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Agenda - Page 29

  • JO: les charognards préparent la curée.

     

     

     

     

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    Organisés sous pression des pompes à fric peu soucieuses de l'équilibre des comptes publics et de ceux de la ville de Paris, les JO donnent aussi aux charognards syndicaux l'occasion de se goinfrer. Tels des vautours ils tournent en rond au-dessus du cadavre en décomposition de la France 2024.

    Cheminots,  éboueurs et contrôleurs aériens  multiplient les préavis de grève et obtiennent à peu près tout ce qu'ils veulent, mais ils veulent toujours plus et ils font monter la pression avant la curée.

    Pauvres JO, pauvre France !

    Mais cela il ne faut ni le voir, ni l'entendre, ni le dire pour ne pas gâcher les jeux du Président et de sa cour.

  • Du bon et du mauvais souverainisme.

     

     

     

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    Le traitement du dossier des migrants par les Anglais est un exemple de bon souverainisme, le gouvernement britannique a agi souverainement sur le dossier sans se soucier des criailleries du lobby wokiste et onusien.

    Le souverainisme est en effet  comme le cholestérol, il y a le bon et le mauvais, celui qui encrasse et tue l'organisme et celui qui aide au contraire à l'élimination des excès. Le mauvais souverainisme français est nationaliste, hexagonal et anti européen, le bon souverainisme est celui qui défend le principe de subsidiarité au service de la démocratie locale, à la fois contre le totalitarisme centralisateur de Paris, comme celui de  Bruxelles. Le bon souverainisme est compatible avec l'UE mais il en impose la réforme fondamentale, c'est à dire le respect du principe de subsidiarité.

    Le choix du mauvais souverainisme fut celui des électeurs britanniques lors du Brexit. Ils  crurent alors les mensonges des politiciens qui leur firent miroiter le glorieux destin d'un Grande Bretagne réduite à elle-même et souveraine face à Bruxelles et au reste du monde..

    Il s'agissait d'un mensonge et d'un mirage car aucun Etat européen ne peut assumer cette souveraineté absolue. Le Brexit a démontré au contraire combien la Grande Bretagne était liée au continent européen pour le meilleur comme pour le pire, car en dépit de ses efforts pour se vouloir "globale" et plus proche de l'Australie que de la France, c'est finalement la géographie et la géopolitique qui ont eu raison des illusions britanniques.

    Les déconvenues économiques et la guerre en Ukraine ont fait comprendre aux Britanniques qu'ils étaient à côté de l'Europe et non de l'Australie.

    Il y a donc un niveau géopolitique et géographique  de la souveraineté. La guerre d'Ukraine a obligé les Anglais comme tous les  européens, à reconnaitre la nécessité d'une souveraineté militaire supranationale comme  celle de l'Otan. En outre et sur le sujet,  beaucoup  commencent à comprendre que cette souveraineté supranationale est imparfaite faute de respecter  le principe de subsidiarité. S'il en était ainsi l'Otan de ce côté de l'Atlantique serait dirigée par l'UE et non par l'Amérique. Selon notre comparaison nous dirons donc que  le dosage entre bon et mauvais cholestérol n'est pas parfait au sein de l'Otan.

     Le souverainisme c'est donc  l'application du principe de souveraineté au bon niveau de la décision politique. Ce principe prévoit que la prise de décision politique a lieu au niveau de responsabilité de la plus petite entité capable de résoudre un problème . C'est aussi la condition d'un fonctionnement démocratique proche des citoyens. Ce système fonctionne admirablement en Suisse. 

    L'UE au contraire est un totalitarisme bureaucratique qui va jusqu'à définir les modalités de cueillette des cerises dans mon verger de citoyen européen, et qui en même temps ( merci Macron ) impose le stationnement de migrants dans mon village contre mon gré . L'UE fonctionne à l'envers du principe de subsidiarité car la cueillette des cerises dans mon verger devrait être mon problème et celui de l'arrêt de la subversion migratoire celui de Bruxelles. Or c'est l'inverse qui est vrai. 

    L'Europe souverainiste est donc non seulement celle qui défend les nations au sein de l'UE et leur frontière commune, mais aussi et surtout  celle qui s'oppose aux centralismes parisien et bruxellois.

    En conclusion on ne peut donc que conseiller de voter souverainiste à l'échelle de l'UE et cela même si les partis  souverainistes ne sont qu'un moindre mal.  Ils sont en effet souvent  associés à des nationalismes résiduels incapables d'affronter les problèmes de l'avenir. Ceux-ci se situent à l'échelle des continents et des civilisations et  non plus des nations dont le temps est passé.

    Le choix souverainiste est un moindre mal mais il va dans le sens de l'évolution du monde en ce moment. Voilà pourquoi entre le pseudo souverainisme de Marine Le Pen et la nomenklatura européiste totalitaire de Macron,  le moindre mal est de choisir la liste Bardella aux élections européennes.

    Mais pour la suite on suivra avec intérêt les positions d'Eric Zemmour et de Marion Maréchal, car il sont les rares politiques qui pensent l'action politique  en termes civilisationnels, et sont ainsi  mieux capables de prévoir l'évolution des prochaines décades.

    Nous n'en sommes pas là et pour l'heure il faut voter souverainiste. Aux urnes citoyens européens !

     

  • Non à la culture de l'anglophonie débile !

     

     

     

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    La culture de l'anglophonie débile est celle qui s'impose désormais sur les campus américains, à sciences po et dans les grands médias soumis à la pub et aux idées à la mode. Pour faire " modern" et progressiste il suffit de quelques phrases dans un anglais que personne ne comprend et qui se résume souvent à quelques bribes de phrases incohérentes, c'est l'anglais débile de Madame Nakamura et des pubs de ces pauvres JO 2024.

    Il faut dire que l'exemple vient de haut et que le président de la "start up nation" ressemble de plus en plus en automate mu par on ne sait quel programme américano maniaque où se mélangent les mémoires et les tics d'une France qui ne reconnait plus sa culture. Mais il est vrai que pour notre président il n'existe pas de culture française, le problème est qu'il n'existe plus non plus de culture anglophone digne de ce nom à juger des vents qui soufflent d'Amérique.

    Le vrai combat politique est désormais culturel, cela s'appelle le Kulturkampf et si je l'écris en allemand c'est aussi parce que ce combat est aussi celui de l'Europe toute entière.