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  • La fin du temps des Nations.

    cornemuse.jpgLes monothéismes vivent la relation à Dieu dans l'histoire humaine et non dans l'éternel cycle des réincarntions. Selon eux l'histoire s'achève par l'Apocalypse qui est aussi celui de la fin du temps des nations.

    L'Apocalypse est annoncée par les anges exterminateurs, je préfère quant à moi un paisible ange joueur de cornemuse qui fait danser les villageois du village Terre que nous habitons.

    Oui le monde est devenu un village où les nations se dissolvent peu à peu dans l'humanité. C'est un grand progrès que ce monde nouveau qui nait sous nos yeux ,mais c'est aussi la source de bien des bouleversements. Nos dirigeant sont désorientés et ne savent plus à quels saints se vouer. On les comprend et c'est ici que la foi,l'espérance et la charité prennent tout leur sens.

    Face aux bouleversements de ce monde nouveau dans lequel nous entrons, sachons garder la foi car nous allons vers un monde meilleur. Gardons l'espoir et préparons l'avenir chacun par notre action individuelle. Dans ce monde nouveau il n'y a plus d'étrangers, seulement  des voisins avec qui nous sommes appelés à construire dans la charité.Vive la Vie ! Dieu est grand !

  • Expériences aux frontières de la mort.

    112705433124.jpgPourquoi avoir choisi l'image de l'illumination bouddhique pour illustrer cette note ?

    Parce que la recherche de l'illumination n'est rien d'autre que celle de l'anticipation de la libération des contraintes spatio temporelles du corps biologique.( Cela vaut d'ailleurs aussi pour les expérimentations avec les drogues). C'est à dire en fait la recherche du dépassement de l'illusion de la mort biologique et de la matérialité.

    Le bouddha expérimente ce que Jésus enseigne lorsqu'il dit à ses disciples  "Croyez à la Vie Eternelle". Les monothéismes prêchent la Vie Eternelle, les religions orientales proposent de l'expérimenter tout de suite à travers l'illumination.

    Certes rien n'autorise à dire qu'une EFM soit une illumination, mais cela y ressemble tellement, que ceux qui les ont vécues n'ont plus peur de la mort, quant ils ne regrettent pas d'avoir été obligés de revenir.

    La science commence à nous aider à y voir clair là-dessus. Les phénomènes de conscience en Occident sont pris en compte peu à peu à travers les progrès de la médecine et du suivi des mourants. Les EFM, (Expériences aux Frontières de la Mort) mettent en évidence une réalité qui échappe à la mesure de nos instruments actuels et ouvre des perspectives à la croyance en une vie après la mort biologique.

    "L'expérience aux frontières de la mort est un état de mort clinique traversé pendant quelques moments, après lesquels la personne revient à la vie du corps physique. Les récits sur ce qui s'est passé, faits aux médecins et infirmières, par des individus de diverses culturese et croyances, coïncident avec ce qu'affirme le Spiritisme et les autres religions réincarnationistes" extrait du livre Mort : une lumière au bout du tunnel   par Hernani Guilmaraes p 18

    Il peut être aussi intéressant de connaitre l'avis d'un Esprit désincarné. Selon l'Esprit Emmanuel "L'accueil par des parents ou amis est courant" extrait du livre Religion des Esprits p 112- 113.

    PS : il existe aussi quelques cas  de "bad trips" aux frontières de la mort qui n'ont rien à voir avec la drogue, mais sont des cas d'EFM qui se passent mal. Peut-être faut-il voir là la preuve que nous créons dès ici bas notre ciel ou notre enfer dans l'Au-delà ?

     

  • Il était une fois le chemin de Compostelle. Ambiance galicienne. Note 27

    350px-Spain_Santiago_de_Compostela_-_Cathedral.jpgLe temps devient de plus en plus humide et froid, ce qui rend la vie du pèlerin inconfortable dans ce pays de bocage très rural. Rester au sec et trouver de quoi manger dans les villages sans épicerie devient parfois très problématique. Je marche dans des chemins creux sous la pluie et les rafales du vent atlantique..C'est la Bretagne en plus sauvage.

    Dans un village perdu je reprends des forces avec un plat de lentilles et un verre de rouge, et je repars le plus heureux des hommes. Arrivé trempé à Portomarin je le suis moins car l'eau "chaude" de la douche est froide, mais je le redeviens en constatant que mes pieds dans mes chaussures sont au sec...Ah mes braves godasses ! Dans le paysage je découvre les "horreos", ces greniers galiciens en silos de pierre surélevés pour mettre le blé à l'abri des rongeurs. Partout des choux verts montés sur pied à hauteur d'homme...ces choux verts qui sont le diamant de la cuisine paysanne galicienne !

    A Portomarin le vieux village a été englouti sous les eaux  après la construction d'un barrage, il a été reconstruit à l'identique sur une colline, y compris son église romane fortifiée du XII è siècle. Plutôt que de rester dans le gîte glacial, je visite le village pour me réchauffer. Le matin suivant je pars de bonne heure et je trouve enfin un bar dans un coin perdu, un bar avec une cheminée dans laquelle brûle un odoriférant feu de sarments. J'y attends la fin de l'averse et repars avec l'éclaircie pour atteindre Palacio de Rei où je fais une halte précoce préférant ne pas continuer sous le ciel menaçant. Mon inspiration est bonne car le gîte est chauffé et comporte une laverie. C'est là que j'ai rencontré Jésus (prononcez rressouss) un espagnol handicapé de 40 ans qui donne du sens à sa vie en marchant et dont je vous parlerai dans la prochaine note...Ultréïa !