrent une force internationale européenne, et ce n'est hélas qu'en France qu'ils furent persécutés.

    Ailleurs en Europe ils ne furent pas inquiétés et furent même à la base de la Reconquête en Espagne et au Portugal, en fournissant leurs biens et les chevaliers chassés de l'ordre. En Angleterre ils restèrent au service du roi en lui fournissant les juristes qui avaient rédigé la Magna Charta. 

    La fin de l'Ordre fut un procès  politique truqué, préfigurant les horreurs de ceux des révolutions jacobine ou stalinienne.

    De vieilles histoires ? 

    Hélas non car l'histoire se répète et l'actualité nous renvoie d'inquiétants échos qui présagent des combats à venir.  La France saura t elle retrouver l'esprit des Templiers, sous le regard de Notre Dame  ? 

  • Halloween la fête dégénérée.

     

     

     

     

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    Halloween la fête de la Communion des Vivants  est devenue la fête dégénérée de l'horreur en plastique et de l'indigestion sucrée. Elle a toutefois le mérite de rappeler le fond celtique de l'Occident avant qu'il ne devint chrétien. Le premier novembre est la grande fête celte de Samhain qui marque le début du temps obscur, du temps noir qui succède à la lumière de l'été. En breton novembre se dit miz du, le mois noir, et décembre, miz kerzu le mois très noir.

    Pendant longtemps en Bretagne on fêta Kala goanv ou les calendes d'hiver. La nuit du premier novembre  était la nuit magique et sacrée durant laquelle la communication est ouverte avec l'Au-delà. On laissait donc se consumer une bûche dans l'âtre pour y accueillir l'âme errante qui pourrait passer par là.

    Rien à voir avec l'horreur et les squelettes, mais au contraire il s'agissait d'accueillir un vivant  car le revenant est aussi un vivant,  dans la Vie éternelle il n'y a que des vivants.

    C'est ce que plus tard l'église chrétienne officialisa avec l'idée de la communion des saints et la fête de la Toussaint, tout comme elle continua la tradition de la sainteté de la femme en instaurant le culte de la Vierge Marie dans la droite ligne de celui des Vierges Mères et d'Isis..

    Mais hélas nous avons rejeté nos traditions sacrées pour choisir  le culte du veau d'or. Cela donne Halloween la triste fête de l'Occident décadent.