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Judaïsme - Page 28

  • Sexualité et religion : sortir du non dit.

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    La sexualité devrait être au cœur de la vie du prêtre catholique si l'Eglise était encore une communauté initiatique guidant les âmes et les peuples. Il n'en est rien, l'omerta et le tabou règnent au contraire dans une institution incapable d'intégrer la sexualité dans la démarche de foi de ses membres et de ses prêtres. Il ne passe pas de jour sans qu'éclate un scandale sexuel impliquant l'un d'eux.

    Sur le sujet il est vain de rappeler que la sexualité est compatible avec le statut de prêtre comme c'est le cas dans l'église maronite rattachée à Rome, ainsi que dans toutes les autres églises chrétiennes. L'obligation de célibat fut imposée aux prêtres catholiques au Moyen-âge  pour de sordides raisons financières, il s'agissait pour l'église catholique de capter les héritages de clercs voués à ne pas avoir d'héritiers.

    Penser toutefois que le mariage des prêtres catholiques réglerait les problèmes sexuels dans l'église catholique serait faux. L'ordination de pasteurs femmes ou homosexuels par certaines églises protestantes est une réponse pratique aux problèmes de gestion de paroisses sans pasteurs mais c'est une réponse fausse au plan initiatique s'agissant du rapport de la sexualité au Divin.

    En islam ou en judaïsme il y a  également des déviances sexuelles dont ne parlent guère  les médias tellement ils sont focalisés sur le catholicisme. Quant au bouddhisme pour qui tout est maya, illusions, il permet tout, il est la providence des esprits laxistes et relativistes, pas notre tasse de thé au lotus !

    Le fait  brut est que la sexualité est au cœur de toute religion puisqu'elle est au cœur de la vie . Or sur le sujet l'église catholique n'a cessé de pratiquer la politique qui consiste à ne rien dire, ne rien voir et ne rien entendre. Une telle attitude n'engendre que souffrance et hypocrisie.

    Certes, le pape François, et déjà Benoît XVI, ont commencé de faire bouger les choses sur la question, mais il faut aller plus loin, et il faut aussi bien revoir  le statut des clercs que le rapport à la sexualité des simples fidèles. Nous en reparlerons dans les deux notes suivantes intitulées : "Pan sexualité" et  " le prêtre chamane". A bientôt sur le sujet.

     

     

  • France fille aînée de l'Eglise ?

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  • Les réponses religieuses à la crise.

    images (2).jpgFace à la situation du monde le pape semble scruter l'horizon pour y découvrir, peut-être, une inspiration du ciel ?  En attendant il se tait atterré  par la révélation de son impuissance. Espérons que la leçon d'humilité l'aidera à imaginer un autre catholicisme répondant aux défis contemporains.

    La question vaut aussi pour toutes les grandes religions.

    Peuvent elles  nous aider à nous aventurer dans l'inconnu de l'histoire humaine ?  Pour les dirigeants chinois la réponse est oui, et ils misent sur un confucianisme à la sauce communiste pour  assurer la cohésion sociale du pays et lui apporter un avantage compétitif au plan mondial.

    A travers ses convulsions, le monde islamique quant à lui semble chercher son équilibre dans l'application de la charia par un islam modernisé, suivant en cela ( mais ne le dites pas !) l'exemple d'Israël. Depuis sa création en effet ce pays se construit sur une base religieuse associée à une extrême modernité.

    Reste bien sûr l'Occident; ce qui nous renvoie à ses racines religieuses.  Au nom de la raison matérialiste et des droits de l'homme il les a reniées. Là est la source de sa décadence et du rejet qu'il suscite dans le reste du monde. 

    La déclaration universelle des droits de l'homme est en effet perçue comme un instrument de domination occidentale qui l'oppose aux valeurs profondément religieuses de toutes les cultures; de là la révolte du monde musulman et la montée en puissance de l'Asie confucéenne.

    S'il veut arrêter son déclin et retrouver sa juste place dans le concert des nations l'Occident est  désormais contraint de revenir à ses propres sources religieuses . Celles-ci ne sont pas incompatibles avec les valeurs rationnelles de la modernité comme le montrent les exemples d' Israël et de l'Asie.

    Dans cet indispensable retour à ses sources religieuses,  le rôle de l'église catholique est fondamental mais à condition qu'elle se remette en cause tant au plan doctrinal qu'institutionnel. En effet ni l'institution ni la doctrine ne permettent de répondre aux exigences de l'heure. L'institution ne permet pas l'action  et la doctrine interdit la nécessaire adhésion de l'intelligence à la foi. La première n'est plus que folklore et la seconde une belle musique sur des paroles que ne comprennent que les initiés et les amateurs éclairés. Les masses ont déserté la salle de concert depuis longtemps. Comment les y ramener ?

    Un catholique ne peut pas s'exprimer sur le sujet, ni proposer des réponses. Il n'a que le choix entre la soumission et la démission. Dans le catholicisme la parole est réservée à l'autorité d'une institution verrouillée à tous les niveaux. Inutile de vous inscrire à un cours de théologie, vous y apprendrez à répéter ce qu'il faut penser et aucune créativité ne vous sera autorisée.

    Reste la prière pour l'Eglise et la confiance en son avenir lié à celui du monde. Celui qui se place dans la main de l'Eternel n'est pas inquiet mais il constate les erreurs et le gâchis avec tristesse, surtout quand arrive le temps de rétribution, lorsqu'il faut payer le prix des fautes. Nous y sommes et petit virus présente la note au pape .