Le dimanche 19 janvier la puissante manifestation parisienne des marcheurs anti-PMA a montré que les opposants à la déconstruction sociétale ne désarment pas.
Et là encore il ne s'agit pas de politique, car même si les gros bataillons de l'opposition anti-PMA se recrutent surtout à droite et droite +, le sujet est de nature éthique et spirituel. Il concerne tout le monde, y compris d'authentiques hommes de gauche qui ne confondent pas le progrès et le n'importe quoi.
Une chose est d'accepter les diverses formes de sexualité, mais ç 'en est une autre que d'en tirer prétexte pour déconstruire la société. En démocratie le liberté ne peut justifier la dictature des minorités. Les statistiques expriment l'ordre naturel statistique qui distingue majorité et minorité et ne saurait être remis en question.
Au nom de la culture on ne peut aller contre la nature. Or celle-ci privilégie le modèle monogame hétéro sexuel qui,certes,n'en est qu'un parmi d'autres,mais qui semble le mieux adapté naturellement s'agissant de l'éducation des enfants et de la stabilité du groupe. Une cellule familiale solide harmonisant le masculin et le féminin a toujours été le meilleur cadeau fait à un être jeune en devenir et un gage de stabilité sociétale.
Le monothéisme et le confucianisme ont contribué à la naissance de ce modèle qui a permis l'émergence de civilisations avancées au prix de la marginalisation et de l'oppression des minorités LGBT, cela est particulièrement le cas du monothéisme islamique.
Aujourd'hui ces minorités sont enfin respectées dans les pays démocratiques, malheureusement elles veulent prendre leur revanche sur deux millénaires d'oppression en déconstruisant les bases même de notre culture judéo-chrétienne et monothéiste. De fait elles se mettent au service d'un projet trans humaniste qui ne voit dans l'être humain qu'une simple structure biologique interchangeable susceptible d'être tôt ou tard remplacée par une machine.
Inacceptable car cette conception réduit la sexualité à une simple décharge énergétique, ni l'amour humain, ni la notion d'âme n'y ont plus part. La sexualité humaine régresse alors au niveau de celle de la mouche qui fait zizi panpan sur un coin de table avant de recommencer sur une autre mouche un peu plus loin.
C'est donc contre ce destin de mouche, contre la dictature des minorités et contre un monde sans Dieu ni âme, que marchent à raison les opposants à la dérive éthique de nos sociétés.
Celles-ci sont dites avancées,mais en fait elles ne sont que décadentes et courent à leur perte.