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Judaïsme - Page 30

  • J 35 Orthodoxie et feu sacré.

    220px-OrthodoxCross(black,contoured).svg.pngLa Pâques orthodoxe a culminé ce week-end par le retour du feu sacré de Jérusalem, un beau symbolisme éternel que l'on retrouve également dans le symbolisme olympique.

    Pour le christianisme orthodoxe, c'est à dire conforme à la bonne doctrine, la capitale de la foi n'est pas Rome mais bien Jérusalem. C'est de là que renait l'espérance et la lumière nouvelle.

    Les orthodoxes pourraient bien l'être et nous aider à rallumer la flamme chrétienne en  ce temps où les cloches restent à Rome inutiles et silencieuses.

    "L'an prochain à Jérusalem" ont longtemps soupiré les Juifs répandus de par le monde.

    Aujourd'hui ils y sont de retour, les chrétiens pas encore, même si la version orthodoxe du christianisme nous  rappelle chaque année que le feu sacré de notre foi y brûle éternellement.

    Portez-vous bien. A +..

     

  • De l'inutilité individuelle et de l'utilité collective de la théologie.

    51512555-tete-de-pythagore - Copie.jpgLa théologie est à la fois utile et inutile selon l'usage que vous en faites. Si vous cherchez la vérité sur vous-même et sur l'univers renoncez-y, car elle n'est qu'un tissu de discours relatifs et contradictoires basée sur une assertion non prouvée qui est l'existence de Dieu. La théologie est une non science, elle est aussi  un discours organisé arbitraire comme l'histoire toujours écrite de manière biaisée selon la théologie ( y compris baptisée idéologie ) qui la sous-tend.

    Et pourtant sans  théologie, c'est à dire sans un dieu qui la sous-tend , ni l'Histoire, ni l'aventure humaine n'ont de sens. Sans théologie l'homme reste un animal, il ne peut progresser pour atteindre un stade supérieur d'évolution qui lui permet d'inventer le clan, puis la  tribu, le peuple la nation, l'empire et finalement l'universel humain du monde globalisé. Sans ce mot Dieu et sans  théologie, aucun discours rationnel et cohérent de l'histoire des hommes n'est possible.

     La pensée ne peut y échapper : au début était le Verbe. 

    Si vous ne fondez pas votre discours sur cette assertion fondamentale vous serez condamné éternellement au doute contradictoire, et, en conséquence, vous ne pourrez ni donner un sens à votre action, ni organiser un discours collectif mobilisateur.

    Le Logos fondateur apparaît avec le premier  chamane, le premier intercesseur du discours qui  crée l'univers collectif du clan, de la tribu etc. Puis apparaissent les prêtres rois qui maintiennent le lien sacré entre l'en-deçà et l'au-delà.  (leurs derniers représentants modernes sont le pape et le Dalai Lama) 

     Les civilisations s'organisent à partir de ce lien sacré au Logos, puis elles meurent et sont remplacées par d'autres qui croient en d'autres dieux, ce deus ex machina, qui  est le ressort secret, sacré et religieux de toutes les civilisations.

    Si vous m'avez suivi jusqu'ici je vous renvoie à  Arnold Toynbee et son" Histoire des civilisations" qui est en fait une théologie de l'histoire.

    Selon lui les civilisations naissent, grandissent et meurent avec les dieux qui les ont fait naître; ce qui nous ramène à notre actualité qui illustre mon propos.  Notre civilisation judéo-chrétienne est moribonde, exit donc  le christianisme qui la sous-tend.

    Sauf que Toynbee, en désaccord avec ses premières conclusions, achève son oeuvre en identifiant le deus ex machina des civilisations  au Dieu chrétien.

    S'il a raison c'est un formidable espoir pour l'avenir du monde et cela vaut réflexion, nous en reparlerons. Mais pour l'heure nous constatons l'effondrement mondialisé de  la civilisation et de la culture judéo-chrétienne  occidentale.

    On comprend les inquiétudes du pape et l'on aimerait qu'il s'aide de la pensée d'Arnold Toynbee pour apporter la bonne nouvelle d'un christianisme qui peut encore être l'avenir du monde. Dieu est bien de retour en effet.

    Y compris, et peut-être d'abord, dans le discours politique.  Ce retour est d'abord apparu comme la conséquence de la révolte de l'islam contre la culture occidentale mondialisée, mais désormais apparaît également une réaction chrétienne dans les discours de Trump, de Poutine et des responsables politiques européens de l'est.

    Il y a donc crise de la civilisation associée à une crise religieuse comme Toynbee l'avait  bien vu.

    L'avenir est-il  à l'islam avec les djihadistes et Erdogan ? Ou au rétablissement du christianisme selon l'orthodoxe Poutine et le protestant Trump ?

    Selon moi l'avenir l'appartient ni à l'islam ni au christianisme ancien, mais au christianisme renouvelé par l'Esprit,le Logos en fonction des déterminismes de la modernité. Dieu est devant nous et non derrière, car il fait éternellement "toutes choses nouvelles" au-delà de nos apocalypses. ( Apocalypse  Jean II )

    Nous en reparlerons prochainement en évoquant de nouveau Arnold Toynbee mais aussi Teilhard de Chardin ces deux génies qui  pensaient juste et qui voyaient plus loin..

    Dossier à suivre.

     

     

  • L'homme universel, la France et Dieu

    3271368841.jpgJe crois à l'homme universel et  mondialisé, mais seulement dans sa référence  à Dieu. Sans cette référence la mondialisation issue de l'universalisme athée des Lumières conduit au chaos, puis aux dictatures.

    Pour l'instant nous sommes dans la première phase, celle de tous les exit, de toutes les dislocations. 

    Pour comprendre il suffit d'écouter la radio. Elle nous  apprend que les enfants "français"  ne seront pas admis à l'école " française" à la rentrée, s'ils reviennent de Chine ou simplement de Lombardie ou Vénétie ( curieusement on ne parle plus d'Italie), tout ça à cause d'un virus, un grain de sable qui dérègle la machine.

    Au-delà de l'anecdote (dont on ne sait d'ailleurs s'il faut la prendre au sérieux ), plus que d'un virus, les enfants de l'universel sont les premières victimes d'un dérèglement général qui n'est pas seulement climatique, mais surtout culturel et humain.

    Il suffit d'un simple virus, pas très méchant, pour comprendre que rien ne va plus.

    Rien ne va plus, car la mondialisation atomise l'homme universel. Il n'y a plus que des séparatismes, des communautés, des différences et des murs, le virtuel ne se distingue plus du réel, le vrai du faux. C'est le temps des étiquettes et des catégories en tous genres.

    Il n'y a plus que des codes et des applis pour mieux surveiller les supporters, les followers, les ados, les vieux, les homos, les hétéros etc etc. Chacun est  dans sa bulle sur son smartphone,  et tant pis si plus personne ne parle à personne, et si la cohérence sociétale et le lien social sont menacés ! 

    Nos ados ne regardent plus la télé, ils  ignorent nos héros et nos hommes politiques, mais moi  qui ignore youtube et facebook, je ne sais rien d'eux. Ils vivent dans un monde et moi dans un autre. Qu'avons-nous en commun ? Pourrai-je continuer de parler à mon petit fils un jour ?

    Je suis classé dans  la communauté des retraités, sous groupe des retraités privilégiés vivant à Nice. Tout va bien pour moi, ma  vie a été, et est formidable, mais je ne pourrai même pas être enterré dans le village gaulois de mes ancêtres, ainsi le veut Big Brother et ses règlements.

    Né français et catholique, je termine ma vie en retraité sceptique et mondialisé dans une France et une Europe ne sachant plus qui elles sont, comme atteintes par une forme historique de la maladie d'Alzheimer.

     Je suis un heureux grand père qui parle  sur internet à son petit fils franco-américain de Boston, mais qui se demande ce que le gamin  va faire dans ce monde crépusculaire.  Et quelle sera sa foi,  lui qui  ne sera ni juif ni catholique ?

    Qu'est-ce qu'on fait dans un monde pareil ? Où sont les repères ? Y a-t- il encore des étoiles au firmament ?

    La France est malade mais on la dit éternelle. En 1941 à l'école maternelle je chantais " Maréchal nous voilà! " et je portais un écusson sur lequel il était écrit " La  France revivra !" et il était aussi question d'une Europe nouvelle qui n'était qu'une  monstrueuse imposture raciste.

    Nous y revoilà mais c'est différent . L'Europe est toujours une imposture, l'UE n'est qu'une simple abstraction technocratique sans âme ni volonté. Reste la France, la France qui peut, qui doit revivre, car elle est le dernier espoir  d'une Europe nouvelle  au service de l'homme universel.

    Mais pas sans l'aide de Dieu.

    Sans Lui notre vieil Etat nation laïc sera emporté par le dynamisme de la foi islamique. Et d'ailleurs ce sont les musulmans qui ont raison, il n'y a pas d' Etat sans Dieu. Suis-je le comble des réactionnaires ? Ou suis-je trop en avance ?