D'une religion à l'autre et vice versa..

 

 

 

Source "En quête d'Esprit" Cnews 28 01 2024

 

L'émission était consacrée aux conversions de musulmans vers le christianisme, l'inverse étant mentionnée également. Difficile d'avoir des donnés précises sur le phénomène. C'est un problème identitaire pour les nouveaux  convertis, et dans l'émission il s'agissait d'anciens musulmans convertis rejetés par leur famille. Mais cela vaut pour toutes les conversions et pour toutes les religions, les difficultés des personnes souhaitant se convertir au judaïsme en témoignent.

La très catho émission de Cnews  n'a pas abordé la question mais une famille chrétienne convaincue souffrira du départ d'un de ses membres vers une autre religion, secte, ou tout simplement vers l'indifférence habituelle de notre société. 

La conversion pose problème  car elle est la manifestation d'un lien mystérieux et incompréhensible vers l'Au-delà et donne souvent lieu à des manifestations paranormales comme celles décrites dans les témoignages apportés sur la plateau de l'émission de Cnews. On peut toutefois constater que le phénomène rappelle la conversion de Saint Paul qui persécutait les chrétiens avant de le devenir lui-même.

La psychiatrie et la psychologie des profondeurs peuvent fournir des explications mais elles ne peuvent rendre compte ni des manifestations paranormales, ni du sens métaphysique de la conversion. Celle-ci  se fait d'une conviction à l'autre et vice versa, ce qui pose le problème fondamental de la vérité, ici de la vérité religieuse.

Peut-être faut-il pour donner une piste rappeler que toute religion a une dimension mystique, au-delà de ses croyances et rites particuliers.  C'est ainsi que dans l'islam est reconnue ( avec difficulté souvent ) une démarche personnelle dans le rapport à Dieu à travers un maître soufi,  une démarche personnelle qui pour le chrétien passe par la personne de Jésus.

Mais pour toutes religions ou démarches spirituelles, c'est par la conscience que ça passe, comme le Bouddha l'enseigne en précisant de ne pas prendre trop au sérieux nos représentations qui ne sont que Maya, ou illusions de la réalité. Cette réalité improbable est désormais confirmée par la physique quantique. Cela devrait rendre tolérant en matière religieuse et pas seulement.

La sagesse est donc de rester dans sa religion en y trouvant sa propre voie, sans exclure l'intervention du Ciel qui parfois se manifeste étrangement et nous amène sur une autre voie pour des raisons que Dieu seul connait. Dieu seul qui parfois s'impose à nous et nous sort malgré nous de l'indifférence mortifère habituelle.

 

Les échéances du Président : immigration, PAC, Ukraine.

 

 

 

 

Les barrages de tracteurs, la désinformation sur l'Ukraine, tout comme la victoire à la Pyrrhus de Macron sur la loi immigration, ne font que prolonger l'agonie du vieux monde. Macron le sait et il  laisse le talentueux Attal gérer la chienlit.

Mais rien n'y fait, l'heure tourne, et les premières échéances tomberont lors d'élections européennes qui vont confirmer l'opposition populaire à sa politique immigrationniste. En Ukraine 2024 devrait être l'heure d'une vérité déplaisante à notre Président. Quant à nos paysans ils sont la seule force de l'UE qui fasse peur à la Nomenklatura bruxelloise ou parisienne.

Après la dissolution de l'URSS, à quand celle de l'UE ? Dur dur d'être Président en ce moment.....

L'Ukraine et la PAC.

 

Quel lien entre la survie de nos agriculteurs et la poursuite de l'inutile boucherie ukrainienne ?

Tout simplement la question de savoir quels principes la France et l'UE défendent en Ukraine ? Défendons nous l'UE et sa politique agricole commune protectrice de nos agriculteurs ? Ou défendons nous, via l'Otan,  le mondialisme et la disparition de nos agriculteurs ?

Rappelez vous. En  2022 les Européens unis dans l'Otan ont soutenu l'Ukraine au nom du principe de respect du Droit International garant des frontières des Etats. C'était une décision juste.

Le problème est qu'il fallait s'en tenir là et négocier avec la Russie dès lors que son offensive était brisée. Mais Zélensky voulut continuer une guerre qui n'allait pas tarder  à mette en évidence les contradictions occidentales. D'un côté  une prétendue volonté de construction européenne, de l'autre la pression du mondialisme mercantile, j'ai nommé la question de l'exportation du blé ukrainien.

C'est une chose en effet de faire miroiter à  Zelensky l'admission de l'Ukraine dans l'UE, cela en est une autre que de respecter la Politique Agricole Commune en  protégeant nos agriculteurs du mondialisme, c'est à dire en l'occurrence en veillant à ce que les blés ukrainiens bradés ne perturbent pas les marchés de l'UE.

Très vite les  Polonais l'ont compris,  ils ont bloqué les camions de blé ukrainiens à leur frontière, ils ont commencé à se poser des questions et sont devenus moins bellicistes en Ukraine. Aujourd'hui ce sont les agriculteurs allemands et français qui prennent la relève pour, entre autres, exiger le respect de la PAC.

L'heure du choix approche pour savoir si nous sommes cohérents à propos de la construction européenne. Ce sera soit l'UE capable d'assumer sa défense souverainement en y incluant sa sécurité alimentaire et la protection de ses agriculteurs,  soit la continuation du mondialisme mercantile et le retour du chaos des nationalismes en Europe.

Trump devrait nous aider à y réfléchir cet automne.