Sauver les églises de France ou l'Eglise et la France ?

Le dimanche 19 septembre 2021 sur Cnews, dans l'émission "En quête d'Esprit", la question était "Comment sauver les églises de France ?"Sur le plateau se trouvait Philippe Abjean auteur d'un livre intitulé " Le royaume du silence .Redonner vie à nos églises abandonnées" publié aux éditions Salvator. Sur le plateau se trouvait aussi la représentante de l'association "Les priants des campagnes" qui a défini son action par trois termes : témoigner, transmettre, rassembler.

Philip Abjean et sa partenaire militante associative nous ont rappelé qu'il faut occuper le terrain afin que nos églises abandonnées ne soient pas détruites ou vendues pour servir à n'importe quel usage. Il s'agit rien moins que de sauver le patrimoine culturel du pays  comme en témoignait l'intervention de Stéphane Bern.

Mais au-delà du patrimoine culturel, ce qui est en jeu est ce patrimoine spirituel vivant qu'est la France en elle même. Au-delà de la sauvegarde matérielle de nos églises, ce dont il est question ici c'est de la France en tant que fille aînée de cette Eglise dont le pape n'est que l'évêque de Rome et qui fut toujours  dépendante de l'action politique  de la France.

Vaste vision aurait pu dire De Gaulle, aussi,  même s'il est bon d'avoir la tête au ciel, il faut avoir les pieds sur terre et s'accrocher au terrain comme le préconisent Philip Abjean  et les priants des campagnes dont l'action est particulièrement intéressante en ce qu'elle témoigne du message chrétien et d'une volonté de le transmettre dans un esprit de rassemblement spirituel.

Pour remplir une église de priants, il suffit en effet d'y rassembler des croyants sans leur demander leur certificat de baptême ni savoir s'ils se prénomment Roland ou Abdel. Commençons par là !

 

Belmondo, gangsters et décadence.

Loin de moi l'idée de mettre en doute le  talent du grand acteur qui vient de nous quitter.  Il a droit à nos remerciements pour le plaisir qu'il nous a donné dans ses films et encore plus à la paix de son âme.

Et pourtant il y a quelque chose qui me gêne  dans les réactions que suscite la mort de Belmondo. Comme après la mort de Johny, le lobby bien pensant de Cannes et Hollywood, voudrait un hommage ou deuil national ...quelque chose dans ce genre.

 Et pourquoi pas le Panthéon d'où ce même lobby voudrait bien retirer Napoléon s'il le pouvait pour y placer  quelque héros LGBT, voire quelque footballeur ? 

Belmondo est déjà ringard,  il n'incarne que la morale médiatique des années 60,  celle du fric mal acquis des gangsters marseillais. Aujourd'hui  la nouvelle morale hollywoodienne est plutôt victimaire et les gangsters corses de Marseille ont été remplacés par  les réseaux criminels maghrébins.

Autre temps, autres mœurs,  mais dans tous les cas quand l'amuseur public, le fou du roi, devient roi, il ne faut pas s'étonner si la société sombre dans la décadence. Nous y sommes.

 

 

Les bonnes questions de Cnews.

Le succès de Cnews tient au fait que cette chaîne pose les questions qui intéressent les auditeurs. Cela est le cas aussi dans le domaine spirituel et religieux avec l'émission "En quête d'esprit".

Hier soir l'émission  réunissait  un petit monde très catho, j'ai nommé un curé, un ancien commando de marine qui croit à la transcendance, une journaliste BCBG ( il y en a peu, cela mérite d'être souligné ) et un enseignant catholique.

La question a été posée de savoir s'il  existe une culture commune sans Dieu. Diable  quelle audace ! Et tout ce petit monde catho de tourner autour du pot pour ne pas dire la vérité, pour ne pas donner la bonne réponse, c'est à dire remettre  en cause la laïcité, cette tarte à la crème médiatique de tous les plateaux où l'on parle pour ne pas agir.

Remettre en cause la laïcité voilà précisément de quoi gêner beaucoup nos cathos qui prirent beaucoup de peine à expliquer que la laïcité est fondée...dans le christianisme.

C'est parfaitement exact mais cela n'est d'aucune utilité pratique face à nos musulmans ( car c'est bien d'eux dont il s'agit derrière la notion de culture commune). Les musulmans en effet  ne tournent  pas autour du pot. Dieu est au cœur du projet culturel et sociétal ou il ne l'est pas.

Ils ont raison car il n'y a de Dieu que Dieu et le reste n'est que littérature ! Nom de Dieu !