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Agenda - Page 28

  • Démocratie et ethnicité.

     

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    La démocratie est ancrée dans des principes et une conception abstraite de l'homme mais les réalités ethno culturelles nous rappellent  que l'homme n'existe qu'en situation et dans la différenciation ethno culturelle. Peut-être faudrait il en tenir compte pour revitaliser notre démocratie malade, faire face au défi migratoire et répondre aux  problèmes de nos banlieues, de Palestine ou de Nouvelle Calédonie.

    Dans ce pays les canaques se plaignent du grand remplacement ethnique blanc dont ils sont victimes et qui fausse toujours plus les résultats électoraux en leur défaveur. Cela vaut pour Israël où un jour les musulmans arabes seront majoritaires. Cela vaut aussi  pour la France de demain dans les territoires ultra marins et dans certaines villes de métropole de moins en moins françaises culturellement et ethniquement.

    Il est donc temps peut-être de poser la question de la démocratie en termes nouveaux, c'est à dire dans la reconnaissance des différences ethno culturelles qui ne sont pas incompatibles avec le respect d'une loi commune.

    En clair cela signifie que l'ethnicité peut être associée au développement de sociétés humaines différenciées mais liées par un contrat de citoyenneté de type fédéral ou confédéral. Sans ce contrat citoyen et communautaire l'alternative ne peut être qu'une forme d'apartheid de fait, renforcée parfois par des murs séparant les communautés. 

    A l'échelle universaliste les droits de l'homme sont les droits des canaques tout comme ceux  de palestiniens musulmans, juifs ou chrétiens. Ce sont aussi  les droits de nos banlieues musulmanes, ceux des gens bizarres et LGTB, mais ce sont aussi le droit  des blancs et des judéo chrétiens à rester ce qu'ils sont.

    Dieu pour tous et chacun pour soi ! Voilà la base du "Vivre ensemble". Cessons de rêver  au passé et admettons enfin que la République une et indivisible a vécu.

    Mais la République n'est pas la France, celle-ci est d'hier et de demain au cœur d'un Occident qui attend  sa lumière.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Grandeur et décadence de la démocratie.

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  • L'exemple corse.

     

     

     

     

     

    100px-Coat_of_Arms_of_Corsica_svg.png                                                                                                                                                                                         

     Bigoglia 9 05 2024 

    En compagnie d'amis allemands je fais un tour de Corse d'où je poste cette note.

    Hier à l'ile rousse j'ai assisté aux cérémonies du 8 mai devant le monuments aux morts. Après la sonnerie aux morts par un soldat de la Légion Etrangère présente sur place les divers discours évoquèrent les pages sombres de la seconde guerre mondiale, mais tous se conclurent par un vibrant "Vive la République ! Vive la France ! Vive la Corse !" Lorsque fut chantée "La Marseillaise" mes amis allemands étaient debout eux aussi et ils m'assurèrent qu'il fallait que l'Allemagne fût vaincue parce qu'elle était alors dominée par le Mal,

    Mais  ils regrettèrent tout comme moi que les discours ne se fussent pas terminés  par un vibrant "Vive l'Europe !"

    Aujourd'hui nous regardons à la télé de l'hôtel les troupes de Poutine défiler en défiant cette Europe  qu'il méprise tout comme Staline méprisait l'Occident. Mes amis se sentent un peu penauds sur le sujet quand nous parlons politique. Mais ils sont d'accord sur un point : rien ne va en Europe si la France et l'Allemagne ne parviennent pas à s'entendre.

    Quant à moi je me réjouis presque car  l'agression de Poutine est une faute stratégique qui contraint l'Europe à redevenir une puissance et d'abord nucléaire. Trump devrait y aider, le reste est affaire de temps, de fierté et de sens de l'honneur en nous inspirant de l'esprit corse.

    J'ai nommé celui de Pascal Paoli inspiré par le libéralisme anglais et américain, un esprit de décentralisation et de democratie locale qui n'est pas celui de Napoléon, ce génie admirable ( et que j'admire) mais qui porta à son paroxisme le défaut structurel de l'organisation centralisée à la française.

    Poutine peut parader, mais il ne perd rien pour attendre.  Quant à l'Amérique qui entraine l'Europe dans la décadence, c'est par l'Europe, l'Europe des identités et des racines qu'elle restera elle même au coeur de cet Occdient que certains  enterrent trop vite.